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31/03/2024
Une double ration de Coupe pour Nantes !
Le week-end de Pâques restera à jamais marqué dans l’histoire du volley-ball nantais ! Au lendemain de la victoire en finale de la Coupe de France féminine des Neptunes sur Mulhouse (3-0), Nantes Rezé a à son tour décroché le premier titre de son histoire, vainqueur, lui aussi en trois manches (25-16, 25-22, 26-24), de la finale de la Coupe masculine aux dépens de Montpellier.
Les supporters nantais en ont rêvé, le NRMV l’a fait ! Après les Neptunes samedi, ce sont donc les Boys du NRMV qui, dimanche, dans l'ambiance survoltée de la Halle Carpentier, ont remporté la Coupe de France 2024 au terme d’un match enlevé et maîtrisé de la part des joueurs d’Hubert Henno, qui s'offre son premier titre en tant qu'entraîneur, lui qui a tant gagné quand il était libéro. En un week-end, le volley-ball nantais, qui n’avait jamais remporté de titre, en a mis deux dans son escarcelle, et force est de constater que, tant chez les filles que chez les garçons, la victoire est grandement méritée.
Car si le MHSC a espéré accrocher un quatrième set qui aurait pu changer la face de cette finale, Nantes Rezé a réussi à poser sa patte sur le match, grâce à son homme fort, le Brésilien Chizoba, MVP de la saison régulière de Marmara SpikeLigue et du match, meilleur marqueur avec 19 points (52% en attaque, 2 blocs, 2 aces) et au rendez-vous dans les money-time de chaque set, mais également au talent, visiblement familial, du jeune Mathis Henno, impressionnant pour sa première finale chez les grands (12 points), ou du central François Huetz, plusieurs fois décisif dans la rencontre (8 points dont 4 blocs).
Solides en réception et au bloc/défense, percutants au service, les Nantais n'auront pas laissé tomber beaucoup de ballons au sol, maîtrisant d'entrée l'enjeu du match, historique pour deux équipes qui n'avaient jusqu'ici jamais remporté le trophée (une finale perdue en 2017 pour le club ligérien, deux pour Montpellier en 2008 et 2010).
Le match ne pouvait pas mieux commencer pour le NRMV qui prend d’entrée cinq points d’avance grâce à trois blocs et un ace flottant du passeur Anatole Chaboissant (5-0). Le MHSC est sonné, et s’il parvient à revenir à trois longueurs après un contre plein de malice signé Nicolas Le Goff (14-11), il subit une grosse pression en réception sur une série au service de Chizoba, bonifié notamment par deux blocs de François Huetz, qui permet aux Nantais de creuser un écart définitif (20-12) et de conclure sur un service faute d’Ezequiel Palacios, rentré à la pointe à la place de Dimitar Dimitrov (25-16).
Montpellier réagit et se détache d'entrée de deuxième manche sur le service du jeune Finlandais Luka Marttila (3-6), Nantes Rezé revient à un point après une faute de Nicolas Le Goff (10-11) puis prend les devants après un ace de Chizoba et un énorme bloc de François Huetz sur Nicolas Le Goff (13-12). Le match devient bouillant entre deux formations qui se battent sur tous les ballons, Nantes fait un break sur service Mathis Henno, grâce notamment à un gros bloc de son central brésilien Petrus (20-18), le MHSC réplique au bloc par Amir Tizi Oualou, entré en jeu (21-21), et comme au premier set, c’est le pointu brésilien Chizoba qui fait la différence au service pour permettre au NRMV de refaire le break (24-21) et de conclure sur une attaque au centre de Mathis Henno (25-22).
Car si le MHSC a espéré accrocher un quatrième set qui aurait pu changer la face de cette finale, Nantes Rezé a réussi à poser sa patte sur le match, grâce à son homme fort, le Brésilien Chizoba, MVP de la saison régulière de Marmara SpikeLigue et du match, meilleur marqueur avec 19 points (52% en attaque, 2 blocs, 2 aces) et au rendez-vous dans les money-time de chaque set, mais également au talent, visiblement familial, du jeune Mathis Henno, impressionnant pour sa première finale chez les grands (12 points), ou du central François Huetz, plusieurs fois décisif dans la rencontre (8 points dont 4 blocs).
Solides en réception et au bloc/défense, percutants au service, les Nantais n'auront pas laissé tomber beaucoup de ballons au sol, maîtrisant d'entrée l'enjeu du match, historique pour deux équipes qui n'avaient jusqu'ici jamais remporté le trophée (une finale perdue en 2017 pour le club ligérien, deux pour Montpellier en 2008 et 2010).
Le match ne pouvait pas mieux commencer pour le NRMV qui prend d’entrée cinq points d’avance grâce à trois blocs et un ace flottant du passeur Anatole Chaboissant (5-0). Le MHSC est sonné, et s’il parvient à revenir à trois longueurs après un contre plein de malice signé Nicolas Le Goff (14-11), il subit une grosse pression en réception sur une série au service de Chizoba, bonifié notamment par deux blocs de François Huetz, qui permet aux Nantais de creuser un écart définitif (20-12) et de conclure sur un service faute d’Ezequiel Palacios, rentré à la pointe à la place de Dimitar Dimitrov (25-16).
Montpellier réagit et se détache d'entrée de deuxième manche sur le service du jeune Finlandais Luka Marttila (3-6), Nantes Rezé revient à un point après une faute de Nicolas Le Goff (10-11) puis prend les devants après un ace de Chizoba et un énorme bloc de François Huetz sur Nicolas Le Goff (13-12). Le match devient bouillant entre deux formations qui se battent sur tous les ballons, Nantes fait un break sur service Mathis Henno, grâce notamment à un gros bloc de son central brésilien Petrus (20-18), le MHSC réplique au bloc par Amir Tizi Oualou, entré en jeu (21-21), et comme au premier set, c’est le pointu brésilien Chizoba qui fait la différence au service pour permettre au NRMV de refaire le break (24-21) et de conclure sur une attaque au centre de Mathis Henno (25-22).
Le coup est dur pour Montpellier qui cède le premier break du troisième set après une attaque et un bloc signés du même Mathis Henno (3-1), puis sur une nouvelle série de Chizoba au service (8-5), mais manque l’occasion de repasser devant sur une attaque dehors de Moritz Reichert (12-11), ce que Nicolas Le Goff parvient finalement à faire à la conclusion d’un rallye (13-14). Avance de courte durée, puisque le NRMV enchaîne trois points (16-14).
Une fois de plus, les Héraultais recollent et prennent même l’avantage en entrée de money-time au prix d’une grosse défense bonifiée par Ezequiel Palacios (20-22). Le kop de Montpellier exulte quand Luka Marttila, meilleur marqueur héraultais de la rencontre (15 points, 47% en attaque), offre une première balle de set à son équipe (23-24), que Joris Seddik, entré pour ce point, ne convertit pas (24-24). Chizoba ne tremble pas de son côté pour procurer une balle de match au NRMV (25-24), conclue dans la foulée par un bloc magistral de Tomas Lopez (13 points, sur le match, 67% en attaque, 1 bloc).
Mathis Henno peut alors sauter dans le kop nantais pour s’offrir un bain de foule mérité, les Boys courir aux quatre coins du terrain, avant de recevoir des mains d’Eric Tanguy, président de la FFVolley, ce trophée historique qui leur garantit une place en Coupe de la CEV la saison prochaine. Le NRMV va cependant vite devoir retomber sur terre avec un match 2 de son quart de finale de Marmara SpikeLigue mercredi à Saint-Nazaire, vainqueur 3-1 du match aller mardi dernier à La Trocardière. Le sport de haut niveau est un éternel recommencement...
Les réactions :
Hubert Henno, entraîneur de Nantes Rezé : "C’est vraiment différent de remporter un titre comme entraîneur, par rapport à ce que j’ai connu comme joueur, parce que tu intériorises tout, tu ne peux pas contrôler les choses, c’est super dur. Mais j’avais confiance en mes joueurs, parce ce que ce sont des guerriers, des battants, je savais qu’après le match contre Saint-Nazaire (défaite 3-1 mardi dernier à domicile lors du match 1 des quarts de finale de Marmara SpikeLigue), ils allaient rebondir, ce n’est peut-être pas plus mal d’ailleurs qu’on ait perdu contre Saint-Nazaire. Ma seule interrogation était de savoir s’ils allaient être capables de le faire dans un contexte que certains ne connaissaient pas, ils l’ont très bien appréhendé. C’est génial, j’ai eu la chance en tant que joueur de beaucoup gagner, comme entraîneur, je veux aussi remporter des trophées, je suis content de l’avoir fait. C’est important de marquer l’histoire du club, j’ai connu ça à Tours quand le club a gagné sa première Coupe de France, derrière, ils ont fait en sorte de pouvoir continuer, c’est ce que je souhaite au NRMV, parce que ce n’est pas facile, il y a de la concurrence à Nantes. La manière est un plus, les joueurs ont été très bons, je leur avais dit qu’une finale, ça se jouait tête froide et corps chaud, c’est ce qu’ils ont fait. Dans le troisième set où c’était un peu compliqué, ils devenaient un peu fatigués, Tanguy (Lemeur) est arrivé, il a fait une défense, « Chizo » a été présent dans les money-time, c’est une vraie victoire d’équipe. Ce trophée ne peut nous amener que de la confiance pour la suite, on sait aussi qu’on devient l’équipe à battre."
Anatole Chaboissant, passeur de Nantes Rezé : "Ça n’a pas été un match facile, Montpellier est une très bonne équipe, on avait perdu 3-2 chez eux une semaine plus tôt, mais on est venus avec une grosse envie de gagner et de ramener ce premier titre à Nantes, qui rentre dans l’histoire, c’est exceptionnel, d’autant que les filles ont aussi gagné hier, ce n’est que du plaisir. Après le dernier point, c’est une explosion de joie de voir que le match est terminé et qu’on remporte cette Coupe de France, c’est juste incroyable, on ne peut être que fiers de nous. A titre personnel, c’est mon premier titre après seulement deux ans dans ce club, on va en profiter jusqu’à demain. On sait qu’on est une équipe capable de tout, du meilleur comme du pire, mais je pense que ce match va nous mettre en confiance pour la suite des playoffs, dès mercredi, il va falloir retrouver ce niveau à chaque match."
François Huetz, central de Nantes Rezé : "On a très bien joué, merci aux supporters qui sont venus et bravo à Montpellier qui a fait un bon match. Je ne réalise pas trop, mais je suis très content qu’on ait gagné, pour la ville, pour le club, pour les supporters et pour nous aussi. Je suis content de mon match aussi, j’aurais pu faire un peu mieux à certains moments, mais globalement, je pense avoir fait un bon match. Maintenant, il faut tout de suite switcher vers le Championnat avec un match mercredi à Saint-Nazaire, il faut y aller à fond."
Loïc Le Marrec, entraîneur de Montpellier : "On n’a pas pris le match par le bon bout, avec une entame catastrophique, on a tout de suite pris l’eau, je ne sais pas si on a été submergés par l’émotion, la pression, le contexte, mais pendant un set trois quarts, on passe clairement à côté de l’événement. On pourrait trouver un milliard d’excuses, mais Nantes a vraiment très bien joué, ils ne nous ont rien donné, les seuls moments où on était proches de faire une petite différence, ils ne nous ont jamais lâchés et ont réussi à fermer, notamment dans le dernier set, au meilleur des moments. Ils ont été très performants en réception, en défense, leur bloc/défense était bien en place, nous, on a peiné offensivement, mais c’était aussi dû à notre réception qui a été un peu moins performante que d’habitude. A ce niveau-là, ça ne pardonne pas."
Nicolas Le Goff, central de Montpellier : "Nantes était au-dessus aujourd’hui, il n’y a rien à dire et nous, on a sous-joué. On s’est mis dans le dur direct au premier set, ils ont beaucoup mieux géré l’enjeu de la pression que nous, c’est clair, il nous a manqué de tout, de mieux jouer. On regrette plusieurs points, je pense que c’est un match qui va générer beaucoup de frustration, mais ça fait partie du sport."