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Photo : Jean-Marie Hervio
05/09/2023
EuroVolley : Les Bleus sérieux et premiers
Au lendemain de sa défaite face à la Roumanie, l’équipe de France masculine a achevé mardi la phase de poules de l’EuroVolley 2023 par une victoire 3-0 à Tel-Aviv contre la Grèce (25-19, 25-22, 25-17) qui lui permet de terminer en tête de la poule D. Place aux huitièmes de finale, vendredi ou samedi, face à la Bulgarie, chez elle à Varna (Bulgarie).
Une victoire qui fait du bien ! Surprise lundi par la Roumanie (défaite 3-1), l’équipe de France était attendue au tournant mardi à la Shlomo Arena de Tel-Aviv pour son dernier match de la poule D face à des Grecs qui n’avaient plus rien à perdre ni à gagner, car déjà écartés de la course aux huitièmes de finale.
Dans un six de départ « type » - compte tenu des blessures et états de forme des uns et des autres -, avec les retours d'entrée de Jean Patry, Antoine Brizard, Nicolas Le Goff, Barthélémy Chinenyeze, Timothée Carle et Yacine Louati, les Bleus ont affiché un visage sérieux et concentré tout au long de trois sets bien maîtrisés.
Les hommes d’Andrea Giani ont ainsi beaucoup mieux servi que la veille (16 fautes tout de même), ce qui leur a permis de mettre davantage en difficulté la réception adverse et de mieux placer leur bloc, tout se montrant plus efficaces en attaque, grâce notamment à un Timothée Carle une nouvelle fois très percutant (16 points, meilleur marqueur de la rencontre).
Ils ont ainsi fait la course en tête d’entrée de première manche (10-6), avantage conservé et même creusé dans le money-time (25-21), avant de connaître leur seule frayeur du match au début de la deuxième, lorsque les partenaires du pointu hellène Dimitrios Mouchlias (11 points) ont créé un petit écart (4-7). Ecart aussitôt annihilé (9-8) sur une bonne série au service d’Antoine Brizard (dont 2 aces). Les champions olympiques vont enchaîner en faisant le break (13-9), avant de conclure le set sur un service grec dehors (25-22).
La suite sera plus facile pour des Bleus qui vont monter en puissance au bloc sur le troisième set (6 blocs pour 10 en tout) et très vite prendre le large (9-4, 21-12) pour finalement s'imposer sur leur deuxième balle de match (25-17). Une victoire rassurante qui permet à la France d’achever la première phase de l'EuroVolley sur un bilan satisfaisant de quatre victoires pour une défaite et avec la première place de la poule D.
Cette première place est synonyme de huitième de finale, vendredi ou samedi, contre le quatrième de la poule B, en l'occurrence la Bulgarie, un match qui s'annonce bouillant, puisque cette dernière évoluera devant son toujours (très) chaud public, à Varna, sur les bords de la Mer Noire.
Les réactions :
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "On a pris une bonne claque hier, on s’est parlé, on avait tous envie de rejouer vite et de faire ce qu’il fallait pour oublier ce match et repartir dans une dynamique positive, c’est ce qu’on a réussi à faire aujourd’hui. On a tous monté un peu le curseur, fait un peu moins de fautes, on a été sérieux de bout en bout, notamment quand ils ont mieux joué, on a su rester concentrés. On ne se rend peut-être pas bien compte quand on regarde les matchs à la télé, mais ces rencontres de poule contre des équipes moins prestigieuses que celles qu’on a l’habitude de jouer, avec en plus pas grand monde dans les tribunes, sont parfois difficiles à négocier. On démarre maintenant une compétition complètement différente, on reste sur une mauvaise expérience au dernier Euro (élimination en huitièmes de finale face à la République tchèque), il va falloir passer dans un mode beaucoup plus agressif, parce qu’on n’a plus le droit à l’erreur, il faut qu’on soit sûrs de notre force et qu’on avance en équipe."
Jean Patry, pointu de l’équipe de France : "Cette victoire fait du bien, il fallait absolument qu’on ait une réaction après le match d’hier, on l’a eue au niveau du résultat et par moments dans le jeu, en étant leaders, en étant meneurs, en imposant notre rythme. Incontestablement, il y a eu une réaction, maintenant, il y a encore des choses à régler, notamment au niveau de l’état d’esprit qu’on met quand on rentre sur le terrain. Je pense que la phase qui arrive nous correspond un peu plus, on sait peut-être moins bien gérer les matchs où on est très largement favoris, alors que dans l’adversité, on développe mieux notre état d’esprit. Cette adversité va être plus présente à partir de maintenant, j’espère que notre équipe va se retrouver."
Dans un six de départ « type » - compte tenu des blessures et états de forme des uns et des autres -, avec les retours d'entrée de Jean Patry, Antoine Brizard, Nicolas Le Goff, Barthélémy Chinenyeze, Timothée Carle et Yacine Louati, les Bleus ont affiché un visage sérieux et concentré tout au long de trois sets bien maîtrisés.
Les hommes d’Andrea Giani ont ainsi beaucoup mieux servi que la veille (16 fautes tout de même), ce qui leur a permis de mettre davantage en difficulté la réception adverse et de mieux placer leur bloc, tout se montrant plus efficaces en attaque, grâce notamment à un Timothée Carle une nouvelle fois très percutant (16 points, meilleur marqueur de la rencontre).
Ils ont ainsi fait la course en tête d’entrée de première manche (10-6), avantage conservé et même creusé dans le money-time (25-21), avant de connaître leur seule frayeur du match au début de la deuxième, lorsque les partenaires du pointu hellène Dimitrios Mouchlias (11 points) ont créé un petit écart (4-7). Ecart aussitôt annihilé (9-8) sur une bonne série au service d’Antoine Brizard (dont 2 aces). Les champions olympiques vont enchaîner en faisant le break (13-9), avant de conclure le set sur un service grec dehors (25-22).
La suite sera plus facile pour des Bleus qui vont monter en puissance au bloc sur le troisième set (6 blocs pour 10 en tout) et très vite prendre le large (9-4, 21-12) pour finalement s'imposer sur leur deuxième balle de match (25-17). Une victoire rassurante qui permet à la France d’achever la première phase de l'EuroVolley sur un bilan satisfaisant de quatre victoires pour une défaite et avec la première place de la poule D.
Cette première place est synonyme de huitième de finale, vendredi ou samedi, contre le quatrième de la poule B, en l'occurrence la Bulgarie, un match qui s'annonce bouillant, puisque cette dernière évoluera devant son toujours (très) chaud public, à Varna, sur les bords de la Mer Noire.
Les réactions :
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "On a pris une bonne claque hier, on s’est parlé, on avait tous envie de rejouer vite et de faire ce qu’il fallait pour oublier ce match et repartir dans une dynamique positive, c’est ce qu’on a réussi à faire aujourd’hui. On a tous monté un peu le curseur, fait un peu moins de fautes, on a été sérieux de bout en bout, notamment quand ils ont mieux joué, on a su rester concentrés. On ne se rend peut-être pas bien compte quand on regarde les matchs à la télé, mais ces rencontres de poule contre des équipes moins prestigieuses que celles qu’on a l’habitude de jouer, avec en plus pas grand monde dans les tribunes, sont parfois difficiles à négocier. On démarre maintenant une compétition complètement différente, on reste sur une mauvaise expérience au dernier Euro (élimination en huitièmes de finale face à la République tchèque), il va falloir passer dans un mode beaucoup plus agressif, parce qu’on n’a plus le droit à l’erreur, il faut qu’on soit sûrs de notre force et qu’on avance en équipe."
Jean Patry, pointu de l’équipe de France : "Cette victoire fait du bien, il fallait absolument qu’on ait une réaction après le match d’hier, on l’a eue au niveau du résultat et par moments dans le jeu, en étant leaders, en étant meneurs, en imposant notre rythme. Incontestablement, il y a eu une réaction, maintenant, il y a encore des choses à régler, notamment au niveau de l’état d’esprit qu’on met quand on rentre sur le terrain. Je pense que la phase qui arrive nous correspond un peu plus, on sait peut-être moins bien gérer les matchs où on est très largement favoris, alors que dans l’adversité, on développe mieux notre état d’esprit. Cette adversité va être plus présente à partir de maintenant, j’espère que notre équipe va se retrouver."
Les 14 joueurs retenus pour l'EuroVolley 2023 (entre parenthèses, clubs de la saison 2023/2024) :
Libero : Jénia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg, RUS)
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel, POL), Antoine Brizard (Piacenza, ITA)
Pointus : Jean Patry (Jastrzebski Wegiel, POL), Stephen Boyer (Rzeszow, POL)
Réceptionneurs-attaquants : Kévin Tillie (Varsovie, POL), Trévor Clévenot (Zawiercie, POL), Yacine Louati (Rzeszow, POL), Timothée Carle (Berlin, ALL), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara, TUR)
Centraux : Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson, FRA), Daryl Bultor (Saint-Jean d'Illac, FRA), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova, ITA), Nicolas Le Goff (Montpellier, FRA)
Le staff : Andrea Giani (entraineur), Roberto Ciamarra (entraîneur adjoint), Loïc Geiler (entraineur adjoint), Pascal Foussard (manager), Josselin Laffond (médecin), Sébastien Viau et Romain Raulet-Orfanotti (kinés), Laurent Lecina (préparateur physique), Paolo Perrone et Valentin Routeau (statisticiens)
Programme et résultats :
Poule D, Tel Aviv (Israël)
Mercredi 30 août : Turquie /France 0-3 (20-25, 28-30, 25-27) Les stats
Jeudi 31 août : France/Portugal 3-1 (25-21, 25-27, 25-19, 25-15) Les stats
Samedi 2 septembre : Israël/France 0-3 (21-25, 27-29, 17-25) Les stats
Lundi 4 septembre : France/Roumanie 1-3 (23-25, 25-16, 18-25, 21-25) Les stats
Mardi 5 septembre : Grèce/France 0-3 (19-25, 22-25, 17-25) Les stats
Huitièmes de finale à Varna (Bulgarie) :
Vendredi 8 septembre (19h30, heure française) : France/Bulgarie
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