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10/08/2024
Jean Patry : « On est trop fiers ! »
Auteur d'une grosse finale contre la Pologne, meilleur marqueur du match avec 17 points, Jean Patry a été un des grands artisans du doublé olympique de l'équipe de France. A l'issue de la rencontre, le pointu tricolore a confié sa joie.
Quelle saveur a ce deuxième titre olympique ?
Les émotions sont un peu indescriptibles, c’est quelque chose en nous, de très profond, on est juste trop fiers d’être français dans ces moments-là, parce qu’on a été soutenus pendant tout le tournoi par le public qui a pris du plaisir, nous, on a aussi pris du plaisir à jouer. On est trop fiers de ramener cette médaille d’or à la France, c’est juste magique de vivre ces moments-là.
L’or de Tokyo et l’or de Paris procurent-ils les mêmes émotions ?
Non, c’est différent. Au Japon, il n’y avait personne dans la salle. On l’a fait en équipe, on se sentait soutenus via les réseaux, mais là, c’était complètement différent avec ce public qui a été là tout au long de la compétition, nous a portés, nous a relevés dans les moments difficiles et nous a aidés à aller chercher cette médaille. Nos points comptent double dans cette atmosphère, il y a tellement de clameur quand on marque un point que pour l’adversaire, c’est la double peine. C’était une arme. Et il y a aussi le fait de partager ce moment avec la famille et les amis, c’est juste incroyable, on n’est pas redescendus, on va réaliser petit à petit, on sort juste d’un moment historique pour nous et pour notre sport. Et un moment de pur plaisir, on s’est régalés à jouer ce match. Je pense qu’on va encore rester comme ça pendant quelques jours, une autre communion avec les Français nous attend au Club France, plein d’émotions encore, on va kiffer.
Les émotions sont un peu indescriptibles, c’est quelque chose en nous, de très profond, on est juste trop fiers d’être français dans ces moments-là, parce qu’on a été soutenus pendant tout le tournoi par le public qui a pris du plaisir, nous, on a aussi pris du plaisir à jouer. On est trop fiers de ramener cette médaille d’or à la France, c’est juste magique de vivre ces moments-là.
L’or de Tokyo et l’or de Paris procurent-ils les mêmes émotions ?
Non, c’est différent. Au Japon, il n’y avait personne dans la salle. On l’a fait en équipe, on se sentait soutenus via les réseaux, mais là, c’était complètement différent avec ce public qui a été là tout au long de la compétition, nous a portés, nous a relevés dans les moments difficiles et nous a aidés à aller chercher cette médaille. Nos points comptent double dans cette atmosphère, il y a tellement de clameur quand on marque un point que pour l’adversaire, c’est la double peine. C’était une arme. Et il y a aussi le fait de partager ce moment avec la famille et les amis, c’est juste incroyable, on n’est pas redescendus, on va réaliser petit à petit, on sort juste d’un moment historique pour nous et pour notre sport. Et un moment de pur plaisir, on s’est régalés à jouer ce match. Je pense qu’on va encore rester comme ça pendant quelques jours, une autre communion avec les Français nous attend au Club France, plein d’émotions encore, on va kiffer.
Tu as sorti un gros match sur cette finale, comment t’es-tu senti ?
Pour la petite histoire, ça faisait deux jours que je ne me sentais pas très bien, que j’étais amorphe complet, j’ai un petit virus, j’avais un peu peur mais finalement, je me suis un peu transcendé. Il fallait que je joue ce match à fond, le fait de jouer avec le public fait oublier ce qui ne va pas. Et oui, j’ai sorti un bon match, comme toute l’équipe.
Encore une fois, les entrants ont apporté…
Oui, notre force, c’est le groupe, on a vu « Boubou » (Quentin Jouffroy) qui rentre et fait un truc qui nous fait tellement de bien, c’est la force de l’équipe, tout le monde apporte quelque chose, on a plein de solutions, on l’a encore démontré ce soir. Ce n’est pas un secret qu’on s’entend tous très bien et qu’on est une famille, on est soudés, on est des frères, donc ça marche. Ça ne se voit pas beaucoup dans un sport co d’avoir une telle cohésion, d’avoir de tels rapports, mais je pense que ça se voit sur le terrain, le résultat parle de lui-même.
Vous êtes restés très soudés pendant ces Jeux, sans vous disperser au village, c’était un choix de votre part ?
Oui, c’est ce qui avait déjà bien fonctionné à Tokyo, même si là-bas, on n’avait pas le choix, mais on était tout le temps restés entre nous, concentrés sur notre compétition. Là, on savait que ça allait être complètement différent, parce qu’il n’y avait pas le Covid, donc plus de possibilités de s’éparpiller. Mais à Saint-Nazaire, juste avant la compétition, on s’est parlé et on a décidé de rester dans le village, de ne pas se disperser en allant voir des compétitions à droite à gauche, de sortir avec la famille ou de la faire venir. On l’a vu dans le village dans d’autres sports, nous, on trouvait ça un peu décalé, parce qu’on joue quand même le plus gros tournoi qui existe au volley, ce n’était pas du tout le moment de penser à autre chose qu’à notre groupe. On a décidé tous ensemble de se tenir à ça, ça fait partie aussi de la réussite. On s’est parfois un peu embêtés au village, mais ça a eu du bon, parce que quand on arrivait au stade, on avait juste envie de s’amuser encore plus.
Que va devenir cette équipe de France après ces JO ?
C’est un peu prématuré de répondre à cette question. Là, on a juste envie de kiffer le moment, parce que pour en arriver là où on est aujourd’hui, c’est des années de sacrifices et de travail, on n’a rien lâché. Donc on va profiter, ensuite viendra effectivement le moment de voir qui repart, qui arrête. Des gars arrivent à un âge où ils vont peut-être s’arrêter et laisser de côté l’équipe de France, ça peut être le meilleur moment après une médaille d’or à Paris, ça va être une page qui va se tourner, mais là, maintenant, on en profite !