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16/09/2023
Benjamin Toniutti : « Très frustrant »
Comme tous ses partenaires, le capitaine Benjamin Toniutti avait du mal à cacher sa déception après la défaite de l’équipe de France face à la Slovénie (3-2) lors de la « petite finale » de l’EuroVolley 2023.
Que dit le capitaine des Bleus après cette défaite ?
On n’a pas commencé le match comme il fallait, on a été un peu attentistes contre une équipe de Slovénie qui joue avec ses tripes et ne te laisse pas passer. On a bien réagi dans les troisième et quatrième sets, mais dans le tie-break, on a trois contre-attaques au début pour créer un peu l’écart, on ne les convertit pas et derrière, on le paie, eux prennent des risques au service, Mozic sert une bombe sur la ligne à 115 km/h, c’est frustrant de terminer comme ça. On est déçus parce qu’on avait tous à cœur de ramener une médaille. Il faudra que tous, individuellement, on fasse un état des lieux pour savoir ce qui a péché, et collectivement, il faudra mieux jouer. On a bien joué par moments, mais parfois trop par séquences. Et dans le volley de très haut niveau, contre des équipes qui sont tout en haut, c’est dur de gagner dans ces conditions. C’est toute cette réflexion qu’il faudra avoir au cours de l’année jusqu’aux Jeux de Paris 2024.
Il faudra aussi réfléchir à la meilleure préparation possible ?
Il faudra surtout voir comment arriver à cette préparation. Pendant l’année, on évolue tous dans des championnats très relevés, on joue beaucoup de matchs, donc il faudra que chaque joueur arrive à cette préparation dans les meilleures conditions physiques possible. Là, on a eu du temps pour se préparer à cet Euro, ce n’est pas un manque de temps qui nous a handicapés, c’est plus le fait qu’on a eu des joueurs qui ont eu des états de forme un peu différents, ça a toujours été compliqué de s’entraîner.
Il n’a pas manqué grand-chose, par exemple, pour qu’Earvin Ngapeth soit à 100% ? Il a fait un match plein ce soir…
Il a mis tout en place pour revenir du mieux possible, il a vraiment travaillé dur pendant toute la préparation. On sait que c’est un joueur décisif et important pour nous, ce soir, il a répondu présent dans le caractère, dans l’attitude, la joie de vivre sur le terrain, la décontraction. Maintenant, toute l’équipe de France ne doit pas reposer que sur lui, il ne faut pas qu’il se mette trop de pression par rapport à ça, il faut que nous tous, individuellement, on soit également présents. On a de bons joueurs qui jouent dans de grands clubs, font des grandes saisons, il faut que tout le monde soit prêt.
On n’a pas commencé le match comme il fallait, on a été un peu attentistes contre une équipe de Slovénie qui joue avec ses tripes et ne te laisse pas passer. On a bien réagi dans les troisième et quatrième sets, mais dans le tie-break, on a trois contre-attaques au début pour créer un peu l’écart, on ne les convertit pas et derrière, on le paie, eux prennent des risques au service, Mozic sert une bombe sur la ligne à 115 km/h, c’est frustrant de terminer comme ça. On est déçus parce qu’on avait tous à cœur de ramener une médaille. Il faudra que tous, individuellement, on fasse un état des lieux pour savoir ce qui a péché, et collectivement, il faudra mieux jouer. On a bien joué par moments, mais parfois trop par séquences. Et dans le volley de très haut niveau, contre des équipes qui sont tout en haut, c’est dur de gagner dans ces conditions. C’est toute cette réflexion qu’il faudra avoir au cours de l’année jusqu’aux Jeux de Paris 2024.
Il faudra aussi réfléchir à la meilleure préparation possible ?
Il faudra surtout voir comment arriver à cette préparation. Pendant l’année, on évolue tous dans des championnats très relevés, on joue beaucoup de matchs, donc il faudra que chaque joueur arrive à cette préparation dans les meilleures conditions physiques possible. Là, on a eu du temps pour se préparer à cet Euro, ce n’est pas un manque de temps qui nous a handicapés, c’est plus le fait qu’on a eu des joueurs qui ont eu des états de forme un peu différents, ça a toujours été compliqué de s’entraîner.
Il n’a pas manqué grand-chose, par exemple, pour qu’Earvin Ngapeth soit à 100% ? Il a fait un match plein ce soir…
Il a mis tout en place pour revenir du mieux possible, il a vraiment travaillé dur pendant toute la préparation. On sait que c’est un joueur décisif et important pour nous, ce soir, il a répondu présent dans le caractère, dans l’attitude, la joie de vivre sur le terrain, la décontraction. Maintenant, toute l’équipe de France ne doit pas reposer que sur lui, il ne faut pas qu’il se mette trop de pression par rapport à ça, il faut que nous tous, individuellement, on soit également présents. On a de bons joueurs qui jouent dans de grands clubs, font des grandes saisons, il faut que tout le monde soit prêt.
Contrairement à d’autres matchs pour la médaille de bronze que vous aviez joués auparavant, on vous a sentis cette fois plus impliqués, y avait-il des choses différentes ?
Déjà, on a eu un jour hier pour digérer notre défaite contre l’Italie, alors qu’en 2014 (Championnat du monde) et 2019 (Championnat d’Europe), on avait joué le lendemain de la demi-finale, ça avait été très compliqué de se remobiliser après deux défaites 3-2 à l’arrach’. Là, on était vraiment très déterminés, on a eu cette force de revenir dans le match, c’est un point positif qu’il faudra garder, mais il faut qu’on arrive à avoir un volume de jeu plus important plus longtemps.
Déjà, on a eu un jour hier pour digérer notre défaite contre l’Italie, alors qu’en 2014 (Championnat du monde) et 2019 (Championnat d’Europe), on avait joué le lendemain de la demi-finale, ça avait été très compliqué de se remobiliser après deux défaites 3-2 à l’arrach’. Là, on était vraiment très déterminés, on a eu cette force de revenir dans le match, c’est un point positif qu’il faudra garder, mais il faut qu’on arrive à avoir un volume de jeu plus important plus longtemps.
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