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20/06/2023
VNL : Les Bleus veulent briller à la maison
L’équipe de France dispute mercredi soir à Orléans son premier match de sa deuxième poule de la Volleyball Nations League face à l’Argentine. Des retrouvailles avec l’équipe sud-américaine, que les Bleus avaient croisée deux fois sur la route de leur titre olympique au Japon, mais également avec le public français, puisque c’est la première fois depuis les Jeux qu'ils évoluent à domicile en compétition officielle.
Le CO’Met d’Orléans, nouvelle enceinte de 10 000 places inaugurée en début d’année, va être mercredi le théâtre d’un petit événement : pour la première fois depuis son titre olympique conquis de haute lutte en août 2021 à Tokyo, l’équipe de France va évoluer devant son public en compétition officielle. La dernière, c’était lors de l’EuroVolley 2019, que la France avait co-organisée et dont les partenaires de Benjamin Toniutti avaient terminé quatrièmes.
Autant dire que les Bleus attendent ce rendez-vous avec impatience, eux qui ont disputé une première poule de Volleyball Nations League il y a deux semaines au Japon, avec un groupe fortement remanié, puisque deux champions olympiques seulement étaient de la partie (Kevin Tillie et Daryl Bultor). Le bilan d’une victoire (contre la Chine) pour trois défaites (face à la Pologne, la Slovénie et au Japon) a été certes décevant sur le plan comptable mais encourageant au niveau du contenu.
"Avec un groupe qui n’avait pas de repères communs, c’était difficile de savoir à quoi s’attendre comptablement, donc notre objectif était de ne jamais être trop loin de nos adversaires qui, eux évoluaient avec des effectifs quasiment au complet, ça a été le cas. On aurait certes pu aller chercher plus de points, mais les joueurs qui ont joué ont montré qu’ils pouvaient être compétitifs, c’est important pour la suite", confirme Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France auprès d’Andrea Giani.
Place désormais à la poule 4 avec un groupe que réintègrent sept champions olympiques, le passeur Antoine Brizard, les pointus Jean Patry et Stephen Boyer, les réceptionneurs/attaquants Trévor Clevenot et Yacine Louati, le central Barthélémy Chinenyeze et le libéro Jenia Grebennikov. Faut-il s’attendre à voir les Bleus passer à la vitesse supérieure ? Loïc Geiler se montre prudent : "On ne se met pas de pression particulière ni d’objectif précis, si ce n’est de remettre les gars dans le rythme de la compétition, on veut qu’ils soient dans de bonnes dispositions pour performer à leur niveau. Après, on joue à la maison, donc on a envie d’offrir quatre victoires à notre public."
Ce qui ne sera pas évident au regard de l’adversité qui attend les protégés d'Andrea Giani, à commencer par le premier match de mercredi (21h) contre une équipe d’Argentine qui pose toujours des problèmes aux Tricolores. On se souvient notamment d’une défaite 3-2 en poule lors des Jeux de Tokyo, qui avait fait planer la menace d’une élimination au premier tour au-dessus de la tête des coéquipiers d’Earvin Ngapeth, ces derniers avaient ensuite pris leur revanche en demi-finale (3-0). Et l’année dernière, sur la route de leur succès final sur cette Volleyball Nations League, les Bleus avaient encore trébuché (3-1) à Osaka contre la formation sud-américaine, médaillée de bronze à Tokyo.
"L’Argentine a bien démarré la VNL (trois victoires pour une défaite lors de la première poule, elle a perdu mardi 3-1 contre la Slovénie pour son premier match au CO’Met), elle se présente ici sans son passeur De Cecco, ce qui n’est forcément pas la même histoire au niveau de la distribution, mais ça reste une équipe qui fait très peu de fautes en attaque et est exigeante pour ses adversaires", explique Loïc Geiler.
La suite du programme ? Cuba vendredi, le Canada samedi pour finir par un feu d’artifice avec le Brésil dimanche. "Cuba est une équipe qui peut être très dangereuse si elle est dans un bon jour au service et en attaque, avec des attaquants qui ont de très grosse capacités, poursuit Loïc Geiler. Le Canada est plus à la peine en ce moment (une victoire pour quatre défaites, dont une 3-1 face au Japon mardi), mais reste une équipe de top niveau, le Brésil, on ne présente plus, ils sont certes sans Leal, mais ils ont récupéré Lucas (Saatkamp), de retour de suspension, c’est un pays de volley avec une grosse base de joueurs solides et une relève très intéressante, ça va être costaud."
Bref, les spectateurs du CO’Met ne vont pas s’ennuyer de mardi à dimanche pour cette poule 4 de la VNL qui réunit par ailleurs trois autres équipes que les Bleus n’affronteront pas, le Japon, la Slovénie et la Bulgarie.
Autant dire que les Bleus attendent ce rendez-vous avec impatience, eux qui ont disputé une première poule de Volleyball Nations League il y a deux semaines au Japon, avec un groupe fortement remanié, puisque deux champions olympiques seulement étaient de la partie (Kevin Tillie et Daryl Bultor). Le bilan d’une victoire (contre la Chine) pour trois défaites (face à la Pologne, la Slovénie et au Japon) a été certes décevant sur le plan comptable mais encourageant au niveau du contenu.
"Avec un groupe qui n’avait pas de repères communs, c’était difficile de savoir à quoi s’attendre comptablement, donc notre objectif était de ne jamais être trop loin de nos adversaires qui, eux évoluaient avec des effectifs quasiment au complet, ça a été le cas. On aurait certes pu aller chercher plus de points, mais les joueurs qui ont joué ont montré qu’ils pouvaient être compétitifs, c’est important pour la suite", confirme Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France auprès d’Andrea Giani.
Place désormais à la poule 4 avec un groupe que réintègrent sept champions olympiques, le passeur Antoine Brizard, les pointus Jean Patry et Stephen Boyer, les réceptionneurs/attaquants Trévor Clevenot et Yacine Louati, le central Barthélémy Chinenyeze et le libéro Jenia Grebennikov. Faut-il s’attendre à voir les Bleus passer à la vitesse supérieure ? Loïc Geiler se montre prudent : "On ne se met pas de pression particulière ni d’objectif précis, si ce n’est de remettre les gars dans le rythme de la compétition, on veut qu’ils soient dans de bonnes dispositions pour performer à leur niveau. Après, on joue à la maison, donc on a envie d’offrir quatre victoires à notre public."
Ce qui ne sera pas évident au regard de l’adversité qui attend les protégés d'Andrea Giani, à commencer par le premier match de mercredi (21h) contre une équipe d’Argentine qui pose toujours des problèmes aux Tricolores. On se souvient notamment d’une défaite 3-2 en poule lors des Jeux de Tokyo, qui avait fait planer la menace d’une élimination au premier tour au-dessus de la tête des coéquipiers d’Earvin Ngapeth, ces derniers avaient ensuite pris leur revanche en demi-finale (3-0). Et l’année dernière, sur la route de leur succès final sur cette Volleyball Nations League, les Bleus avaient encore trébuché (3-1) à Osaka contre la formation sud-américaine, médaillée de bronze à Tokyo.
"L’Argentine a bien démarré la VNL (trois victoires pour une défaite lors de la première poule, elle a perdu mardi 3-1 contre la Slovénie pour son premier match au CO’Met), elle se présente ici sans son passeur De Cecco, ce qui n’est forcément pas la même histoire au niveau de la distribution, mais ça reste une équipe qui fait très peu de fautes en attaque et est exigeante pour ses adversaires", explique Loïc Geiler.
La suite du programme ? Cuba vendredi, le Canada samedi pour finir par un feu d’artifice avec le Brésil dimanche. "Cuba est une équipe qui peut être très dangereuse si elle est dans un bon jour au service et en attaque, avec des attaquants qui ont de très grosse capacités, poursuit Loïc Geiler. Le Canada est plus à la peine en ce moment (une victoire pour quatre défaites, dont une 3-1 face au Japon mardi), mais reste une équipe de top niveau, le Brésil, on ne présente plus, ils sont certes sans Leal, mais ils ont récupéré Lucas (Saatkamp), de retour de suspension, c’est un pays de volley avec une grosse base de joueurs solides et une relève très intéressante, ça va être costaud."
Bref, les spectateurs du CO’Met ne vont pas s’ennuyer de mardi à dimanche pour cette poule 4 de la VNL qui réunit par ailleurs trois autres équipes que les Bleus n’affronteront pas, le Japon, la Slovénie et la Bulgarie.
Les 14 joueurs retenus pour Orléans (entre parenthèses, les clubs de la saison 2022/2023) :
Passeurs : Kellian Motta Paes (Paris), Antoine Brizard (Piacenza, Italie)
Réceptionneurs/attaquants : Kévin Tillie (Varsovie, Pologne), Trévor Clevenot (Jastrzebski Wegiel, Pologne), Yacine Louati (Fenerbahçe, Turquie), Timothée Carle (Berlin, Allemagne)
Pointus : Jean Patry (Milan, Italie), Stephen Boyer (Jastrzebski Wegiel, Pologne)
Centraux : Quentin Jouffroy (Narbonne), Daryl Bultor (Tourcoing), François Huetz (Nantes), Barthélémy Chinenyeze (Civitanova, Italie)
Libéros : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg, Russie), Benjamin Diez (Tours)
Le programme des Bleus à Orléans :
Mercredi 21 juin, 21h : Argentine / France
Vendredi 23 juin, 21h : France / Cuba
Samedi 24 juin, 21h : Canada / France
Dimanche 25 juin, 17h30 : Brésil / France
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