HOME
Actualités FFvolley | ||
<< Amical : Les Bleues battues en Pologne | Voir tout | Amical : Nouvelle défaite pour les Bleues >> |
25/05/2023
Andrea Giani : « Objectif Final 8 »
Après s’être excusé de ne pas répondre en français, qu’il comprend et parle pourtant de mieux en mieux, Andrea Giani, le sélectionneur de l’équipe de France, a pris le temps cette semaine d’évoquer les échéances des Bleus qui, la semaine prochaine, s’envoleront pour Nagoya (Japon) pour le coup d’envoi de la Volleyball Nations League.
Quel était ton sentiment au moment de retrouver les joueurs à Montpellier le 15 mai pour le début de la préparation de la Volleyball Nations League ?
J’étais content de retrouver le groupe, même si je suis forcément déçu de devoir me priver d’« Ibra » (Ibrahim Lawani), qui s’est blessé à un pied et ne pourra pas jouer la Volleyball Nations League, mais aussi de Moussé (Gueye) qui, vendredi dernier, s’est lui aussi blessé à la cheville l’entraînement et devrait être indisponible environ trois-quatre semaines.
L’équipe s’envole la semaine prochaine pour le Japon où vous allez débuter la Volleyball Nations League, quel va être l’objectif de l’équipe de France sur cette compétition dont elle est tenante du titre ?
L’objectif sera de se qualifier pour le Final 8 en Pologne, mais pour moi, il y a un autre objectif tout aussi important, c’est de donner leur chance aux jeunes joueurs qui nous ont rejoints. L’expérience de la saison dernière montre que c’est important que les cadres de l’équipe aient suffisamment de temps de repos après leur saison en club, sachant que l’objectif principal de l’été est le Championnat d’Europe. Donc on va donner l’opportunité à des jeunes de s’exprimer, surtout au début de cette VNL, ils vont découvrir le contexte international qui est différent, le but est de leur permettre d’élever leur niveau de jeu au contact de cette compétition. L’idée est de préparer l’avenir, car ces jeunes sont appelés à prendre la relève à partir de 2025, il faut préparer cette nouvelle génération. Après, j’ai aussi demandé aux joueurs quand je leur ai parlé la semaine dernière de trouver leur identité : c’est important que nous jouions chaque match à 100% de notre valeur. On a bien sûr besoin d’être au point techniquement et tactiquement, mais ce que je veux surtout, c’est des joueurs qui soient sur le terrain à 100% de leur potentiel.
L’équipe de France sera-t-elle au complet pour la poule de la VNL qu’elle disputera devant son public à Orléans du 20 au 25 juin ?
Oui, le groupe sera au complet, avec notamment tous les champions olympiques, même si certains joueurs seront sans doute ménagés, car ils sortent d’une longue saison et ont besoin de davantage de repos pour récupérer ou soigner des petits pépins physiques, je pense à Totti (Benjamin Toniutti), Earvin (Ngapeth) ou « Losco » (Nicolas Le Goff).
Comment vois-tu le Championnat d’Europe, un an après l’élimination en quarts de finale du Championnat du monde face à l’Italie, y aura-t-il un sentiment de revanche, l’envie d’effacer cette déception ?
C’est clair que nous avons envie d’arriver à ce Championnat d’Europe dans de bonnes dispositions, à la fois physiques et mentales. C’est une compétition qui ne sera pas facile, parce que certaines des meilleures équipes du monde seront présentes, l’Italie, la Pologne, la Slovénie… L’expérience du Championnat du monde l’année dernière a été intéressante, nous avions battu l’Italie deux fois 3-0 pendant la VNL, mais perdu 3-2 lors de ce quart de finale. Ça nous a montré que, dans un contexte où les meilleures équipes européennes sont très proches les unes des autres, si nous voulons gagner, nous devons vraiment travailler dur pour être capables de repousser nos limites physiques et mentales.
Ce Championnat d’Europe se terminera dix mois avant le coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, ces Jeux t’occupent-ils aujourd’hui ?
Bien sûr que nous devons y penser ! C’est très important de travailler dès cette saison sur le meilleur plan possible, afin d’arriver dans les meilleures conditions aux Jeux Olympiques. Il faut aussi travailler individuellement avec les joueurs car nous n’aurons pas beaucoup de temps. Dix mois, ça passe très vite, sachant qu’après le Championnat d’Europe, les joueurs retourneront dans leurs clubs, nous ne jouerons pas de qualification olympique, contrairement aux autres équipes, et une fois que les saisons en club seront terminées, nous ne serons qu’à deux mois des Jeux. Donc c’est essentiel d’utiliser cette saison internationale puis l’hiver prochain pour se préparer du mieux possible pour cette échéance qui est forcément très importante pour l’équipe, d’abord parce qu’elle est tenante du titre, ensuite parce que ça se passe en France.
Cela ajoutera-t-il de la pression ?
Il y aura beaucoup de pression, c’est sûr, reste à savoir si elle sera positive ou négative, ça dépendra de nous. Nous avons un groupe d’expérience qui, selon moi, est capable de gérer cette pression, nous devrons en tout cas travailler dans ce sens pour arriver aux Jeux avec le bon état d’esprit.
Tu sors d’une saison en club avec Modène, qui a annoncé ton départ récemment, quel bilan en fais-tu ?
Nous avons travaillé dur toute la saison pour finir le mieux placé possible avec une équipe composée notamment de jeunes joueurs, nous avons gagné la Coupe de la CEV, mais nous avons malheureusement perdu le dernier match des playoffs (en quarts de finale) contre Piacenza, qui est une top team. Je travaillais pour préparer la saison 2024 quand on m’a annoncé que je ne continuerais pas, mais c’est comme ça, c’est maintenant déjà du passé. Et j’ai été très content de recevoir dès le lendemain une proposition de la part de la Fédération Française de Volley de travailler à plein temps, j’ai accepté avec plaisir, car je pense que c’est important pour moi d’avoir le temps de préparer l’équipe de France du mieux possible pour les Jeux Olympiques. Je vais pouvoir travailler pendant toute la saison pour cet objectif, je vais d’abord continuer à améliorer mon français pour pouvoir parler plus facilement avec les joueurs, ensuite, ça va me permettre de les suivre toute la saison et de mettre en place le meilleur plan possible. Je pense que c’est la bonne manière de préparer les Jeux.
LES 14 JOUEURS RETENUS POUR LA POULE DE LA VOLLEYBALL NATIONS LEAGUE À NAGOYA (7 - 11 JUIN) :
PASSEURS : Raphaël Corre (Chaumont), Kellian Motta Paes (Paris)
RÉCEPTIONNEURS / ATTAQUANTS : Kévin Tillie (Varsovie, Pologne), Antoine Pothron (Toulouse), Luka Basic (Piacenza, Italie), Timothée Carle (Berlin, Allemagne), Hilir Henno (UC Irvine, Etats-Unis)
POINTU : Théo Faure (Montpellier)
CENTRAUX : Quentin Jouffroy (Narbonne), Simon Roehrig (Tourcoing), Daryl Bultor (Tourcoing), Médéric Henry (Le Plessis-Robinson)
LIBÉROS : Luca Ramon (Narbonne), Benjamin Diez (Tours)
Entraineur : Andrea GIANI
Entraîneur adjoint : Roberto CIAMARRA
Entraineur adjoint : Loïc GEILER
Manager : Arnaud JOSSERAND
Médecin : Josselin LAFFOND
Kinésithérapeute : Jean-Paul ANDREA
Préparateurs physique : Laurent LECINA et Théo ACHARD
Statisticien : Paolo PERRONE
J’étais content de retrouver le groupe, même si je suis forcément déçu de devoir me priver d’« Ibra » (Ibrahim Lawani), qui s’est blessé à un pied et ne pourra pas jouer la Volleyball Nations League, mais aussi de Moussé (Gueye) qui, vendredi dernier, s’est lui aussi blessé à la cheville l’entraînement et devrait être indisponible environ trois-quatre semaines.
L’équipe s’envole la semaine prochaine pour le Japon où vous allez débuter la Volleyball Nations League, quel va être l’objectif de l’équipe de France sur cette compétition dont elle est tenante du titre ?
L’objectif sera de se qualifier pour le Final 8 en Pologne, mais pour moi, il y a un autre objectif tout aussi important, c’est de donner leur chance aux jeunes joueurs qui nous ont rejoints. L’expérience de la saison dernière montre que c’est important que les cadres de l’équipe aient suffisamment de temps de repos après leur saison en club, sachant que l’objectif principal de l’été est le Championnat d’Europe. Donc on va donner l’opportunité à des jeunes de s’exprimer, surtout au début de cette VNL, ils vont découvrir le contexte international qui est différent, le but est de leur permettre d’élever leur niveau de jeu au contact de cette compétition. L’idée est de préparer l’avenir, car ces jeunes sont appelés à prendre la relève à partir de 2025, il faut préparer cette nouvelle génération. Après, j’ai aussi demandé aux joueurs quand je leur ai parlé la semaine dernière de trouver leur identité : c’est important que nous jouions chaque match à 100% de notre valeur. On a bien sûr besoin d’être au point techniquement et tactiquement, mais ce que je veux surtout, c’est des joueurs qui soient sur le terrain à 100% de leur potentiel.
L’équipe de France sera-t-elle au complet pour la poule de la VNL qu’elle disputera devant son public à Orléans du 20 au 25 juin ?
Oui, le groupe sera au complet, avec notamment tous les champions olympiques, même si certains joueurs seront sans doute ménagés, car ils sortent d’une longue saison et ont besoin de davantage de repos pour récupérer ou soigner des petits pépins physiques, je pense à Totti (Benjamin Toniutti), Earvin (Ngapeth) ou « Losco » (Nicolas Le Goff).
Comment vois-tu le Championnat d’Europe, un an après l’élimination en quarts de finale du Championnat du monde face à l’Italie, y aura-t-il un sentiment de revanche, l’envie d’effacer cette déception ?
C’est clair que nous avons envie d’arriver à ce Championnat d’Europe dans de bonnes dispositions, à la fois physiques et mentales. C’est une compétition qui ne sera pas facile, parce que certaines des meilleures équipes du monde seront présentes, l’Italie, la Pologne, la Slovénie… L’expérience du Championnat du monde l’année dernière a été intéressante, nous avions battu l’Italie deux fois 3-0 pendant la VNL, mais perdu 3-2 lors de ce quart de finale. Ça nous a montré que, dans un contexte où les meilleures équipes européennes sont très proches les unes des autres, si nous voulons gagner, nous devons vraiment travailler dur pour être capables de repousser nos limites physiques et mentales.
Ce Championnat d’Europe se terminera dix mois avant le coup d’envoi des Jeux Olympiques de Paris 2024, ces Jeux t’occupent-ils aujourd’hui ?
Bien sûr que nous devons y penser ! C’est très important de travailler dès cette saison sur le meilleur plan possible, afin d’arriver dans les meilleures conditions aux Jeux Olympiques. Il faut aussi travailler individuellement avec les joueurs car nous n’aurons pas beaucoup de temps. Dix mois, ça passe très vite, sachant qu’après le Championnat d’Europe, les joueurs retourneront dans leurs clubs, nous ne jouerons pas de qualification olympique, contrairement aux autres équipes, et une fois que les saisons en club seront terminées, nous ne serons qu’à deux mois des Jeux. Donc c’est essentiel d’utiliser cette saison internationale puis l’hiver prochain pour se préparer du mieux possible pour cette échéance qui est forcément très importante pour l’équipe, d’abord parce qu’elle est tenante du titre, ensuite parce que ça se passe en France.
Cela ajoutera-t-il de la pression ?
Il y aura beaucoup de pression, c’est sûr, reste à savoir si elle sera positive ou négative, ça dépendra de nous. Nous avons un groupe d’expérience qui, selon moi, est capable de gérer cette pression, nous devrons en tout cas travailler dans ce sens pour arriver aux Jeux avec le bon état d’esprit.
Tu sors d’une saison en club avec Modène, qui a annoncé ton départ récemment, quel bilan en fais-tu ?
Nous avons travaillé dur toute la saison pour finir le mieux placé possible avec une équipe composée notamment de jeunes joueurs, nous avons gagné la Coupe de la CEV, mais nous avons malheureusement perdu le dernier match des playoffs (en quarts de finale) contre Piacenza, qui est une top team. Je travaillais pour préparer la saison 2024 quand on m’a annoncé que je ne continuerais pas, mais c’est comme ça, c’est maintenant déjà du passé. Et j’ai été très content de recevoir dès le lendemain une proposition de la part de la Fédération Française de Volley de travailler à plein temps, j’ai accepté avec plaisir, car je pense que c’est important pour moi d’avoir le temps de préparer l’équipe de France du mieux possible pour les Jeux Olympiques. Je vais pouvoir travailler pendant toute la saison pour cet objectif, je vais d’abord continuer à améliorer mon français pour pouvoir parler plus facilement avec les joueurs, ensuite, ça va me permettre de les suivre toute la saison et de mettre en place le meilleur plan possible. Je pense que c’est la bonne manière de préparer les Jeux.
LES 14 JOUEURS RETENUS POUR LA POULE DE LA VOLLEYBALL NATIONS LEAGUE À NAGOYA (7 - 11 JUIN) :
PASSEURS : Raphaël Corre (Chaumont), Kellian Motta Paes (Paris)
RÉCEPTIONNEURS / ATTAQUANTS : Kévin Tillie (Varsovie, Pologne), Antoine Pothron (Toulouse), Luka Basic (Piacenza, Italie), Timothée Carle (Berlin, Allemagne), Hilir Henno (UC Irvine, Etats-Unis)
POINTU : Théo Faure (Montpellier)
CENTRAUX : Quentin Jouffroy (Narbonne), Simon Roehrig (Tourcoing), Daryl Bultor (Tourcoing), Médéric Henry (Le Plessis-Robinson)
LIBÉROS : Luca Ramon (Narbonne), Benjamin Diez (Tours)
Entraineur : Andrea GIANI
Entraîneur adjoint : Roberto CIAMARRA
Entraineur adjoint : Loïc GEILER
Manager : Arnaud JOSSERAND
Médecin : Josselin LAFFOND
Kinésithérapeute : Jean-Paul ANDREA
Préparateurs physique : Laurent LECINA et Théo ACHARD
Statisticien : Paolo PERRONE