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Photo : VNL
19/07/2023
VNL : Les Bleus cèdent face aux Etats-Unis
Après avoir remonté deux sets, l’équipe de France a été battue par les USA (3-2) en quarts de finale de la Volleyball Nations League, et rend sa couronne. Les Bleus vont maintenant se tourner vers leur deuxième grande échéance de l’été, le championnat d’Europe (30 août-16 septembre).
L’équipe de France doit rendre les armes, et son trophée. Victorieux de la Volleyball Nations League en 2022, les Bleus ont cette fois été stoppés en quarts de finale, battus par les Etats-Unis dans une revanche de la finale de l’an passé. Comme à Bologne en 2022, la rencontre s’est jouée au tie-break, mais les Tricolores, après avoir su remonter un handicap de deux sets, ont cette fois dû s’incliner (25-21, 25-18, 17-25, 24-26, 15-9).
Les hommes d’Andrea Giani étaient les derniers qualifiés pour ce Final 8, à l’issue d’une phase de poules où le staff avait opéré un certain turnover pour conserver de la fraîcheur pour les échéances à venir, qu’il s’agisse de l’Euro 2023 ou des Jeux Olympiques de Paris l’an prochain. Face à eux, les Bleus avaient donc l’équipe qui a le plus impressionné depuis le début de la compétition, et qui a eu le dernier mot ce mercredi devant le public de l’Ergo Arena de Gdansk (Pologne).
Avec leur maillot sans manche, les Américains ont montré les muscles durant les deux premiers sets. Solides en défense, impeccables au service, percutants en attaque, les coéquipiers du passeur Micah Christenson ont déroulé leur partition, dans le sillage de l’inévitable Matthew Anderson, meilleur marqueur de la rencontre avec ses 22 points.
L’une des forces de cette équipe de France, c’est qu’elle dispose de deux paires de passeur-pointu de très haut niveau. Alors qu’il avait opté au départ pour le duo Benjamin Toniutti-Stephen Boyer, coéquipiers cette saison à Jastrzebski-Wegiel, Andrea Giani a lancé Antoine Brizard et Jean Patry au début du troisième set, aux côtés de Trevor Clevenot, Kevin Tillie, Barthélémy Chinenyeze, Nicolas Le Goff et Jenia Grebennikov.
Ce changement a immédiatement relancé les Bleus, puisque Brizard et Patry ont très vite trouvé leus marques, emmenant leurs coéquipiers avec eux dans ce troisième set, conclu par une attaque de Tillie (25-17). La rencontre avait totalement changé de visage, et le quatrième set a été de très haute volée. Avec une bonne série de Barthélémy Chinenyeze, auteur de 16 points durant ce match (deuxième meilleur marqueur tricolore derrière les 17 points de Jean Patry), l’équipe de France a réussi à pousser son adversaire au tie-break, avec un bloc gagnant d’Antoine Brizard (26-24).
Tout était désormais possible, et les Bleus ont même mené durant ce dernier acte après deux aces de Brizard (4-2), mais ce sont donc les Américains qui ont finalement été les plus solides, au grand dam des Tricolores, agacés par une décision arbitrale discutable sur un ballon poussé par Jean Patry (6-9), et par ce scénario frustrant. La VNL s’arrête là pour l’équipe de France, qui ne conservera pas son titre. Cap désormais sur le championnat d’Europe (30 août-16 septembre), avec une préparation qui débutera le 31 juillet à Bordeaux !
Les réactions :
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "C’est très frustrant. Les Américains ont très bien commencé la rencontre. On a su bien revenir, on avait bien commencé le tie-break, c’est vraiment dommage. Sur quoi s’est joué ce tie-break ? Un ace qu’on peut éviter, une défense sur une balle haute anodine où on ne se comprend pas, ça bascule vite, et il y a ensuite une erreur d’arbitrage… Ils avaient très bien commencé ce match, et nous on a mieux servi petit à petit, on a réussi à changer la dynamique. C’est bien d’arriver au tie-break contre les Américains, il y a du positif et du négatif sur cette rencontre, on ne nous attendait pas forcément à ce niveau après la phase de poules, mais on a bien travaillé à Cannes. C’est vrai que ça nous fait un bon match pour prendre des repères avant l’Euro, mais on aurait aimé en jouer deux de plus."
Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France : "On n’est pas si loin de cette équipe qui est ce qui se fait de mieux en volley sur ce début d’été. Le fait d’avoir changé notre diagonale passeur-pointu nous a permis d’élever notre niveau de jeu au service, même si on reste en dessous de ce que sont capables de proposer les Américains. On a un peu souffert sur notre efficacité en bout de filet, mais notre patience et notre ‘french-flair’ nous ont permis de nous en sortir. Et après, ce sont surtout eux qui ont fait la différence au service à la fin. Le bilan de cette VNL ? Il y a eu beaucoup d’étapes. On a la chance d’être qualifié pour les Jeux en tant que pays hôte, on évite d’avoir à se mêler à cette bataille pour la qualification au ranking mondial. On a donné du repos -et on parle simplement de quelques semaines- à des joueurs qui n’en avaient pas eu depuis trois ou quatre ans, et qui en avaient bien besoin. C’était nécessaire, et c’était un luxe de pouvoir le faire car tout va s’enchaîner rapidement. Derrière, il faut du temps pour reprendre le rythme de la compétition, on l’a notamment ressenti à Orléans, mais c’était intéressant de devoir trouver des solutions dans des circonstances parfois compliquées. C’était un très bon entraînement pour la suite."
Les hommes d’Andrea Giani étaient les derniers qualifiés pour ce Final 8, à l’issue d’une phase de poules où le staff avait opéré un certain turnover pour conserver de la fraîcheur pour les échéances à venir, qu’il s’agisse de l’Euro 2023 ou des Jeux Olympiques de Paris l’an prochain. Face à eux, les Bleus avaient donc l’équipe qui a le plus impressionné depuis le début de la compétition, et qui a eu le dernier mot ce mercredi devant le public de l’Ergo Arena de Gdansk (Pologne).
Avec leur maillot sans manche, les Américains ont montré les muscles durant les deux premiers sets. Solides en défense, impeccables au service, percutants en attaque, les coéquipiers du passeur Micah Christenson ont déroulé leur partition, dans le sillage de l’inévitable Matthew Anderson, meilleur marqueur de la rencontre avec ses 22 points.
L’une des forces de cette équipe de France, c’est qu’elle dispose de deux paires de passeur-pointu de très haut niveau. Alors qu’il avait opté au départ pour le duo Benjamin Toniutti-Stephen Boyer, coéquipiers cette saison à Jastrzebski-Wegiel, Andrea Giani a lancé Antoine Brizard et Jean Patry au début du troisième set, aux côtés de Trevor Clevenot, Kevin Tillie, Barthélémy Chinenyeze, Nicolas Le Goff et Jenia Grebennikov.
Ce changement a immédiatement relancé les Bleus, puisque Brizard et Patry ont très vite trouvé leus marques, emmenant leurs coéquipiers avec eux dans ce troisième set, conclu par une attaque de Tillie (25-17). La rencontre avait totalement changé de visage, et le quatrième set a été de très haute volée. Avec une bonne série de Barthélémy Chinenyeze, auteur de 16 points durant ce match (deuxième meilleur marqueur tricolore derrière les 17 points de Jean Patry), l’équipe de France a réussi à pousser son adversaire au tie-break, avec un bloc gagnant d’Antoine Brizard (26-24).
Tout était désormais possible, et les Bleus ont même mené durant ce dernier acte après deux aces de Brizard (4-2), mais ce sont donc les Américains qui ont finalement été les plus solides, au grand dam des Tricolores, agacés par une décision arbitrale discutable sur un ballon poussé par Jean Patry (6-9), et par ce scénario frustrant. La VNL s’arrête là pour l’équipe de France, qui ne conservera pas son titre. Cap désormais sur le championnat d’Europe (30 août-16 septembre), avec une préparation qui débutera le 31 juillet à Bordeaux !
Les réactions :
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "C’est très frustrant. Les Américains ont très bien commencé la rencontre. On a su bien revenir, on avait bien commencé le tie-break, c’est vraiment dommage. Sur quoi s’est joué ce tie-break ? Un ace qu’on peut éviter, une défense sur une balle haute anodine où on ne se comprend pas, ça bascule vite, et il y a ensuite une erreur d’arbitrage… Ils avaient très bien commencé ce match, et nous on a mieux servi petit à petit, on a réussi à changer la dynamique. C’est bien d’arriver au tie-break contre les Américains, il y a du positif et du négatif sur cette rencontre, on ne nous attendait pas forcément à ce niveau après la phase de poules, mais on a bien travaillé à Cannes. C’est vrai que ça nous fait un bon match pour prendre des repères avant l’Euro, mais on aurait aimé en jouer deux de plus."
Loïc Geiler, entraîneur adjoint de l’équipe de France : "On n’est pas si loin de cette équipe qui est ce qui se fait de mieux en volley sur ce début d’été. Le fait d’avoir changé notre diagonale passeur-pointu nous a permis d’élever notre niveau de jeu au service, même si on reste en dessous de ce que sont capables de proposer les Américains. On a un peu souffert sur notre efficacité en bout de filet, mais notre patience et notre ‘french-flair’ nous ont permis de nous en sortir. Et après, ce sont surtout eux qui ont fait la différence au service à la fin. Le bilan de cette VNL ? Il y a eu beaucoup d’étapes. On a la chance d’être qualifié pour les Jeux en tant que pays hôte, on évite d’avoir à se mêler à cette bataille pour la qualification au ranking mondial. On a donné du repos -et on parle simplement de quelques semaines- à des joueurs qui n’en avaient pas eu depuis trois ou quatre ans, et qui en avaient bien besoin. C’était nécessaire, et c’était un luxe de pouvoir le faire car tout va s’enchaîner rapidement. Derrière, il faut du temps pour reprendre le rythme de la compétition, on l’a notamment ressenti à Orléans, mais c’était intéressant de devoir trouver des solutions dans des circonstances parfois compliquées. C’était un très bon entraînement pour la suite."
Les 14 joueurs retenus pour le Final 8 (entre parenthèses, les clubs de la saison 2022/2023) :
Passeurs : Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel, Pologne), Antoine Brizard (Piacenza, Italie)
Réceptionneurs/attaquants : Kevin Tillie (Varsovie, Pologne), Trévor Clevenot (Jastrzebski Wegiel, Pologne), Yacine Louati (Fenerbahçe, Turquie), Timothée Carle (Berlin, Allemagne)
Pointus : Jean Patry (Milan, Italie), Stephen Boyer (Jastrzebski Wegiel, Pologne)
Centraux : Quentin Jouffroy (Narbonne), Daryl Bultor (Tourcoing), Nicolas Le Goff (Montpellier), Barthélémy Chinenyeze (Civitanova, Italie)
Libéros : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg, Russie), Benjamin Diez (Tours)
Le programme du Final 8 à Gdansk :
Mercredi 19 juillet, 17h, quart de finale : États-Unis/France 3-2 (25-21, 25-18, 17-25, 24-26, 15-9) Les stats
Mercredi 19 juillet, 20h, quart de finale : Italie/Argentine
Jeudi 20 juillet, 17h, quart de finale : Japon/Slovénie
Jeudi 20 juillet, 17h, quart de finale : Pologne/Brésil
Samedi 22 juillet (17h et 20h) : demi-finales
Dimanche 23 juillet (17h et 20h) : finales
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