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Olivier BARTHELEMY / Youssef Krou

Olivier BARTHELEMY / Youssef KROU


 

 





Olivier BARTHELEMY


Né le 11 septembre 1993


Palmarès Beach Volley
2019 : 1er Jeux Mediterranéens
2018 : 1er Montpellier* 









 
 

Youssef KROU


Né le 19 juin 1989
à Agadir (Maroc)


Palmarès Beach Volley
2017 :3ème Montpellier*
2017 : 2ème Sydney °°
2015 : 2ème CEV Jurmala Masters
2015 : 3ème FIVB Fuzhou Open
2014 : 3ème FIVB Mangaung Open
2014 : 3ème FIVB Doha Open
2014 : 1er FIVB Xiamen Open
2014 : 2ème CEV Baku Masters



Palmarès Volley
2007 : Champion d'Europe cadets
2009-2014 : joueur à l'AS Cannes
2010 : Vice Champion de France avec l'AS Cannes
2007-2009 : CNVB





Après une enfance passée entre la France, l’Allemagne et Madagascar, Youssef Krou, né à Agadir, a posé ses valises à l’adolescence à Cannes où il a découvert le volley en suivant des amis. Il prend sa première licence en minimes à l’AS Cannes, où ses qualités physiques tapent dans l’œil des responsables du pôle Espoir local, Marc Rousselin et Eric Rouer, qu’il intègre au moment de son entrée au lycée Carnot. Il rejoint ensuite le CNVB, où, devenu réceptionneur/attaquant (il était auparavant central), il se forme deux ans aux côtés d’une sacrée génération, de Marc Zopie à Earvin Ngapeth en passant par Benjamin Toniutti, Guillaume Quesque, Fred Barais, Julien Lyneel, Kevin Tillie et Kévin Le Roux, remportant en équipe de France cadets un titre européen et une médaille de bronze mondiale en 2007.

A sa sortie du CNVB, Youssef retrouve Cannes, où il découvre la Ligue des champions sous les commandes de Laurent Tillie - « On avait joué contre Kazan de Lloyd Ball et Maxim Mikhailov, j’étais un petit jeune, j’étais vraiment impressionné par tous ces noms » - et vit quelques belles saisons avec « une équipe de dingues », composée notamment de Pierre Pujol, Loïc Geiler, Ludovic Castard, Samuele Tuia et Pascal Ragondet. La dernière, perturbée par une blessure, se passe moins bien, poussant le natif d’Agadir à opérer un tournant décisif dans sa carrière.

« J’ai senti que j’avais besoin de changement, et un jour de novembre 2013, au retour d’un match à Nantes-Rezé, Eddy (Edouard Rowlandson), que j’avais souvent croisé lorsqu’il jouait à Sète, m’a appelé pour me proposer de faire un essai de beach à Montpellier. J’avais souvent joué en 3x3 l’été, mais jamais en 2x2, je trouvais ça trop technique et trop physique. » L’essai se passe bien, puisque Mathieu Hamel, alors en charge du secteur masculin, propose à Youssef de rejoindre l’équipe de France. « Je n’ai pas beaucoup hésité, j’avais besoin d’un nouveau challenge. J’ai fini ma saison en salle et j’ai embrayé sur des entraînements à Montpellier. »

Six mois plus tard, après une médaille d’argent au Masters européen de Baku, le nouveau duo qu’il forme avec Edouard Rowlandson remporte un tournoi du World Tour à Xiamen et enchaîne sur deux troisièmes places, à Doha et Mangaung. « Notre niveau de confiance a alors explosé, on a continué à surfer sur cette vague en 2015 en refaisant une deuxième place au Masters européen, ce qui nous a permis de nous qualifier pour les Mondiaux, où, malheureusement, Eddy s’est blessé, ce qui nous a fait rater les gros tournois de l’été. » Dès lors, la course à la qualification olympique pour Rio se complique, le duo échouant de peu, poussant Edouard Rowlandson à faire une pause.

« Cette non-qualification a été très compliquée à digérer, parce que quand tu te fixes un objectif élevé, que tu y mets beaucoup d’investissement que tu ne l’atteins pas, tu mets du temps à te relever. J’ai accepté l’envie d’arrêter d’Eddy, mais de mon côté, comme j’étais encore jeune dans le beach, j’avais vraiment envie de continuer. » Il est alors associé à Quincy Ayé, passant de bloqueur à défenseur. « L’expérience a été très enrichissante parce que je me suis familiarisé avec une autre vision du jeu. Et au niveau résultats avec « la Quince », on a réussi à performer, avec notamment deux médailles d’or à Agadir et à Yantarmy pendant l’été 2017. »

En septembre 2018, « quand Eddy est descendu de sa montagne », le duo Rowlandson/Krou est reconstitué et performe d’entrée, 5e fin 2018 sur le World Tour de Qinzhou, demi-finaliste en mars 2019 à Sydney, moment où l’épaule droite de Youssef cède sur une attaque. « J’étais au top de ma forme, rien ne laissait penser que ça pouvait lâcher. Ça a été un gros coup d’arrêt, j’ai mis du temps à retrouver la mobilité, la force et surtout la confiance. » En mars 2020, c’est la pandémie de Covid-19 qui freine les deux compères, un contre-temps que Youssef a mis à profit pour définitivement se rassurer au niveau de son épaule opérée, mais également pour se pencher sur son avenir via un bilan de compétences et l’obtention de la VAE (validation des acquis de l’expérience) dans la perspective d’un diplôme d’entraîneur.

« J’arrêterai sans doute le sport de haut niveau après Paris 2024, où on veut décrocher une médaille avec Eddy. Après, je pense que j’aurai envie d’utiliser mon expérience pour la rendre au beach, peut-être en entraînant, avant de tirer mon chapeau et de faire autre chose. » Pourquoi pas de la danse, Youssef confiant une passion pour le lindy hop, né aux Etats-Unis au début du 20e siècle ?