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L’ancien sélectionneur de l’équipe de France, quatre participations aux Jeux, deux en tant que joueur (1988 et 1992), deux en tant qu’entraîneur (2016 et 2021, titre à la clé), qui a assuré ce relais collectif sous les yeux d’Eric Tanguy, le président de la Fédération française de volley, raconte : "Nous avons été réunis avec tous les représentants du volley choisis par la Fédération pour un briefing organisé par Paris 2024 pour nous expliquer comment ça allait se passer et faire une sorte de répétition générale sur la manière de se passer la flamme, c’était sympa. Personnellement, je m’étais un peu entraîné, parce que j’avais peur de devoir courir sur un kilomètre, mais finalement, ça a été 150 mètres en petite foulée, donc ça a été !" Et Laurent Tillie d’ajouter : "C’était un sentiment de grande fierté de toucher cette flamme qui, pour moi, représente beaucoup de rêves et d’efforts. Les Jeux, c’est synonyme de rêves, d’émotions, mais aussi de paix et de trêve."
Le lendemain, lundi 13 mai, la flamme a notamment traversé le département de l’Hérault, passée par Sète, où le capitaine de l’équipe de France, Benjamin Toniutti, sacré champion olympique il y a trois ans au Japon, a, lui aussi, eu le privilège de la porter. Un double privilège, puisque l’ancien joueur de l’Arago est resté plus d’une demi-heure en tête à tête avec elle ! "Je suis parti de Balaruc-les-Bains, j’ai couru à peu près 200 mètres jusqu’à un ponton où j’ai embarqué sur un bateau, j’ai ensuite traversé l’étang de Thau avec la flamme, avant de la transmette à la gare de Sète."
Comme Laurent Tillie, « Totti » a profité à fond de l’instant : "Ça été un moment d’autant plus fort que j’ai pu porter la flamme avec ma femme et mes filles, c’était vraiment unique de pouvoir partager ça en famille. Ma plus grande fille est à l’école à Sète, ils en avaient parlé dans sa classe, elle a pu se rendre compte à travers moi ce que ça représentait." Benjamin Toniutti conclut : "J’ai pu sentir l’engouement des Français pour les Jeux Olympiques, cette traversée de la flamme en France marque le début des Jeux pour le grand public, c’était exceptionnel de vivre ça en tant que sportif. Surtout la veille de mon départ en équipe de France (il a rejoint le groupe en stage à Cannes mardi), ça met clairement dedans !"
Après le capitaine des Bleus, Héléna Cazaute, qui porte le brassard de l’équipe de France féminine (qu’elle rejoindra lundi prochain à Mulhouse), a elle aussi pu se rendre compte de cet engouement lors du passage de la flamme jeudi dans sa ville natale de Gruissan (Aude), et là encore, elle a été conquise : "J’ai ressenti beaucoup d’émotions de voir la flamme passer à la maison, d’autant que je suis rarement là. J’ai pu la voir de très près, à côté des relayeurs, j’aurais bien aimé la toucher, mais ça n’a pas été possible. J’ai vu beaucoup de gamins heureux d’assister à cet événement, il y avait énormément d’enthousiasme, on sent vraiment que les Jeux se rapprochent, ça donne envie d’y être, on compte les jours !"