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23/01/2024
Laurent Tillie et Karine Salinas, capitaines heureux
Laurent Tillie et Karine Salinas ont été choisis par la Fédération Française de Volley pour être capitaines du relais collectif de la flamme olympique, le 12 mai à Arles pour le premier, le 10 juillet à Orléans pour la seconde. Un choix qu’ils accueillent avec joie et fierté.
Soucieux d’innover, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques (COJO) a décidé de lancer pour la première fois dans l’histoire des Jeux des relais collectifs. L’occasion pour les 35 fédérations olympiques dont le sport est inscrit au programme des Jeux de Paris 2024 d’être mises en lumière via leurs 3 000 porteuses et porteurs de la flamme, qui vont se succéder du 8 mai au 26 juillet.
Chaque jour, en plus des relais individuels, un ou deux relais collectifs seront ainsi assurés par 24 personnes issues de ces fédérations (championnes et champions, sportifs du quotidien, bénévoles, arbitres, coachs…) "pour faire rayonner l’énergie du sport et du collectif dans tous les territoires", selon le COJO, qui a laissé le soin aux fédérations en question de choisir les capitaines de ces relais collectifs.
Pour les deux siens, de 8 minutes chacun, prévus à Arles le 12 mai et à Orléans le 10 juillet, la Fédération Française de Volley a opté pour Laurent Tillie (60 ans) et Karine Salinas (50 ans), qui ont tous les deux porté à de multiples reprises le maillot de l’équipe de France (respectivement 406 et 164 sélections).
"Ce sont des choix qui sont apparus évidents, explique Eric Tanguy, président de la FFVolley. Laurent Tillie, outre son parcours remarquable de sportif – joueur, il a fait partie de la première équipe de France qualifiée pour les JO (en 1988) –, a marqué l’histoire de notre discipline en tant qu’entraîneur, avec la médaille d’or à Tokyo ; il est quelque part l’image de la France quand on parle de volley. Quant à Karine Salinas, c’est une joueuse qui a porté très longtemps le maillot de l’équipe de France (de 1993 à 2007), elle a également eu une riche carrière en club, avec notamment deux Coupes d’Europe gagnées."
En l’occurrence la Ligue des champions, en 2002 et 2003 avec le Racing Club de Cannes, club sous les couleurs duquel l’ancienne passeuse a évolué 16 ans, avec à la clé 11 titres nationaux et 10 victoires en Coupe de France. "Quand j’ai découvert par mail la proposition du comité d’organisation, j’ai dit oui tout de suite, commente cette dernière. Le rêve de tout sportif de haut niveau est de disputer les JO. Malheureusement, je n’ai pas pu y accéder pendant ma carrière car l’équipe de France n’avait pas le niveau requis, je vais pouvoir le faire différemment. C’est le Graal d’être capitaine du relais, un honneur énorme ! Je remercie vivement Eric Tanguy d’avoir proposé ma candidature, c’est une belle reconnaissance. Ma fille, qui est née après l’arrêt de ma carrière, n’a pas pu mesurer ce que j’avais fait, là, elle a 11 ans, elle va en prendre davantage conscience, d’autant qu’elle connaît l’importance des valeurs olympiques."
Du Japon, où il entraîne depuis la fin de la dernière olympiade les Panasonic Panthers, actuels leaders du Championnat nippon et récents vainqueurs de la prestigieuse Coupe de l’Empereur, Laurent Tillie explique que lui non plus n’a pas hésité une seconde avant d’accepter la proposition du COJO : "C’était une belle surprise, j’ai tout de suite dit que ça m’intéressait. Pour moi, ça a du sens de représenter la Fédération française de volley en étant capitaine du relais. Je suis très fier d’avoir été retenu, je pense que c’est beaucoup lié au titre olympique de l’équipe de France à Tokyo, mais également à notre parcours pendant les neuf ans que j’ai passés en tant qu’entraîneur. C’est sans doute aussi un clin d’œil à ma carrière, j’ai quand même fait quatre olympiades avec l’équipe de France."
D’une façon différente, il en fera donc une de plus lors de ce relais collectif prévu à Arles le 12 mai, l’ancien coach des Bleus confiant tout de même une inquiétude : "Je suis un peu angoissé parce que j’ai mal au genou, il va falloir que je me penche sur la question pour répondre présent !" Et Karine Salinas ? "J’ai repris le volley en loisir, je fais un peu de golf, mais je vais faire deux-trois petits footings avant pour être en forme, même si c’est assez court comme passage, 8 minutes, avec 23 personnes à mes côtés. Ce qui est certain, c’est que je vais savourer !"
Chaque jour, en plus des relais individuels, un ou deux relais collectifs seront ainsi assurés par 24 personnes issues de ces fédérations (championnes et champions, sportifs du quotidien, bénévoles, arbitres, coachs…) "pour faire rayonner l’énergie du sport et du collectif dans tous les territoires", selon le COJO, qui a laissé le soin aux fédérations en question de choisir les capitaines de ces relais collectifs.
Pour les deux siens, de 8 minutes chacun, prévus à Arles le 12 mai et à Orléans le 10 juillet, la Fédération Française de Volley a opté pour Laurent Tillie (60 ans) et Karine Salinas (50 ans), qui ont tous les deux porté à de multiples reprises le maillot de l’équipe de France (respectivement 406 et 164 sélections).
"Ce sont des choix qui sont apparus évidents, explique Eric Tanguy, président de la FFVolley. Laurent Tillie, outre son parcours remarquable de sportif – joueur, il a fait partie de la première équipe de France qualifiée pour les JO (en 1988) –, a marqué l’histoire de notre discipline en tant qu’entraîneur, avec la médaille d’or à Tokyo ; il est quelque part l’image de la France quand on parle de volley. Quant à Karine Salinas, c’est une joueuse qui a porté très longtemps le maillot de l’équipe de France (de 1993 à 2007), elle a également eu une riche carrière en club, avec notamment deux Coupes d’Europe gagnées."
En l’occurrence la Ligue des champions, en 2002 et 2003 avec le Racing Club de Cannes, club sous les couleurs duquel l’ancienne passeuse a évolué 16 ans, avec à la clé 11 titres nationaux et 10 victoires en Coupe de France. "Quand j’ai découvert par mail la proposition du comité d’organisation, j’ai dit oui tout de suite, commente cette dernière. Le rêve de tout sportif de haut niveau est de disputer les JO. Malheureusement, je n’ai pas pu y accéder pendant ma carrière car l’équipe de France n’avait pas le niveau requis, je vais pouvoir le faire différemment. C’est le Graal d’être capitaine du relais, un honneur énorme ! Je remercie vivement Eric Tanguy d’avoir proposé ma candidature, c’est une belle reconnaissance. Ma fille, qui est née après l’arrêt de ma carrière, n’a pas pu mesurer ce que j’avais fait, là, elle a 11 ans, elle va en prendre davantage conscience, d’autant qu’elle connaît l’importance des valeurs olympiques."
Du Japon, où il entraîne depuis la fin de la dernière olympiade les Panasonic Panthers, actuels leaders du Championnat nippon et récents vainqueurs de la prestigieuse Coupe de l’Empereur, Laurent Tillie explique que lui non plus n’a pas hésité une seconde avant d’accepter la proposition du COJO : "C’était une belle surprise, j’ai tout de suite dit que ça m’intéressait. Pour moi, ça a du sens de représenter la Fédération française de volley en étant capitaine du relais. Je suis très fier d’avoir été retenu, je pense que c’est beaucoup lié au titre olympique de l’équipe de France à Tokyo, mais également à notre parcours pendant les neuf ans que j’ai passés en tant qu’entraîneur. C’est sans doute aussi un clin d’œil à ma carrière, j’ai quand même fait quatre olympiades avec l’équipe de France."
D’une façon différente, il en fera donc une de plus lors de ce relais collectif prévu à Arles le 12 mai, l’ancien coach des Bleus confiant tout de même une inquiétude : "Je suis un peu angoissé parce que j’ai mal au genou, il va falloir que je me penche sur la question pour répondre présent !" Et Karine Salinas ? "J’ai repris le volley en loisir, je fais un peu de golf, mais je vais faire deux-trois petits footings avant pour être en forme, même si c’est assez court comme passage, 8 minutes, avec 23 personnes à mes côtés. Ce qui est certain, c’est que je vais savourer !"