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29/07/2022
Challenger Cup : Fin cruelle pour les Bleues
Après sa victoire historique en Golden League européenne, l’équipe de France n’a pas réussi à enchaîner en Challenger Cup, à Zadar (Croatie). Les Bleues ont été battues par la Colombie (2-3), vendredi, malgré deux balles de match.
La belle série s’arrête là. Invaincue en compétition officielle depuis le début de l’été, et victorieuse en juin de la Golden League européenne, l’équipe de France a cédé ce vendredi en quarts de finale de la Challenger Cup.
Les Bleues avaient gagné le droit de disputer cette compétition qui offre à son vainqueur un billet pour la Volleyball Nations League. Cela aurait permis à l’équipe d’Emile Rousseaux de se frotter aux meilleures nations mondiales l’an prochain, et de préparer les Jeux Olympiques 2024 en affrontant ce qui se fait mieux dans le volley féminin. Mais la Colombie est donc passée par là pour stopper la dynamique des Tricolores, au bout d’une rencontre au scénario assez fou, et cruelle par son dénouement (25-17, 25-16, 22-25, 11-25, 16-14).
Après six semaines sans match officiel, et sans Amélie Rotar, blessée et remplacée dans le six de base par Sabine Haewegene, les Bleues ont eu du mal à retrouver leur rythme du mois de juin. Les Colombiennes ont imposé leur jeu et leur puissance dans le premier set (25-17), avant de récidiver dans le deuxième acte (25-16), emmenées par leur pointue Ana Karina Olaya Gamboa (24 points).
En face, les Bleues étaient pourtant loin d’abdiquer. "On n’est pas loin", a lancé le staff à ses joueuses au milieu du deuxième set, et c’était vrai. Au début du troisième set, la rencontre a commencé à tourner. Une bonne série au service de Lucille Gicquel a mis les Tricolores dans bon sens (7-4), et c’est tout le collectif qui est monté en régime, bien aidé également par le coaching opéré par Emile Rousseaux. Ce sont d’ailleurs deux entrantes, Isaline Sager-Weider et Léïa Ratahiry, qui ont inscrit les derniers points (25-22).
Les Bleues ont encore accéléré dans le quatrième set, à sens unique (25-11), avec toujours Lucille Gicquel en attaquante prioritaire (24 points pour la joueuse de Cuneo) puis Héléna Cazaute (18 points), et des centrales en vue (10 points chacune pour Isaline Sager-Weider et Amandha Sylves). Mais il restait encore le plus dur, ce maudit tie-break, où la France a mené pratiquement du début à la fin, jusqu’à ces deux balles de match à 14-12. Une énorme défense colombienne et quelques blocs plus tard (14-16), et tout s’est arrêté net.
Il faut garder la tête haute, car cette défaite ne remet pas en cause le très bon travail effectué depuis plusieurs années, et n’efface pas les excellents résultats obtenus jusqu’ici, que ce soit le quart de finale à l’Euro l’an passé et cette victoire en Golden League européenne, la première belle médaille d’or internationale de cette équipe de France. Les Bleues vont repartir au travail, avec toujours l’objectif Paris 2024 en tête. Il y aura d’autres occasions pour rebondir, c’est une certitude.
Les réactions:
Félix André, entraîneur adjoint de l’équipe de France: “C’est le début de match qui nous laisse le plus de regrets. On n’est pas bien, on se frustre, on ne joue pas notre jeu, on n’arrive pas à s’exprimer. Ensuite on revient bien, on se bagarre, les entrées d’Isaline Sager-Weider et Léïa Ratahiry nous font du bien. Et puis le tie-break, c’est un tie-break. On est devant tout le temps et on se fait coiffer au poteau. Mais pour nous ce n’est pas là qu’on perd le match. Si on avait joué comme ça dès le début, on aurait pu espérer un autre scénario. Comment expliquer ce début de match manqué ? C’était notre retour à la compétition après la finale de Golden League. On n’avait pas pu programmer de matchs amicaux, c’était trop tard pour changer le programme, on a appris notre qualification trop tardivement. Il y a eu un manque de rythme au début, on a cherché nos marques sans les trouver, on a mis trop de temps à se lancer. Ce n’est pas un problème mental, parce que ce groupe a une vraie force de caractère, qu'on a déjà prouvée, et ce n’est pas l’envie qui a fait défaut, c’est une certitude."
Isaline Sager-Weider, centrale de l’équipe de France: “C’est la première fois qu’on touchait à une compétition mondiale. Peut-être que l’enjeu nous a un petit peu dépassé. On arrive dans un énorme gymnase, il y a écrit Volleyball World, ce sont des choses qui rentrent dans le cerveau. Il y avait aussi beaucoup d’attente de la part de tout le monde, il fallait réussir à sortir de ça. Dans les deux premiers sets, on a été tétanisées par ce qu’il se passait. On n’a pas du tout développé notre jeu, et à partir du troisième, ou même de la fin du deuxième set, on a commencé à se retrouver un petit peu, à retrouver notre identité et notre insouciance. En face, elles jouaient juste et propre, et nous on rentrait dans leur style de jeu à vouloir jouer haut et en force. Ensuite, quand on a commencé à jouer un peu plus roublard, et à mieux servir, on était mieux. C’est une grosse déception, parce qu’on mène tout le tie-break, et ensuite, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je ne vois même plus les dernières images, je n’y crois même pas, parce que c’est allé trop vite. C’est difficile. Mais en même temps, ça peut être une bonne leçon, un bon apprentissage, parce que ça prouve qu’il faut encore progresser physiquement et mentalement sur la scène mondiale."
Les Bleues avaient gagné le droit de disputer cette compétition qui offre à son vainqueur un billet pour la Volleyball Nations League. Cela aurait permis à l’équipe d’Emile Rousseaux de se frotter aux meilleures nations mondiales l’an prochain, et de préparer les Jeux Olympiques 2024 en affrontant ce qui se fait mieux dans le volley féminin. Mais la Colombie est donc passée par là pour stopper la dynamique des Tricolores, au bout d’une rencontre au scénario assez fou, et cruelle par son dénouement (25-17, 25-16, 22-25, 11-25, 16-14).
Après six semaines sans match officiel, et sans Amélie Rotar, blessée et remplacée dans le six de base par Sabine Haewegene, les Bleues ont eu du mal à retrouver leur rythme du mois de juin. Les Colombiennes ont imposé leur jeu et leur puissance dans le premier set (25-17), avant de récidiver dans le deuxième acte (25-16), emmenées par leur pointue Ana Karina Olaya Gamboa (24 points).
En face, les Bleues étaient pourtant loin d’abdiquer. "On n’est pas loin", a lancé le staff à ses joueuses au milieu du deuxième set, et c’était vrai. Au début du troisième set, la rencontre a commencé à tourner. Une bonne série au service de Lucille Gicquel a mis les Tricolores dans bon sens (7-4), et c’est tout le collectif qui est monté en régime, bien aidé également par le coaching opéré par Emile Rousseaux. Ce sont d’ailleurs deux entrantes, Isaline Sager-Weider et Léïa Ratahiry, qui ont inscrit les derniers points (25-22).
Les Bleues ont encore accéléré dans le quatrième set, à sens unique (25-11), avec toujours Lucille Gicquel en attaquante prioritaire (24 points pour la joueuse de Cuneo) puis Héléna Cazaute (18 points), et des centrales en vue (10 points chacune pour Isaline Sager-Weider et Amandha Sylves). Mais il restait encore le plus dur, ce maudit tie-break, où la France a mené pratiquement du début à la fin, jusqu’à ces deux balles de match à 14-12. Une énorme défense colombienne et quelques blocs plus tard (14-16), et tout s’est arrêté net.
Il faut garder la tête haute, car cette défaite ne remet pas en cause le très bon travail effectué depuis plusieurs années, et n’efface pas les excellents résultats obtenus jusqu’ici, que ce soit le quart de finale à l’Euro l’an passé et cette victoire en Golden League européenne, la première belle médaille d’or internationale de cette équipe de France. Les Bleues vont repartir au travail, avec toujours l’objectif Paris 2024 en tête. Il y aura d’autres occasions pour rebondir, c’est une certitude.
Les réactions:
Félix André, entraîneur adjoint de l’équipe de France: “C’est le début de match qui nous laisse le plus de regrets. On n’est pas bien, on se frustre, on ne joue pas notre jeu, on n’arrive pas à s’exprimer. Ensuite on revient bien, on se bagarre, les entrées d’Isaline Sager-Weider et Léïa Ratahiry nous font du bien. Et puis le tie-break, c’est un tie-break. On est devant tout le temps et on se fait coiffer au poteau. Mais pour nous ce n’est pas là qu’on perd le match. Si on avait joué comme ça dès le début, on aurait pu espérer un autre scénario. Comment expliquer ce début de match manqué ? C’était notre retour à la compétition après la finale de Golden League. On n’avait pas pu programmer de matchs amicaux, c’était trop tard pour changer le programme, on a appris notre qualification trop tardivement. Il y a eu un manque de rythme au début, on a cherché nos marques sans les trouver, on a mis trop de temps à se lancer. Ce n’est pas un problème mental, parce que ce groupe a une vraie force de caractère, qu'on a déjà prouvée, et ce n’est pas l’envie qui a fait défaut, c’est une certitude."
Isaline Sager-Weider, centrale de l’équipe de France: “C’est la première fois qu’on touchait à une compétition mondiale. Peut-être que l’enjeu nous a un petit peu dépassé. On arrive dans un énorme gymnase, il y a écrit Volleyball World, ce sont des choses qui rentrent dans le cerveau. Il y avait aussi beaucoup d’attente de la part de tout le monde, il fallait réussir à sortir de ça. Dans les deux premiers sets, on a été tétanisées par ce qu’il se passait. On n’a pas du tout développé notre jeu, et à partir du troisième, ou même de la fin du deuxième set, on a commencé à se retrouver un petit peu, à retrouver notre identité et notre insouciance. En face, elles jouaient juste et propre, et nous on rentrait dans leur style de jeu à vouloir jouer haut et en force. Ensuite, quand on a commencé à jouer un peu plus roublard, et à mieux servir, on était mieux. C’est une grosse déception, parce qu’on mène tout le tie-break, et ensuite, je ne sais pas ce qu’il s’est passé. Je ne vois même plus les dernières images, je n’y crois même pas, parce que c’est allé trop vite. C’est difficile. Mais en même temps, ça peut être une bonne leçon, un bon apprentissage, parce que ça prouve qu’il faut encore progresser physiquement et mentalement sur la scène mondiale."
LE PROGRAMME DE LA CHALLENGER CUP EN CROATIE (ZADAR) :
29 juillet, Quart de finale: France-Colombie 2/3 (17-25, 16-25, 25-22, 25-11, 14-16)
> Les stats
LA LISTE DES JOUEUSES CONVOQUÉES POUR LA CHALLENGER CUP :
91 - Halimatou BAH - Récep/Attaquante - 21/12/2003 - France Avenir 2024
01 - Héléna CAZAUTE - Récept/Attaquante - 17/12/1997 - Chieri (ITA)
75 - Guewe DIOUF - Récept/Attaquante - 15/06/2002 - Mulhouse
21 - Eva ELOUGA - Centrale - 14/10/1999 - Chamalières
03 - Amandine GIARDINO - Libéro - 30/03/1994 - Pays d'Aix Venelles
11 - Lucille GICQUEL - Pointue - 13/11/1997 - Cuneo (ITA)
98 - Sabine HAEWEGENE - Récept/Attaquante - 09/05/1994 - Evreux
23 - Léandra OLINGA ANDELA - Centrale - 12/08/1997 - Mulhouse
38 - Leia RATAHIRY - Récept/Attaquante – 27/09/2002 - France Avenir 2024
63 - Emilie RESPAUT - Passeuse - 25/04/2003 - France Avenir 2024
88 - Amélie ROTAR - Pointue - 24/10/2000 - Pays d’Aix Venelles
12 - Isaline SAGER-WEIDER - Centrale - 05/07/1988 - Terville Florange
09 - Nina STOJILJKOVIC - Passeuse - 01/09/1996 - Le Cannet
15 - Amandha SYLVES - Centrale - 29/12/2000 - Firenze (ITA)
LE STAFF :
Entraineur : Emile ROUSSEAUX
Entraîneur adjoint : Félix ANDRE
Entraineur adjoint : Cyril ONG
Manager : Emmanuel FOUCHET
Préparateur physique : Pablo GRIBOFF
Scout : Steven PLATTEAU
21 - Eva ELOUGA - Centrale - 14/10/1999 - Chamalières
03 - Amandine GIARDINO - Libéro - 30/03/1994 - Pays d'Aix Venelles
11 - Lucille GICQUEL - Pointue - 13/11/1997 - Cuneo (ITA)
98 - Sabine HAEWEGENE - Récept/Attaquante - 09/05/1994 - Evreux
23 - Léandra OLINGA ANDELA - Centrale - 12/08/1997 - Mulhouse
38 - Leia RATAHIRY - Récept/Attaquante – 27/09/2002 - France Avenir 2024
63 - Emilie RESPAUT - Passeuse - 25/04/2003 - France Avenir 2024
88 - Amélie ROTAR - Pointue - 24/10/2000 - Pays d’Aix Venelles
12 - Isaline SAGER-WEIDER - Centrale - 05/07/1988 - Terville Florange
09 - Nina STOJILJKOVIC - Passeuse - 01/09/1996 - Le Cannet
15 - Amandha SYLVES - Centrale - 29/12/2000 - Firenze (ITA)
LE STAFF :
Entraineur : Emile ROUSSEAUX
Entraîneur adjoint : Félix ANDRE
Entraineur adjoint : Cyril ONG
Manager : Emmanuel FOUCHET
Préparateur physique : Pablo GRIBOFF
Scout : Steven PLATTEAU
Médecin : Thomas THOUET
Kiné : Guillaume PEYRE
Kiné : Thibaut HOFFNER