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18/06/2023
Golden League : Les Bleues finissent sur une bonne note
Bien qu'éliminée, l’équipe de France féminine a mis un point d’honneur à dominer l’Ukraine (3-1), ce dimanche à Belfort, pour terminer sa Golden League européenne. Prochain rendez-vous : la très attendue Challenger Cup à Laval fin juillet.
Le suspense qui restait après la défaite de mercredi soir contre l’Ukraine s’est évaporé samedi soir. Avec la victoire de la Suède dans le groupe A, l’équipe de France n’avait plus aucune chance d’accrocher une place dans le dernier carré de la Golden League européenne en tant que meilleur deuxième, peu importe son résultat de ce dimanche. Cela n’a pas empêché les Bleues de prendre leur revanche sur les Ukrainiennes, invaincues jusqu’ici, mais battues en quatre sets à Belfort (25-18, 21-25, 25-16, 25-21).
Qualification en jeu ou non, les joueuses d’Emile Rousseaux voulaient mettre un point d’honneur à remporter cette rencontre, qui servait ainsi de préparation pour les autres échéances de l’été. Le staff avait procédé à un petit ajustement, en titularisant Juliette Gelin en tant que libero, tandis que l’habituelle n°1 à ce poste, Amandine Giardino, avait enfilé un maillot "traditionnel" pour venir épauler ses coéquipières sur certaines séquences.
Sur ce match, les Bleues ont très vite donné le ton, avec 4 blocs pour Amandha Sylves et 3 blocs pour Léandra Olinga Andela rien que dans le premier set, la centrale de Mulhouse se chargeant de conclure cette manche idéalement en attaque (25-18). Les Ukrainiennes ont réagi dans le deuxième set (21-25), mais les Tricolores ont su reprendre les commandes du match avec un troisième acte dominé de bout en bout (25-16). Il fallait encore finir le travail dans un quatrième set plus disputé (14-14) mais les Bleues, emmenées par les 20 points de Lucille Gicquel, les 17 points d’Amandha Sylves (qui termine avec 6 blocs gagnants) ou encore les 10 points d’Amélie Rotar, ont su gérer le final de cette rencontre (25-21).
Les Bleues achèvent cette Golden League avec un sentiment "mitigé", celui d’avoir su réagir à chaque fois contre la Hongrie et l’Ukraine malgré la défaite au match aller, et la déception de ne pas atteindre les demi-finales d’une compétition où elles défendaient le trophée conquis l’an passé. Privée de sa capitaine Héléna Cazaute (genou) pour cette compétition, l’équipe de France peut maintenant se projeter sur la suite de son été : la Challenger Cup à Laval (27-30 juillet), qualificative pour la Ligue des Nations, puis le championnat d’Europe à partir du 16 août. Deux rendez-vous très importants à un an des Jeux Olympiques de Paris.
Les réactions:
Félix André, entraîneur adjoint de l’équipe de France : "C’est un peu le même scénario que contre la Hongrie, un premier match un peu moyen, où on accumule quelques erreurs qui nous sont fatales, où on a quelques trous d’air sur notre système bloc/défense qui ont été corrigés sur le deuxième match. Aujourd’hui, on fait 18 blocs gagnants, en quatre sets, c’est monstrueux. Cela prouve qu’en tant que staff on est dans le vrai au niveau de nos ajustements, et que les filles sont réceptives et parviennent à appliquer ce qu’on leur demande. Le bilan de cette Golden League est mitigé. On est une équipe jeune, qui manque encore d’expérience. Avec l’absence d’une cadre, la capitaine, cela s’est ressenti sur certains matchs. Le positif, c’est que l’on a appris à jouer sans notre capitaine. On ne le souhaite pas, mais on sait que cela peut arriver de devoir composer sans certaines cadres, de devoir jouer dans une configuration différente. Certaines joueuses ont pris de l’expérience, comme Halimatou Bah ou Amélie Rotar, qui s’impose comme une titulaire mais qui reste une joueuse en développement. Je pense aussi à Guewe Diouf, Emilie Respaut et Leïa Ratahiry, ou à Juliette Gelin, une jeune libero, qui a fait un super match aujourd’hui. Le négatif, c’est que ce groupe jeune et talentueux a manqué de constance à certains moments. Donc le bilan est en demi-teinte, parce que ce n’est pas le résultat que l’on espérait. Mais on a su réagir deux fois, on a été proactifs, j’espère que l’on pourra capitaliser pour la suite de notre été."
Juliette Gelin, libero de l’équipe de France : "L’Ukraine est une équipe qui n’est vraiment pas facile à jouer : c’est « haut », c’est organisé, les filles jouent ensemble durant la saison. C’est vraiment une équipe qui est rodée. Sur ce match, on a réussi à corriger nos petites erreurs. On a été efficace à l’attaque. Je suis très contente de notre réaction, et que tout le monde ait pu amener sa pierre à l’édifice. Cela fait deux fois qu'on gagne le match retour après avoir perdu le match aller ? On sait qu'on a des ressources mentales, mais on ne peut pas se dire qu’on va toujours pouvoir réagir comme ça après une défaite, on ne peut pas prétendre cela. On donne tout à chaque match. Sur les deux matchs aller, ce n’est pas passé. Au retour, c’est passé. Comme chaque rencontre, cela doit nous servir d’expérience. Le but, c’est que l’on prenne l’habitude de jouer ensemble, de se regarder pour corriger nos petites erreurs. Les victoires, il faut les prendre. Les défaites, il faut s’en servir comme d’une leçon. Chaque rencontre fait partie du trajet pour nous amener au meilleur résultat possible sur la Challenger Cup et le championnat d’Europe."
Qualification en jeu ou non, les joueuses d’Emile Rousseaux voulaient mettre un point d’honneur à remporter cette rencontre, qui servait ainsi de préparation pour les autres échéances de l’été. Le staff avait procédé à un petit ajustement, en titularisant Juliette Gelin en tant que libero, tandis que l’habituelle n°1 à ce poste, Amandine Giardino, avait enfilé un maillot "traditionnel" pour venir épauler ses coéquipières sur certaines séquences.
Sur ce match, les Bleues ont très vite donné le ton, avec 4 blocs pour Amandha Sylves et 3 blocs pour Léandra Olinga Andela rien que dans le premier set, la centrale de Mulhouse se chargeant de conclure cette manche idéalement en attaque (25-18). Les Ukrainiennes ont réagi dans le deuxième set (21-25), mais les Tricolores ont su reprendre les commandes du match avec un troisième acte dominé de bout en bout (25-16). Il fallait encore finir le travail dans un quatrième set plus disputé (14-14) mais les Bleues, emmenées par les 20 points de Lucille Gicquel, les 17 points d’Amandha Sylves (qui termine avec 6 blocs gagnants) ou encore les 10 points d’Amélie Rotar, ont su gérer le final de cette rencontre (25-21).
Les Bleues achèvent cette Golden League avec un sentiment "mitigé", celui d’avoir su réagir à chaque fois contre la Hongrie et l’Ukraine malgré la défaite au match aller, et la déception de ne pas atteindre les demi-finales d’une compétition où elles défendaient le trophée conquis l’an passé. Privée de sa capitaine Héléna Cazaute (genou) pour cette compétition, l’équipe de France peut maintenant se projeter sur la suite de son été : la Challenger Cup à Laval (27-30 juillet), qualificative pour la Ligue des Nations, puis le championnat d’Europe à partir du 16 août. Deux rendez-vous très importants à un an des Jeux Olympiques de Paris.
Les réactions:
Félix André, entraîneur adjoint de l’équipe de France : "C’est un peu le même scénario que contre la Hongrie, un premier match un peu moyen, où on accumule quelques erreurs qui nous sont fatales, où on a quelques trous d’air sur notre système bloc/défense qui ont été corrigés sur le deuxième match. Aujourd’hui, on fait 18 blocs gagnants, en quatre sets, c’est monstrueux. Cela prouve qu’en tant que staff on est dans le vrai au niveau de nos ajustements, et que les filles sont réceptives et parviennent à appliquer ce qu’on leur demande. Le bilan de cette Golden League est mitigé. On est une équipe jeune, qui manque encore d’expérience. Avec l’absence d’une cadre, la capitaine, cela s’est ressenti sur certains matchs. Le positif, c’est que l’on a appris à jouer sans notre capitaine. On ne le souhaite pas, mais on sait que cela peut arriver de devoir composer sans certaines cadres, de devoir jouer dans une configuration différente. Certaines joueuses ont pris de l’expérience, comme Halimatou Bah ou Amélie Rotar, qui s’impose comme une titulaire mais qui reste une joueuse en développement. Je pense aussi à Guewe Diouf, Emilie Respaut et Leïa Ratahiry, ou à Juliette Gelin, une jeune libero, qui a fait un super match aujourd’hui. Le négatif, c’est que ce groupe jeune et talentueux a manqué de constance à certains moments. Donc le bilan est en demi-teinte, parce que ce n’est pas le résultat que l’on espérait. Mais on a su réagir deux fois, on a été proactifs, j’espère que l’on pourra capitaliser pour la suite de notre été."
Juliette Gelin, libero de l’équipe de France : "L’Ukraine est une équipe qui n’est vraiment pas facile à jouer : c’est « haut », c’est organisé, les filles jouent ensemble durant la saison. C’est vraiment une équipe qui est rodée. Sur ce match, on a réussi à corriger nos petites erreurs. On a été efficace à l’attaque. Je suis très contente de notre réaction, et que tout le monde ait pu amener sa pierre à l’édifice. Cela fait deux fois qu'on gagne le match retour après avoir perdu le match aller ? On sait qu'on a des ressources mentales, mais on ne peut pas se dire qu’on va toujours pouvoir réagir comme ça après une défaite, on ne peut pas prétendre cela. On donne tout à chaque match. Sur les deux matchs aller, ce n’est pas passé. Au retour, c’est passé. Comme chaque rencontre, cela doit nous servir d’expérience. Le but, c’est que l’on prenne l’habitude de jouer ensemble, de se regarder pour corriger nos petites erreurs. Les victoires, il faut les prendre. Les défaites, il faut s’en servir comme d’une leçon. Chaque rencontre fait partie du trajet pour nous amener au meilleur résultat possible sur la Challenger Cup et le championnat d’Europe."
Programme et résultats des Bleues dans la poule C de la Golden League européenne :
Dimanche 4 juin, Metz Saint-Symphorien : France/Hongrie 1-3 (20-25, 25-19, 22-25, 23-25)
Samedi 10 juin, Budapest : Hongrie/France 1-3 (20-25, 25-14, 15-25, 22-25)
Mercredi 14 juin, Piatra Neamt (Roumanie): Ukraine/France 3-1 (25-21, 25-17, 17-25, 25-11)
Dimanche 18 juin, Belfort Le Phare : France/Ukraine 3-1 (25-18, 21-25, 25-16, 25-21)
Les 14 joueuses pour la Golden League :
Réceptionneuses-Attaquantes : Halimatou Bah (Chamalières), Sabine Haewegene (Chamalières), Leia Ratahiry (Nantes), Amélie Rotar (Béziers)
Centrales: Eva Elouga (Chamalières), Léandra Olinga Andela (Mulhouse), Isaline Sager-Weider (Nantes), Amandha Sylves (Florence, Italie)
Pointues : Guewe Diouf (Chamalières), Lucille Gicquel (Cuneo, Italie)
Passeuses : Emilie Respaut (Nantes), Nina Stojiljkovic (Calcit Kamnik, Slovénie)
Libéros : Juliette Gelin (Cannes), Amandine Giardino (Pays d’Aix Venelles)
Le staff : Emile Rousseaux (entraîneur), Félix André, Romain Pitou et Charles Gauthier (entraîneurs adjoints), Pablo Griboff (préparateur physique), Steven Plateau (statisticien), Thomas Thuet et Marc Quémener (médecin), Thibaut Hoffner et Thierry Martin (kinés), Christian Penigaud (préparateur mental), Manu Fouchet (manager)
Réceptionneuses-Attaquantes : Halimatou Bah (Chamalières), Sabine Haewegene (Chamalières), Leia Ratahiry (Nantes), Amélie Rotar (Béziers)
Centrales: Eva Elouga (Chamalières), Léandra Olinga Andela (Mulhouse), Isaline Sager-Weider (Nantes), Amandha Sylves (Florence, Italie)
Pointues : Guewe Diouf (Chamalières), Lucille Gicquel (Cuneo, Italie)
Passeuses : Emilie Respaut (Nantes), Nina Stojiljkovic (Calcit Kamnik, Slovénie)
Libéros : Juliette Gelin (Cannes), Amandine Giardino (Pays d’Aix Venelles)
Le staff : Emile Rousseaux (entraîneur), Félix André, Romain Pitou et Charles Gauthier (entraîneurs adjoints), Pablo Griboff (préparateur physique), Steven Plateau (statisticien), Thomas Thuet et Marc Quémener (médecin), Thibaut Hoffner et Thierry Martin (kinés), Christian Penigaud (préparateur mental), Manu Fouchet (manager)