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Le début a été un peu compliqué, car je m’étais blessé avec l’équipe de France (rupture partielle de l’aponévrose plantaire superficielle du pied droit, ndlr). J’ai loupé les premiers matchs de championnat. Il a fallu revenir, reprendre le rythme. Avec l’équipe, on a commencé à mieux jouer petit à petit. Notre coach s’est fait virer, on a eu un nouveau coach. Et depuis ça va de mieux en mieux, on joue bien, on gagne.
Quel est l’objectif du club ?
On est sixièmes du classement actuellement, on a réussi à bien remonter. On vise les playoffs, et on espère arriver dans la meilleure forme possible. On a eu du mal à débuter parce qu’on a eu des blessures, la mienne et celle d'un autre réceptionneur-attaquant. Maintenant on est sur une belle série (six victoires en 7 matches depuis début décembre, ndlr).
Comment juges-tu le niveau de l’équipe ? Ses forces et ses faiblesses ?
On est une équipe assez expérimentée. On sait ce qu’on doit faire, c’est juste qu’on doit essayer d’avoir un bon rythme, de bons entraînements, essayer de bien jouer ensemble. Il faut qu’on atteigne notre meilleur niveau physique.
C’est un peu comme d’habitude, je joue mon rôle. Je suis là où on a besoin de moi. Que ce soit en réception, en attaque ou au service. Dès qu’il y a un truc qui manque, j’essaye d’être là. Avec ma blessure, le début a été un peu difficile, il m’a fallu quelques matchs pour retrouver le rythme. Mais je commence à être de mieux en mieux.
Ton intégration dans l’équipe a été facilitée par le fait que tu connaissais bien cet environnement…
Je connaissais pas mal de joueurs, je connaissais le club, donc c’était très facile pour moi de revenir ici. J’adore la ville de Varsovie en plus, je suis vraiment très content d’être de retour. Et le championnat polonais est vraiment au top, c’est génial de revenir ici. Tous les week-ends, même les équipes de bas de tableau peuvent faire de gros matchs et battre les meilleurs. Il faut vraiment être à fond à chaque rencontre.
Est-ce que tu dégages un favori pour le moment ?
Au début, c’était Jastrzebski, l’équipe de Benjamin (Toniutti), Trevor (Clevenot) et Stephen (Boyer). Mais ils ont eu quelques blessures, ils ont une période un peu difficile, surtout qu’ils ont aussi la Ligue des champions, donc ce n’est pas facile physiquement. Il y a deux autres équipes qui se dégagent, avec Resovia et Zawercie, ces trois équipes montrent qu’elles sont au-dessus pour le moment. On peut ajouter Zaksa, qui est quatrième, qui vient de recruter un nouveau joueur (le pointu polonais Bartosz Bednorz) qui va faire monter son niveau d'un cran.
Pendant la saison, arrivez-vous à vous voir avec les autres Français du championnat ?
Pas trop, non. Seulement quand on s’affronte. On a le temps de se voir un petit peu, de prendre un petit café, mais c’est tout. Pendant la saison, moi j’ai un peu plus de temps comme on ne joue pas la Ligue des champions, mais comme on s’entraîne tous les jours, on ne peut pas vraiment aller à droite à gauche.
Quel souvenir gardes-tu de ta saison à Tours l’an passé ?
C’était une super saison. J’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à Tours, en France. Je suis forcément déçu de perdre trois finales, mais arriver à disputer ces trois finales (Championnat de France, Coupe de France et Coupe CEV, ndlr) c’est déjà génial. C’est décevant de ne pas avoir réussi à gagner le championnat de France. On a eu un niveau de jeu très haut pendant toute la saison, mais on a baissé légèrement vers la fin, et c’est ce qui nous coûte le titre je pense.
Cela t’aurait manqué, dans ta carrière, de ne pas avoir joué en France ?
Clairement. J’avais joué en Ligue B avec le CNVB, quand j’avais 17-18 ans, j’avais pu découvrir quelques villes. Mais c’était top de pouvoir faire une saison en France, surtout que je me sentais vraiment bien physiquement. J’étais content de pouvoir venir en France faire une bonne saison comme celle-ci. C’est juste dommage, encore une fois, de ne pas avoir terminé sur une victoire.
Te connaissant, on imagine que tu aurais échangé le titre de MVP de la saison contre un trophée collectif ?
Oui, forcément. C’est certain.
Sur le bilan d’équipe, je dirais qu’il y a eu des hauts et des bas, même si on a quand même gagné la VNL. C’est quand même une grosse compétition, un championnat difficile à gagner. Pouvoir remporter ce genre de trophées c’est incroyable pour l’équipe de France. Les gens commencent à se dire que ce n’est « que » la Ligue des Nations, mais c’est quand même un truc de fou. Ensuite, pour le championnat du monde, qui était notre objectif de l’été, c’est vraiment dommage. On perd contre les champions du monde italiens. On avait le match en main, on a eu un petit coup de mou dans le quatrième set, alors qu’on menait. C’est très dommage de finir en quarts de finale comme cela. On avait la possibilité d’aller jusqu’au bout, c’est clair.
Les choses se mettent en place avec Andrea Giani ?
Je n’ai pas passé beaucoup de temps avec lui. J’ai fait le début de la préparation pour la VNL, puis le Mondial et sa préparation. Mais beaucoup de joueurs le connaissaient, ce n’est pas un nouveau coach pour nous. Il est sur la scène internationale depuis plusieurs années. Il a de l’expérience, donc c’est assez facile de travailler avec lui.
As-tu regardé le programme de l’été prochain ?
Un petit peu, mais pour l’instant je suis vraiment concentré sur le club, sur mon retour de blessure, etc. J’ai vu qu’il y aura une étape de la VNL en France, à Orléans, on est contents. On le voit depuis quelques années, à chaque fois qu’il y a un match en France, même un amical, c’est un super évènement. Il y a du monde, de l’ambiance, de l’enthousiasme, c’est vraiment génial. On l’a vu à Montpellier ou à Poitiers l’été dernier par exemple.
Si on te demande quelle est la meilleure façon de préparer les JO 2024, en parlant de l’été prochain, que réponds-tu ?
Je dirais que ce serait de gagner l’Euro, mais c’est toujours difficile. On a des objectifs élevés chaque été, donc ce serait top de pouvoir gagner un nouvel Euro. Mais je préfère ne pas gagner l’Euro et gagner les JO l’année suivante, on ne sait jamais. Si ça peut aider, alors pourquoi pas (rires).