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Photo : Nantes Media / LNV
28/03/2024
François Huetz : « J’ai envie de cette Coupe »
Nantes Rezé dispute dimanche face à Montpellier la deuxième finale de Coupe de France de son histoire. Un rendez-vous que le NRMV, en quête d’un premier titre national, ne veut pas manquer, ce que confirme son central François Huetz (23 ans), qui achève sa troisième saison au club.
Nantes Rezé a perdu mardi soir à domicile son premier match des playoffs contre Saint-Nazaire (3-1), la finale de la Coupe de France était-elle déjà dans les têtes ?
J’ai un peu du mal à être objectif sur l’analyse de cette rencontre. On savait qu’on redémarrait un championnat avec ce premier match des playoffs, Saint-Nazaire a fait un très bon match et nous, on n’a commencé à jouer qu’à partir du troisième set. Le quatrième, je n’arrive pas à comprendre comment on a fait pour le perdre, compte tenu de l’avance qu’on avait, il va falloir bien analyser à la vidéo ce qui n’a pas marché. Maintenant, il faut complètement switcher vers la finale de dimanche, si on garde le match de mardi en tête au moment d’aborder ce rendez-vous capital, on ne va pas aller bien loin. On sait l’importance de cette finale, on joue pour un titre, il va falloir tout donner.
Que représente une finale de Coupe de France pour toi ?
C’est énorme, j’ai la chance de jouer dans cette équipe et qu’on ait réussi à se hisser en finale, on a tous envie de gagner la compétition, à la fois pour le club qui le mérite, mais aussi pour le groupe. Pour l’instant, on fait une bonne saison, mais si on perd la Coupe et qu’on sort en quarts de finale du Championnat contre Saint-Nazaire, ça n’aura servi à rien, on n’aura rien gagné. La vraie saison commence maintenant, on sait que c’est sur ces matchs importants qu’on nous attend pour performer.
Quelles sont vos forces cette saison et que va-t-il falloir pour contrarier Montpellier dimanche ?
On a un très bon pointu (le Brésilien Chizoba, MVP de la saison pour la seconde fois de suite), une réception très stable et un bon bloc/défense, on est une équipe assez complète. Face à Montpellier, on sait qu’une des clés sera notre service, parce qu’ils ont de bons centraux, si on arrive à les sortir du plan de jeu, ça nous facilitera la tâche. Il faudra aussi être intelligents sur les phases de reconstruction et sur les balles hautes quand leur bloc sera en place, je pense qu’on a les atouts pour gagner, mais eux aussi.
Que gardez-vous des deux matchs que vous avez joués contre Montpellier cette saison en Marmara SpikeLigue ?
Le premier match de la saison, on gagne 3-0 à la maison, mais ils n’avaient pas encore tout leur effectif, et samedi dernier, on a perdu 3-2 chez eux, mais c’était un match sans enjeu pour nous car on était assurés de terminer deuxièmes. Hubert (Henno, l’entraîneur) a fait tourner, tandis que chez eux, ils n’avaient pas Nicolas Le Goff, donc c’est difficile d’en tirer des conclusions.
Sentez-vous la ferveur des supporters derrière vous avant la finale ?
Oui, clairement. On a la chance à Nantes d’avoir une très belle salle qui peut accueillir plus de 4 000 personnes, on l’a remplie plusieurs fois cette saison, c’est vraiment cool d’avoir réussi à fidéliser ses supporters qui sont revenus nous voir jouer, c’est une force. On sent bien une attente du public et du club pour cette Coupe, mais on n’a pas besoin de ça, parce que nous-mêmes, en tant que joueurs, on veut gagner ce match, c’est important dans une carrière de remporter des trophées. Et on a tous très envie de rendre au club et aux supporters ce qu’ils nous ont donné depuis des années, pour ma part, ça fait maintenant trois saisons que je suis ici, j’ai envie de titre.
J’ai un peu du mal à être objectif sur l’analyse de cette rencontre. On savait qu’on redémarrait un championnat avec ce premier match des playoffs, Saint-Nazaire a fait un très bon match et nous, on n’a commencé à jouer qu’à partir du troisième set. Le quatrième, je n’arrive pas à comprendre comment on a fait pour le perdre, compte tenu de l’avance qu’on avait, il va falloir bien analyser à la vidéo ce qui n’a pas marché. Maintenant, il faut complètement switcher vers la finale de dimanche, si on garde le match de mardi en tête au moment d’aborder ce rendez-vous capital, on ne va pas aller bien loin. On sait l’importance de cette finale, on joue pour un titre, il va falloir tout donner.
Que représente une finale de Coupe de France pour toi ?
C’est énorme, j’ai la chance de jouer dans cette équipe et qu’on ait réussi à se hisser en finale, on a tous envie de gagner la compétition, à la fois pour le club qui le mérite, mais aussi pour le groupe. Pour l’instant, on fait une bonne saison, mais si on perd la Coupe et qu’on sort en quarts de finale du Championnat contre Saint-Nazaire, ça n’aura servi à rien, on n’aura rien gagné. La vraie saison commence maintenant, on sait que c’est sur ces matchs importants qu’on nous attend pour performer.
Quelles sont vos forces cette saison et que va-t-il falloir pour contrarier Montpellier dimanche ?
On a un très bon pointu (le Brésilien Chizoba, MVP de la saison pour la seconde fois de suite), une réception très stable et un bon bloc/défense, on est une équipe assez complète. Face à Montpellier, on sait qu’une des clés sera notre service, parce qu’ils ont de bons centraux, si on arrive à les sortir du plan de jeu, ça nous facilitera la tâche. Il faudra aussi être intelligents sur les phases de reconstruction et sur les balles hautes quand leur bloc sera en place, je pense qu’on a les atouts pour gagner, mais eux aussi.
Que gardez-vous des deux matchs que vous avez joués contre Montpellier cette saison en Marmara SpikeLigue ?
Le premier match de la saison, on gagne 3-0 à la maison, mais ils n’avaient pas encore tout leur effectif, et samedi dernier, on a perdu 3-2 chez eux, mais c’était un match sans enjeu pour nous car on était assurés de terminer deuxièmes. Hubert (Henno, l’entraîneur) a fait tourner, tandis que chez eux, ils n’avaient pas Nicolas Le Goff, donc c’est difficile d’en tirer des conclusions.
Sentez-vous la ferveur des supporters derrière vous avant la finale ?
Oui, clairement. On a la chance à Nantes d’avoir une très belle salle qui peut accueillir plus de 4 000 personnes, on l’a remplie plusieurs fois cette saison, c’est vraiment cool d’avoir réussi à fidéliser ses supporters qui sont revenus nous voir jouer, c’est une force. On sent bien une attente du public et du club pour cette Coupe, mais on n’a pas besoin de ça, parce que nous-mêmes, en tant que joueurs, on veut gagner ce match, c’est important dans une carrière de remporter des trophées. Et on a tous très envie de rendre au club et aux supporters ce qu’ils nous ont donné depuis des années, pour ma part, ça fait maintenant trois saisons que je suis ici, j’ai envie de titre.
"Une super expérience en équipe de France"
Les Neptunes de Nantes auront joué la veille contre Mulhouse la finale féminine, on imagine que ça vous tient aussi à cœur de décrocher les deux trophées ?
C’est sûr que si les deux équipes pouvaient gagner, ce serait top, historique pour les deux clubs qui n’ont jamais remporté la Coupe de France, mais aussi pour la ville et le sport nantais.
A titre personnel, quel regard portes-tu sur ta saison ?
J’ai eu un peu de mal au début, je n’avais pas trop de temps de jeu, mais au fur et à mesure, j’ai réussi à retrouver ma place sur le terrain, je suis très content de ça, je pense que j’ai réussi à progresser dans tous les domaines. C’est seulement la deuxième saison que j’ai changé de poste et que je joue central, j’ai forcément encore une marge de progression importante, mais je sens tous les jours que ça va dans le bon sens.
Peux-tu nous rappeler comment ce changement de poste s’est décidé ?
Ça s’est fait assez naturellement. A début, j’avais signé en tant que réceptionneur/attaquant, mais il y a eu une semaine où on a eu deux blessés au centre, j’ai alors joué à ce poste pour dépanner et il se trouve que j’ai fait un très bon match, ce qui m’a poussé à me poser des questions. C’était mon poste quand j’étais plus jeune, je me suis dit que ça valait peut-être le coup de tenter d’y revenir et que j’avais peut-être plus de potentiel et d’avenir au centre. J’en ai parlé avec Hubert qui s’est montré favorable à ce changement, il en a à son tour parlé aux dirigeants qui ont accepté de me faire confiance, et depuis le début de la saison dernière, j’évolue comme central. Il a fallu se réadapter, être patient, mais je pense que le pari est réussi et que j'ai bien rendu au club et au coach la confiance qu’ils m’ont donnée.
Tu vas affronter Nicolas Le Goff, qui est une référence à ce poste, titulaire en équipe de France depuis des années, quel est ton regard sur lui ?
C’est un joueur vraiment complet, à la fois très bon bloqueur et très performant en attaque, ça va être un sacré client ! Il faudra forcément faire particulièrement attention à lui.
A propos d’équipe de France, tu as été appelé l’année dernière lors de la poule de Volleyball Nations League à Orléans, que gardes-tu de cette expérience ?
C’était vraiment sympa. Ça m’est un peu tombé dessus, parce que je m’entraînais alors avec les A’ à Montpellier, quand le manager, Arnaud Josserand, m’avait appelé pour me dire que le coach (Andrea Giani) voulait me voir à Orléans. Le lendemain, j’arrivais là-bas et trois jours après, je participais à mon premier match en équipe de France ! C’était une super expérience, j’ai pu m’entraîner avec des joueurs de très haut niveau et m’imprégner de ce contexte international qui est forcément lui aussi de très haut niveau, ça donne envie de progresser pour réitérer ce genre d’expérience à l’avenir.
Dès cette saison ?
Honnêtement, je ne sais pas. Je sais que le coach veut s’appuyer sur un groupe resserré pour la VNL puis les JO, il y a des centraux qui font une très bonne saison, comme Moussé (Gueye) en Pologne, Barth (Chinenyeze) et Nico (Le Goff), donc je ne me fais pas de faux espoirs, on verra bien comment ça se passe.
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