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07/06/2022
Antoine Brizard : « On veut gagner tous les matchs »
Les champions olympiques reprennent la compétition ! Après une préparation du côté de Poitiers, l'équipe de France attaque sa première semaine de Volleyball Nations League, avec un programme chargé à Ottawa : quatre matchs en cinq jours contre l'Italie, la Serbie, le Canada et la Pologne. L'occasion d'échanger avec Antoine Brizard, capitaine des Bleus en l'absence de Benjamin Toniutti.
Comment allez-vous au moment d’aborder cette nouvelle campagne, qui va vous mener aux quatre coins du globe ?
La formule de la VNL a encore changé, c’est encore nouveau, ça change tous les ans. Mais ça va, on travaille dur. On a hâte de commencer la compétition, ça commence être un peu long, les entraînements. On a hâte de démarrer les matchs officiels. On a tous des états de forme un petit peu différents, en fonction de quand on a terminé nos championnats. Mais dans l’ensemble, on est bien.
Avant le Canada, la préparation s’est déroulée à Poitiers, où vous avez disputé un match amical dans la nouvelle Arena Futuroscope, qui était remplie. C’était sympa ?
C’était plus que sympa, c’était vraiment incroyable ! On a vraiment kiffé ce moment. C’était la vraie première fête avec le public français, sans faire injure à Belfort l’an passé où on était vraiment dans le rush après les Jeux Olympiques et avant l’Euro. Cette fois, on a vraiment pu profiter. La salle était incroyable, le public aussi. C’était vraiment un bon moment. C’était génial de partager ce titre olympique avec les gens. Même si ça a toujours été top de jouer en France, ça a encore changé de dimension.
Les retrouvailles entre vous, un an après Tokyo, devaient être aussi assez spéciales ?
J’ai croisé quelques gars cette saison en Italie, mais c’est vrai que c'est toujours spécial quand on se retrouve l’été, c’est toujours une grosse source de motivation, parce que ce n’est pas forcément facile après le championnat d’enchaîner vite en équipe nationale. On s’entend tellement bien que c’est toujours un plaisir de se retrouver.
La formule de la VNL a encore changé, c’est encore nouveau, ça change tous les ans. Mais ça va, on travaille dur. On a hâte de commencer la compétition, ça commence être un peu long, les entraînements. On a hâte de démarrer les matchs officiels. On a tous des états de forme un petit peu différents, en fonction de quand on a terminé nos championnats. Mais dans l’ensemble, on est bien.
Avant le Canada, la préparation s’est déroulée à Poitiers, où vous avez disputé un match amical dans la nouvelle Arena Futuroscope, qui était remplie. C’était sympa ?
C’était plus que sympa, c’était vraiment incroyable ! On a vraiment kiffé ce moment. C’était la vraie première fête avec le public français, sans faire injure à Belfort l’an passé où on était vraiment dans le rush après les Jeux Olympiques et avant l’Euro. Cette fois, on a vraiment pu profiter. La salle était incroyable, le public aussi. C’était vraiment un bon moment. C’était génial de partager ce titre olympique avec les gens. Même si ça a toujours été top de jouer en France, ça a encore changé de dimension.
Les retrouvailles entre vous, un an après Tokyo, devaient être aussi assez spéciales ?
J’ai croisé quelques gars cette saison en Italie, mais c’est vrai que c'est toujours spécial quand on se retrouve l’été, c’est toujours une grosse source de motivation, parce que ce n’est pas forcément facile après le championnat d’enchaîner vite en équipe nationale. On s’entend tellement bien que c’est toujours un plaisir de se retrouver.
"Andrea Giani a des idées claires sur ses systèmes"
La nouveauté de cet été, c’est le nouveau coach, Andrea Giani. Comment cela se passe-t-il avec lui ?
Très bien ! On apprend à se connaître, il impose son style petit à petit. On a beaucoup travaillé physiquement, et comme on a eu beaucoup de sollicitations médiatiques à Poitiers, on n’avait pas pu trop travailler le volley. Mais ça se met en place, et avec les matchs, qui sont toujours catalyseurs des nouveaux systèmes, ça avance bien. On est très contents.
Comment faites-vous pour la communication ?
Cette semaine, il y a environ la moitié de l’équipe qui parle italien, parce qu’il manque certains cadres comme « Totti » (Benjamin Toniutti), Trévor (Clevenot), « Losko » (Nicolas Le Goff) et Jenia (Grebennikov) qui parlent aussi italien. Le coach parle pratiquement tout le temps italien, et nous, on traduit, ça se fait facilement, ça marche très bien. Il l’avait déjà fait lors de ses précédentes équipes nationales et ça se passait très bien.
Après un peu de volley brésilien l’année dernière avec Bernardinho, vous goûtez au volley à l’italienne. As-tu noté certaines choses dans la méthode d’Andrea Giani ?
Il a des idées claires sur ses systèmes, certaines choses qu’on n’avait pas forcément vues jusqu’ici. C’est ça qui change, que ce soit offensivement ou défensivement. C’est bien qu’il impose ses idées aussi, parce qu’on en a besoin. Ça fait un renouveau qui est important pour l’équipe. Je ne sais pas si on peut dire qu’il y a une patte en fonction des pays, mais lui il a la sienne. C’est bien de voir différentes choses.
Tu as été nommé capitaine pour cette semaine ?
C’est juste en attendant le retour de « Totti », mais c’est toujours gratifiant. Je l’avais déjà été avec Laurent Tillie, je l’étais aussi en club. Je pense que j’ai un rôle important dans l’équipe, comme d’autres joueurs.
Tu aimes bien avoir des responsabilités, que ce soit dans le jeu ou dans le groupe…
C’est l’une des mes caractéristiques. Je pense être assez leader dans un groupe en général.
Tu fais partie des joueurs qui ont crevé l’écran aux JO, avec notamment cette attaque en première main lors du tie-break de la finale qui a tourné en boucle. Est-ce que tu ressens plus de reconnaissance ?
Oui, beaucoup plus, surtout depuis le titre olympique. Nos statuts, à tous, ont changé. C’est top pour le volley français. C’est une retombée logique après tout ce qu’on a fait l’été dernier.
Très bien ! On apprend à se connaître, il impose son style petit à petit. On a beaucoup travaillé physiquement, et comme on a eu beaucoup de sollicitations médiatiques à Poitiers, on n’avait pas pu trop travailler le volley. Mais ça se met en place, et avec les matchs, qui sont toujours catalyseurs des nouveaux systèmes, ça avance bien. On est très contents.
Comment faites-vous pour la communication ?
Cette semaine, il y a environ la moitié de l’équipe qui parle italien, parce qu’il manque certains cadres comme « Totti » (Benjamin Toniutti), Trévor (Clevenot), « Losko » (Nicolas Le Goff) et Jenia (Grebennikov) qui parlent aussi italien. Le coach parle pratiquement tout le temps italien, et nous, on traduit, ça se fait facilement, ça marche très bien. Il l’avait déjà fait lors de ses précédentes équipes nationales et ça se passait très bien.
Après un peu de volley brésilien l’année dernière avec Bernardinho, vous goûtez au volley à l’italienne. As-tu noté certaines choses dans la méthode d’Andrea Giani ?
Il a des idées claires sur ses systèmes, certaines choses qu’on n’avait pas forcément vues jusqu’ici. C’est ça qui change, que ce soit offensivement ou défensivement. C’est bien qu’il impose ses idées aussi, parce qu’on en a besoin. Ça fait un renouveau qui est important pour l’équipe. Je ne sais pas si on peut dire qu’il y a une patte en fonction des pays, mais lui il a la sienne. C’est bien de voir différentes choses.
Tu as été nommé capitaine pour cette semaine ?
C’est juste en attendant le retour de « Totti », mais c’est toujours gratifiant. Je l’avais déjà été avec Laurent Tillie, je l’étais aussi en club. Je pense que j’ai un rôle important dans l’équipe, comme d’autres joueurs.
Tu aimes bien avoir des responsabilités, que ce soit dans le jeu ou dans le groupe…
C’est l’une des mes caractéristiques. Je pense être assez leader dans un groupe en général.
Tu fais partie des joueurs qui ont crevé l’écran aux JO, avec notamment cette attaque en première main lors du tie-break de la finale qui a tourné en boucle. Est-ce que tu ressens plus de reconnaissance ?
Oui, beaucoup plus, surtout depuis le titre olympique. Nos statuts, à tous, ont changé. C’est top pour le volley français. C’est une retombée logique après tout ce qu’on a fait l’été dernier.
"La VNL, une préparation grandeur nature"
Vous attaquez cette semaine la VNL. Quel est l’objectif dans cette compétition ?
L’objectif principal, c’est de bien fixer les idées d’Andrea Giani, qu’on finisse de bien se connaître, qu’on soit sûrs que tout fonctionne bien ensemble. Ensuite, en termes de résultats, on veut gagner tous les matchs, ce n’est pas nouveau. On veut toujours performer dans toutes les compétitions, c’est assez bateau de dire cela, mais c’est le cas.
Vous avez l’habitude de prendre cette VNL au sérieux. Même si ce n’est jamais l’objectif principal de l’été, comme c’est le cas cette année avec le Mondial fin août, en quoi cette compétition est utile pour la suite ?
C’est une préparation grandeur nature. On voit que beaucoup d’équipes ont « boycotté » la VNL l’année dernière, en travaillant beaucoup. C’est ce qu’on a fait aussi, sauf qu’on a toujours joué pour gagner. Ce qui change aussi par rapport aux autres nations, et aux autres années en France, c’est que la profondeur de l’effectif est beaucoup plus importante, ce qui nous permet de travailler beaucoup, de donner du temps de repos à certains comme cette semaine (Toniutti, Clevenot, Le Goff et Grebennikov, ndlr), tout en gardant un niveau de jeu élevé. C’est qui a fait la différence à Rimini l'année dernière (troisième place finale), c’est comme ça qu’on a gagné beaucoup de matchs. C’est important de jouer des matchs de haut niveau, il n’y a rien de mieux pour se préparer.
Le programme de cette semaine est copieux, avec quatre matchs en cinq jours, et de belles équipes à affronter…
Ça va être dur ! Le programme est chargé, avec surtout trois matchs en trois jours, ce qui fait un peu peur. Et en plus, on affronte des équipes qui jouent très bien au volley. On a joué le Canada en match amical. Ils ont un jeu extrêmement agressif, ils ont un peu changé leur manière de jouer avec le nouveau coach, ils jouent très vite partout. Si on est dans un mauvais jour au service par exemple, ça peut vite devenir très compliqué. Ensuite, les Italiens, on les connaît très bien. Ils sont champions d’Europe en titre. Il leur manque des cadres, mais ce sont de très bons joueurs de volley, avec des jeunes. La Serbie, je n’ai même pas besoin d’en parler, ils sont toujours là. Et pareil pour la Pologne. Ils ont un gros renouvellement d’effectif, certains cadres ont arrêté, mais ils ont un vivier infini, ils ont tellement de joueurs que le public français ne connaît pas mais qui sont de très bons joueurs, très bien coachés. Donc c’est effectivement une semaine très difficile.
L’objectif principal, c’est de bien fixer les idées d’Andrea Giani, qu’on finisse de bien se connaître, qu’on soit sûrs que tout fonctionne bien ensemble. Ensuite, en termes de résultats, on veut gagner tous les matchs, ce n’est pas nouveau. On veut toujours performer dans toutes les compétitions, c’est assez bateau de dire cela, mais c’est le cas.
Vous avez l’habitude de prendre cette VNL au sérieux. Même si ce n’est jamais l’objectif principal de l’été, comme c’est le cas cette année avec le Mondial fin août, en quoi cette compétition est utile pour la suite ?
C’est une préparation grandeur nature. On voit que beaucoup d’équipes ont « boycotté » la VNL l’année dernière, en travaillant beaucoup. C’est ce qu’on a fait aussi, sauf qu’on a toujours joué pour gagner. Ce qui change aussi par rapport aux autres nations, et aux autres années en France, c’est que la profondeur de l’effectif est beaucoup plus importante, ce qui nous permet de travailler beaucoup, de donner du temps de repos à certains comme cette semaine (Toniutti, Clevenot, Le Goff et Grebennikov, ndlr), tout en gardant un niveau de jeu élevé. C’est qui a fait la différence à Rimini l'année dernière (troisième place finale), c’est comme ça qu’on a gagné beaucoup de matchs. C’est important de jouer des matchs de haut niveau, il n’y a rien de mieux pour se préparer.
Le programme de cette semaine est copieux, avec quatre matchs en cinq jours, et de belles équipes à affronter…
Ça va être dur ! Le programme est chargé, avec surtout trois matchs en trois jours, ce qui fait un peu peur. Et en plus, on affronte des équipes qui jouent très bien au volley. On a joué le Canada en match amical. Ils ont un jeu extrêmement agressif, ils ont un peu changé leur manière de jouer avec le nouveau coach, ils jouent très vite partout. Si on est dans un mauvais jour au service par exemple, ça peut vite devenir très compliqué. Ensuite, les Italiens, on les connaît très bien. Ils sont champions d’Europe en titre. Il leur manque des cadres, mais ce sont de très bons joueurs de volley, avec des jeunes. La Serbie, je n’ai même pas besoin d’en parler, ils sont toujours là. Et pareil pour la Pologne. Ils ont un gros renouvellement d’effectif, certains cadres ont arrêté, mais ils ont un vivier infini, ils ont tellement de joueurs que le public français ne connaît pas mais qui sont de très bons joueurs, très bien coachés. Donc c’est effectivement une semaine très difficile.
"Avec Piacenza, on va jouer le titre"
Un petit mot pour finir sur ta saison en club. Es-tu content de ce que tu as fait avec Piacenza ?
Personnellement, je suis content. Je peux toujours faire mieux, mais c’est un championnat extrêmement difficile, donc je suis content de ce que j’ai fait. Après je ne peux pas me satisfaire d’être éliminé en quarts de finale. Mais compte tenu de notre équipe, et surtout des autres équipes qui ont fini devant nous, le résultat reste logique. Et on a fini par atteindre les objectifs du club en gagnant les playoffs pour la 5e place, on ne s’est pas démobilisés, ça nous permettra de jouer une Coupe d’Europe l’année prochaine (la Challenge Cup). Et avec le recrutement, on va faire un gros pas en avant en qualité. On va jouer pour gagner. Donc c’est bien d’avoir mis ces bases-là, d’avoir fait un bon parcours en Coupe, d’avoir battu des gros comme Modène ou la Lube, pour encourager le club à investir plus. On va jouer l’année prochaine pour le titre.
Pour ce qui est du recrutement, le Brésilien Lucarelli a déjà signé, et ce n’est évidemment pas terminé…
Je crois qu’ils ont signé un pointu italien, ce qui libère une place d’étranger supplémentaire au centre ou à l’aile. Après, il ont recruté le Cubain Simon qui, sans faire injure aux autres, est de loin le meilleur central du monde. Il fait vraiment la différence, c’est un gros compétiteur, et Lucarelli aussi. Il faudra voir les derniers mouvements, mais je suis déjà très content. On va se battre pour les meilleures places.
Personnellement, je suis content. Je peux toujours faire mieux, mais c’est un championnat extrêmement difficile, donc je suis content de ce que j’ai fait. Après je ne peux pas me satisfaire d’être éliminé en quarts de finale. Mais compte tenu de notre équipe, et surtout des autres équipes qui ont fini devant nous, le résultat reste logique. Et on a fini par atteindre les objectifs du club en gagnant les playoffs pour la 5e place, on ne s’est pas démobilisés, ça nous permettra de jouer une Coupe d’Europe l’année prochaine (la Challenge Cup). Et avec le recrutement, on va faire un gros pas en avant en qualité. On va jouer pour gagner. Donc c’est bien d’avoir mis ces bases-là, d’avoir fait un bon parcours en Coupe, d’avoir battu des gros comme Modène ou la Lube, pour encourager le club à investir plus. On va jouer l’année prochaine pour le titre.
Pour ce qui est du recrutement, le Brésilien Lucarelli a déjà signé, et ce n’est évidemment pas terminé…
Je crois qu’ils ont signé un pointu italien, ce qui libère une place d’étranger supplémentaire au centre ou à l’aile. Après, il ont recruté le Cubain Simon qui, sans faire injure aux autres, est de loin le meilleur central du monde. Il fait vraiment la différence, c’est un gros compétiteur, et Lucarelli aussi. Il faudra voir les derniers mouvements, mais je suis déjà très content. On va se battre pour les meilleures places.