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03/05/2024
L'oeil du coach : Emile Rousseaux sur la préparation et le groupe
Jusqu’au coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024 (27 juillet-11 août), Emile Rousseaux et Andrea Giani, entraîneurs des équipes de France féminine et masculine de volley-ball, vous feront partager le quotidien de la préparation. La parole est à Emile Rousseaux qui raconte comment celle-ci a débuté et dévoile le groupe avec lequel il travaille.
La saison de club pas encore terminée, la préparation de l’équipe de France a débuté le 4 avril avec un premier stage de trois semaines à Toulouse. "Nous avons d’abord fait en sorte que tout le monde ait entre 8 et 12 jours de repos, explique Emile Rousseaux. Nous avons commencé cette préparation avec les joueuses qui n’étaient pas qualifiées pour les playoffs de Ligue A (six de Chamalières, Halimatou Bah, Fatoumata Fanguédou, Mahé Mauriat, Sabine Haewegene, Iman Ndiaye, Manon Jaegy, ainsi que Nina Stojiljkovic et Amandha Sylves). J’ai aussi proposé à des filles qui ne sont pas forcément amenées à jouer en équipe de France cette saison de nous rejoindre pour éviter qu’elles se retrouvent pendant quatre mois sans s’entraîner, comme j’essaie de le faire depuis plusieurs années."
Le groupe a par la suite été rejoint par Lisa Arbos et Eva Elouga (Marcq-en-Baroeul), Christina Bauer (Venelles), Maéva Schalk (Le Cannet), Manon Bernard (Béziers) et par les « Grecques » Jade Cholet (AEK Athènes), Julie Oliveira Souza (Aris Salonique) et Léandra Olinga Andela (Ilisiakos).
Le contenu de cette première phase de préparation ? "On a fait beaucoup de travail individuel", répond le sélectionneur qui a profité de ce stage pour appeler des jeunes joueuses qui n’avaient pas encore goûté à la sélection, telles que la centrale Fatoumata Fanguédou (20 ans), la réceptionneuse/attaquante Maéva Schalk (18 ans), la pointue Iman Ndiaye (22 ans) et la libéro Manon Jaegy (22 ans). "Nous avons un devoir de transmission d’un héritage, poursuit-il, on doit donc consacrer du temps à des joueuses qui auront un rôle significatif dans un avenir assez proche. C’est aussi pour ça qu’on met en place chaque année un camp relève, ce qui est également le cas cette année, avec un premier camp qui débute le 14 mai à Dinard. Le but est de proposer du volume de travail à ces jeunes espoirs pendant la période où elles ne sont pas en club. On ne peut pas espérer devenir une joueuse significative si on ne joue que sept ou huit mois par an. Dans le contexte international, c’est impensable."
Le stage de Toulouse s’est achevé le vendredi 26 avril, avant que le groupe ne se retrouve le mercredi 1er mai à Mulhouse, où il a été rejoint par Lucille Gicquel et Guewe Diouf. Les trois Nantaises Amandine Giardino, Amélie Rotar et Emilie Respaut, finalistes de Ligue A, arriveront les 5 et 6 mai en Alsace, Héléna Cazaute, qui dispute dimanche la finale de la Ligue des champions avec Milan Monza, et la championne de France Juliette Gelin (Levallois Paris) retrouveront le groupe le 20 mai pour le stage « intervalle » de Mulhouse, après la première poule de Volleyball Nations League à Antalya (Turquie).
Lors du premier stage de Mulhouse, jusqu’au 12 mai, les Bleues vont affronter deux fois l’Ukraine, une première samedi à huis clos, une seconde, dimanche, au Palais des Sports (15h30), l’occasion de retrouvailles avec le public tricolore, puis deux fois la République tchèque (à huis clos) avant de s'envoler pour la Turquie où elles feront leurs grands débuts en VNL. "Les premiers matchs contre l’Ukraine, une équipe de bonne qualité, seront l’occasion de donner du temps de jeu aux filles qui travaillent avec nous depuis début avril. Elles ont mérité de jouer ce match et elles veulent montrer qu’elles ont de la qualité. Contre la République tchèque, je jouerai peut-être un match avec une équipe un peu plus proche de celle que nous avons alignée ces dernières années", commente Emile Rousseaux.
Qui se réjouit au passage de voir plusieurs entraîneurs de Ligue A féminine, comme Andre Sa (Vandoeuvre Nancy), Atman Toubani (Chamalières) ou Romain Pitou (Terville Florange), se joindre à la préparation de la saison internationale. "Ça fait partie de l’engouement que nous avons voulu créer depuis quelques années autour de cette équipe de France, ils viennent s’imprégner de notre préparation et nous donner un coup de main. L’avenir du volley français ne réside pas que dans l’équipe de France, il faut que tout le monde se sente concerné par le développement du volley français et s’inscrive dans cette dynamique."
Interrogé sur l’état d’esprit de ses joueuses, à l’aube d’une saison historique, ponctuée de deux participations inédites à la VNL (acquise grâce à la victoire l’an dernier sur la Challenger Cup à Laval) et aux Jeux Olympiques (en tant que pays organisateur), le technicien conclut : "Je remarque deux choses. La première, c’est que les enjeux sont suffisamment puissants pour qu’on n’ait pas besoin d’expliquer aux joueuses pourquoi elles doivent être motivées. La seconde, c’est que je constate avec plaisir que les filles, qui travaillent depuis six ans avec moi, se sont bien adaptées à la méthodologie d’entraînement, qui peut être différente de ce qu’elles vivent en club. Ce qui était troublant au début est devenu quelque chose de plus ludique, elles perçoivent mieux les effets de la méthode, je suis assez fier de voir qu’elles retirent de plus en plus de plaisir et de bénéfice de ce qu’on est amenés à leur proposer avec le staff."
Les 18 joueuses présentes à Mulhouse :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Mahé Mauriat (Chamalières)
Réceptionneuses/attaquantes : Halimatou Bah (Chamalières), Sabine Haewegene (Chamalières), Lisa Arbos (Marcq-en-Baroeul), Maéva Schalk (Le Cannet), Jade Cholet (AEK Athènes/Grèce)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Guewe Diouf (CSM Bucarest/Roumanie), Julie Oliveira Souza (Aris Salonique/Grèce), Iman Ndiaye (Chamalières)
Centrales : Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Eva Elouga (Marcq-en-Baroeul), Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Fatoumata Fanguédou (Chamalières)
Libéros : Manon Bernard (Béziers), Manon Jaegy (Chamalières)
Arriveront les 5 et 6 mai : Amandine Giardino, Amélie Rotar et Emilie Respaut (Nantes)
Le groupe a par la suite été rejoint par Lisa Arbos et Eva Elouga (Marcq-en-Baroeul), Christina Bauer (Venelles), Maéva Schalk (Le Cannet), Manon Bernard (Béziers) et par les « Grecques » Jade Cholet (AEK Athènes), Julie Oliveira Souza (Aris Salonique) et Léandra Olinga Andela (Ilisiakos).
Le contenu de cette première phase de préparation ? "On a fait beaucoup de travail individuel", répond le sélectionneur qui a profité de ce stage pour appeler des jeunes joueuses qui n’avaient pas encore goûté à la sélection, telles que la centrale Fatoumata Fanguédou (20 ans), la réceptionneuse/attaquante Maéva Schalk (18 ans), la pointue Iman Ndiaye (22 ans) et la libéro Manon Jaegy (22 ans). "Nous avons un devoir de transmission d’un héritage, poursuit-il, on doit donc consacrer du temps à des joueuses qui auront un rôle significatif dans un avenir assez proche. C’est aussi pour ça qu’on met en place chaque année un camp relève, ce qui est également le cas cette année, avec un premier camp qui débute le 14 mai à Dinard. Le but est de proposer du volume de travail à ces jeunes espoirs pendant la période où elles ne sont pas en club. On ne peut pas espérer devenir une joueuse significative si on ne joue que sept ou huit mois par an. Dans le contexte international, c’est impensable."
Le stage de Toulouse s’est achevé le vendredi 26 avril, avant que le groupe ne se retrouve le mercredi 1er mai à Mulhouse, où il a été rejoint par Lucille Gicquel et Guewe Diouf. Les trois Nantaises Amandine Giardino, Amélie Rotar et Emilie Respaut, finalistes de Ligue A, arriveront les 5 et 6 mai en Alsace, Héléna Cazaute, qui dispute dimanche la finale de la Ligue des champions avec Milan Monza, et la championne de France Juliette Gelin (Levallois Paris) retrouveront le groupe le 20 mai pour le stage « intervalle » de Mulhouse, après la première poule de Volleyball Nations League à Antalya (Turquie).
Lors du premier stage de Mulhouse, jusqu’au 12 mai, les Bleues vont affronter deux fois l’Ukraine, une première samedi à huis clos, une seconde, dimanche, au Palais des Sports (15h30), l’occasion de retrouvailles avec le public tricolore, puis deux fois la République tchèque (à huis clos) avant de s'envoler pour la Turquie où elles feront leurs grands débuts en VNL. "Les premiers matchs contre l’Ukraine, une équipe de bonne qualité, seront l’occasion de donner du temps de jeu aux filles qui travaillent avec nous depuis début avril. Elles ont mérité de jouer ce match et elles veulent montrer qu’elles ont de la qualité. Contre la République tchèque, je jouerai peut-être un match avec une équipe un peu plus proche de celle que nous avons alignée ces dernières années", commente Emile Rousseaux.
Qui se réjouit au passage de voir plusieurs entraîneurs de Ligue A féminine, comme Andre Sa (Vandoeuvre Nancy), Atman Toubani (Chamalières) ou Romain Pitou (Terville Florange), se joindre à la préparation de la saison internationale. "Ça fait partie de l’engouement que nous avons voulu créer depuis quelques années autour de cette équipe de France, ils viennent s’imprégner de notre préparation et nous donner un coup de main. L’avenir du volley français ne réside pas que dans l’équipe de France, il faut que tout le monde se sente concerné par le développement du volley français et s’inscrive dans cette dynamique."
Interrogé sur l’état d’esprit de ses joueuses, à l’aube d’une saison historique, ponctuée de deux participations inédites à la VNL (acquise grâce à la victoire l’an dernier sur la Challenger Cup à Laval) et aux Jeux Olympiques (en tant que pays organisateur), le technicien conclut : "Je remarque deux choses. La première, c’est que les enjeux sont suffisamment puissants pour qu’on n’ait pas besoin d’expliquer aux joueuses pourquoi elles doivent être motivées. La seconde, c’est que je constate avec plaisir que les filles, qui travaillent depuis six ans avec moi, se sont bien adaptées à la méthodologie d’entraînement, qui peut être différente de ce qu’elles vivent en club. Ce qui était troublant au début est devenu quelque chose de plus ludique, elles perçoivent mieux les effets de la méthode, je suis assez fier de voir qu’elles retirent de plus en plus de plaisir et de bénéfice de ce qu’on est amenés à leur proposer avec le staff."
Les 18 joueuses présentes à Mulhouse :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Mahé Mauriat (Chamalières)
Réceptionneuses/attaquantes : Halimatou Bah (Chamalières), Sabine Haewegene (Chamalières), Lisa Arbos (Marcq-en-Baroeul), Maéva Schalk (Le Cannet), Jade Cholet (AEK Athènes/Grèce)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Guewe Diouf (CSM Bucarest/Roumanie), Julie Oliveira Souza (Aris Salonique/Grèce), Iman Ndiaye (Chamalières)
Centrales : Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie), Eva Elouga (Marcq-en-Baroeul), Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Fatoumata Fanguédou (Chamalières)
Libéros : Manon Bernard (Béziers), Manon Jaegy (Chamalières)
Arriveront les 5 et 6 mai : Amandine Giardino, Amélie Rotar et Emilie Respaut (Nantes)