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29/08/2023
EuroVolley : Les Bleues sortent la tête haute
L’équipe de France féminine s’est inclinée mardi soir à Florence en quarts de finale de l’EuroVolley 2023 face à l’Italie tenante du titre, non sans être parvenue à l’accrocher dans le deuxième set (25-14, 29-27, 25-13). Les Bleues quittent la compétition avec le sentiment du devoir accompli et de belles promesses en vue des Jeux Olympiques 2024.
Comme il y a deux ans en Serbie, l’équipe de France quitte l’EuroVolley aux portes des demi-finales, battue par une formation italienne qui lui était indiscutablement supérieure, mais qu’elle aura réussi à inquiéter le temps d’un set, se procurant même deux opportunités de revenir à une manche partout, ce qu’aucun adversaire des championnes d’Europe en titre n’était jusqu’ici parvenu à faire. Ce set perdu laissera sans doute des regrets aux joueuses d’Emile Rousseaux, le match moins, tant les Transalpines auront mérité leur victoire, la septième de suite sans perdre un set dans la compétition, qui va leur permettre de s’envoler pour Bruxelles, où elles affronteront le vainqueur de Pologne/Turquie vendredi en demi-finale.
D’entrée de jeu, dans un Palazzo Wanny de Florence chaud bouillant, les partenaires d’Héléna Cazaute ont été étouffées (0-7), victimes de l’immense (2,02 m) pointue d’origine russe Ekaterina Antropova (14 points en tout), mais surtout du bloc italien, qui aura fait très mal aux attaquantes françaises (15 blocs en tout, dont 6 pour Antropova et 4 pour la centrale Anna Danesi), avec seulement 28% d’efficacité offensive côté tricolore Le premier set aura ainsi été à sens unique (14-25), avec des Italiennes jamais inquiétées et des Bleues sans solution, poussant Emile Rousseaux à rapidement procéder à ses premiers changements, avec les entrées d’Halimatou Bah et d’Eva Elouga aux places d’Amélie Rotar et de Christina Bauer.
Des entrées qui vont peu à peu s’avérer précieuses, avec un changement de décor dans la deuxième manche et des Françaises qui s’enhardissent, au point de mener de trois points (16-13), sous la houlette de Lucille Gicquel (12 points), encore performante sur quelques séries au service, et d’un bloc parvenu à contrer la puissance de feu adverse. L’entrée en jeu de Paola Egonu permet à l’Italie de revenir au contact (20-20), avant un money-time irrespirable qui voit les Tricolores se créer deux balles de set, et presque trois, mais le « challenge » vient au secours des joueuses de Davide Mazzanti sur une attaque d’Halimatou Bah qui touche la mire, offrant une troisième balle de set aux Transalpines, convertie (27-29) au bloc par la solide Elena Pietrini (13 points).
La perte de ce set et la fatigue accumulée font mal aux Françaises, décrochées d’entrée de troisième manche (3-10) et qui finissent logiquement par céder face à la deuxième nation mondiale (13-25). L’Italie est donc toujours en course pour défendre son titre, les Bleues vont de leur côté rentrer à la maison au terme d’un été qui les aura vu remplir leurs objectifs élevés, à savoir une victoire en Challenger Cup, synonyme de participation à la Volleyball Nations League en 2024, et ce deuxième quart de finale consécutif européen. De bon agure en vue de l'été 2024, qui verra l'équipe de France, pour la première fois de son histoire, disputer la VNL et les Jeux Olympiques !
Les réactions :
Amandine Giardino, libéro de l'équipe de France : "Le sentiment à chaud, c'est la déception, on savait que sur le papier, elles étaient meilleures que nous, mais on voulait faire une bonne prestation, ce qui a été le cas, pendant le deuxième set qui a été bon. L'autre sentiment, c'est la nostalgie, parce que l'été est fini, il a été dense, on a commencé le 4 mai, on est quasiment début septembre, on a eu des objectifs élévés tout l'été, on a réussi à se qualifier pour la VNL et à refaire un quart de finale du Championnat d'Europe. Maintenant, on n'a pas le luxe d'avoir 14 joueuses exceptionnelles comme l'Italie, du coup, on a souvent joué avec la même équipe, ce qui a engendré pas mal de fatigue accumulée. Malgré ça, on est tout le temps restées solidaires, les filles qui sont entrées ont tout le temps apporté, ce groupe est exceptionnel. Donc on pleure aussi parce qu'on ne va plus se voir. Mais on a coché toutes les cases de notre été, même si, on aurait aimé prendre ce deuxième set, peut-être qu'à 1-1, elles auraient douté, mais c'est une équipe qui a beaucoup plus d'expérience que nous, elles ont l'habitude de ces moments et de jouer contre de grandes équipes tous les week-ends, elles ne tremblent pas. L'année prochaine, on va jouer la VNL, on aura beaucoup de matchs comme ça, puis les JO, donc on va nous aussi prendre de l'expérience. Mais, ça restera un été mémorable et jouer un tel match devant un public de passionnés, c'est vraiment une chance."
Félix André, entraîneur adjoint de l'équipe de France : "Je suis un peu mitigé, on loupe complètement notre entame, dépassés par l'événement, avec un 7-0 qui nous pénalise sur le premier set. Derrière, pendant la fin de premier set puis tout le deuxième, on fait complètement jeu égal avec elles, on joue même parfois très bien avec des vertus de combativité et de résilience qui font partie des valeurs qu'on souhaite pour ce groupe. Le troisième set, on retombe un peu dans nos travers de début de match, on craque sur la réception. Maintenant, on ne peut pas avoir de regrets sur le fait qu'on n'a pas été au bout de nous-mêmes. A l'arrivée, l'été aura été largement positif, cet Euro réussi a été la confirmation de tout ce qu'on a fait avant, on peut être fiers de nous tous."
D’entrée de jeu, dans un Palazzo Wanny de Florence chaud bouillant, les partenaires d’Héléna Cazaute ont été étouffées (0-7), victimes de l’immense (2,02 m) pointue d’origine russe Ekaterina Antropova (14 points en tout), mais surtout du bloc italien, qui aura fait très mal aux attaquantes françaises (15 blocs en tout, dont 6 pour Antropova et 4 pour la centrale Anna Danesi), avec seulement 28% d’efficacité offensive côté tricolore Le premier set aura ainsi été à sens unique (14-25), avec des Italiennes jamais inquiétées et des Bleues sans solution, poussant Emile Rousseaux à rapidement procéder à ses premiers changements, avec les entrées d’Halimatou Bah et d’Eva Elouga aux places d’Amélie Rotar et de Christina Bauer.
Des entrées qui vont peu à peu s’avérer précieuses, avec un changement de décor dans la deuxième manche et des Françaises qui s’enhardissent, au point de mener de trois points (16-13), sous la houlette de Lucille Gicquel (12 points), encore performante sur quelques séries au service, et d’un bloc parvenu à contrer la puissance de feu adverse. L’entrée en jeu de Paola Egonu permet à l’Italie de revenir au contact (20-20), avant un money-time irrespirable qui voit les Tricolores se créer deux balles de set, et presque trois, mais le « challenge » vient au secours des joueuses de Davide Mazzanti sur une attaque d’Halimatou Bah qui touche la mire, offrant une troisième balle de set aux Transalpines, convertie (27-29) au bloc par la solide Elena Pietrini (13 points).
La perte de ce set et la fatigue accumulée font mal aux Françaises, décrochées d’entrée de troisième manche (3-10) et qui finissent logiquement par céder face à la deuxième nation mondiale (13-25). L’Italie est donc toujours en course pour défendre son titre, les Bleues vont de leur côté rentrer à la maison au terme d’un été qui les aura vu remplir leurs objectifs élevés, à savoir une victoire en Challenger Cup, synonyme de participation à la Volleyball Nations League en 2024, et ce deuxième quart de finale consécutif européen. De bon agure en vue de l'été 2024, qui verra l'équipe de France, pour la première fois de son histoire, disputer la VNL et les Jeux Olympiques !
Les réactions :
Amandine Giardino, libéro de l'équipe de France : "Le sentiment à chaud, c'est la déception, on savait que sur le papier, elles étaient meilleures que nous, mais on voulait faire une bonne prestation, ce qui a été le cas, pendant le deuxième set qui a été bon. L'autre sentiment, c'est la nostalgie, parce que l'été est fini, il a été dense, on a commencé le 4 mai, on est quasiment début septembre, on a eu des objectifs élévés tout l'été, on a réussi à se qualifier pour la VNL et à refaire un quart de finale du Championnat d'Europe. Maintenant, on n'a pas le luxe d'avoir 14 joueuses exceptionnelles comme l'Italie, du coup, on a souvent joué avec la même équipe, ce qui a engendré pas mal de fatigue accumulée. Malgré ça, on est tout le temps restées solidaires, les filles qui sont entrées ont tout le temps apporté, ce groupe est exceptionnel. Donc on pleure aussi parce qu'on ne va plus se voir. Mais on a coché toutes les cases de notre été, même si, on aurait aimé prendre ce deuxième set, peut-être qu'à 1-1, elles auraient douté, mais c'est une équipe qui a beaucoup plus d'expérience que nous, elles ont l'habitude de ces moments et de jouer contre de grandes équipes tous les week-ends, elles ne tremblent pas. L'année prochaine, on va jouer la VNL, on aura beaucoup de matchs comme ça, puis les JO, donc on va nous aussi prendre de l'expérience. Mais, ça restera un été mémorable et jouer un tel match devant un public de passionnés, c'est vraiment une chance."
Félix André, entraîneur adjoint de l'équipe de France : "Je suis un peu mitigé, on loupe complètement notre entame, dépassés par l'événement, avec un 7-0 qui nous pénalise sur le premier set. Derrière, pendant la fin de premier set puis tout le deuxième, on fait complètement jeu égal avec elles, on joue même parfois très bien avec des vertus de combativité et de résilience qui font partie des valeurs qu'on souhaite pour ce groupe. Le troisième set, on retombe un peu dans nos travers de début de match, on craque sur la réception. Maintenant, on ne peut pas avoir de regrets sur le fait qu'on n'a pas été au bout de nous-mêmes. A l'arrivée, l'été aura été largement positif, cet Euro réussi a été la confirmation de tout ce qu'on a fait avant, on peut être fiers de nous tous."
Les rencontres de l’équipe de France sur cet EuroVolley sont diffusées sur la chaîne L’Equipe ou la plateforme L’Equipe Live.
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Programme et résultats de l’EuroVolley 2023 :
Poule D, à Tallinn (Estonie), horaires en heure française:
Mercredi 16 août : Estonie/France 0-3 (8-25, 19-25, 21-25) Les stats
Vendredi 18 août : France/Espagne 3-2 (22-25, 25-18, 23-25, 25-17, 15-10) Les stats
Dimanche 20 août : France/Finlande 3-0 (25-22, 25-22, 25-14) Les stats
Lundi 21 août : France/Slovaquie 3-0 (25-21, 25-19, 25-12) Les stats
Mardi 22 août : Pays-Bas/France 1-3 (25-23, 27-25, 21-25, 26-24) Les stats
Huitièmes de finale, à Florence (Italie) :
Samedi 26 août : France/Roumanie 3-1 (25-23, 25-16, 21-25, 25-23) Les stats
Quarts de finale, à Florence (Italie) :
Mardi 29 août : Italie/France 3-0 (25-14, 29-27, 25-13) Les stats
Les 14 joueuses pour l'EuroVolley 2023 (entre parenthèses, les clubs de la saison 2022-2023) :
Réceptionneuses-Attaquantes : Halimatou Bah (Chamalières), Nawelle Chouikh-Barbez (France Avenir 2024), Amélie Rotar (Béziers), Héléna Cazaute (Chieri, Italie)
Centrales : Eva Elouga (Chamalières), Léandra Olinga Andela (Mulhouse), Amandha Sylves (Florence, Italie), Christina Bauer (Pays d’Aix Venelles)
Pointues : Guewe Diouf (Chamalières), Lucille Gicquel (Cuneo, Italie)
Passeuses : Emilie Respaut (Nantes), Nina Stojiljkovic (Calcit Kamnik, Slovénie)
Libéros : Juliette Gelin (Cannes), Amandine Giardino (Pays d’Aix Venelles)
Le staff : Emile Rousseaux (entraîneur), Félix André et Charles Gauthier (entraîneurs adjoints), Pablo Griboff (préparateur physique), Steven Plateau (statisticien), Thomas Thuet (médecin), Marjorie Brun et Guillaume Peyre (kinés), Christian Penigaud (préparateur mental), Emmanuel Fouchet (manager).