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06/04/2022
TQCE U20/U19 : La France est prête
Les équipes de France masculine U20 et féminine U19 sont cette semaine à Ub (Serbie) et Thessalonique (Grèce) pour participer à leurs tournois respectifs de qualification au Championnat d'Europe. Entretiens avec leurs entraîneurs Jocelyn Trillon et Fabrice Vial.
La préparation
Jocelyn Trillon : "On a commencé à se préparer depuis la Toussaint en enchaînant des blocs de matchs, l’idée était de faire le plus possible de rencontres car les joueurs ont eu des années cadets un peu compliquées à cause du Covid qui leur a fait manquer le Championnat d’Europe puis le Championnat du monde, l’idée était donc de leur donner un maximum d’expérience internationale en dehors des périodes officielles. On a ainsi organisé une tournée en Italie à la Toussaint, une en Belgique en février, là, on a enchaîné des matchs autour de Montpellier et Lille, on est désormais en Pologne, où on vient de disputer deux rencontres contre la Pologne U20, qui est championne du monde cadets en titre, donc c’est une référence, on perd 3-1 et on gagne 3-1 contre une formation hyper bien organisée, qui sait faire des choses simples mais avec énormément d’efficacité. Ça nous a permis d’avoir un bon baromètre de là où on en est et d’ajuster les choses avant d’arriver en Serbie. En tout, on aura fait 13 matchs de préparation, c’est bien, mais par rapport à la Pologne qui fonctionne exactement comme nous avec un centre national, on a 12 matchs internationaux de moins, ce qui est tout de même conséquent, il faut essayer de les combler."
Fabrice Vial : "On est en stage depuis le 24 mars à Toulouse, c’est plus pratique pour nous sachant que la plupart des joueuses sont déjà sur place puisqu’elles sont à l’IFVB. Nous avons disputé plusieurs matchs de préparation, et notamment, pour finir, contre l’Espagne que nous avons reçue à Toulouse pour trois matchs. Nous avons perdu à chaque fois 3-1, c’était assez serré, c’était une opposition intéressante face à une bonne équipe, ça a permis de mettre en évidences les choses à peaufiner avant d’attaquer le TQCE."
Jocelyn Trillon : "On a commencé à se préparer depuis la Toussaint en enchaînant des blocs de matchs, l’idée était de faire le plus possible de rencontres car les joueurs ont eu des années cadets un peu compliquées à cause du Covid qui leur a fait manquer le Championnat d’Europe puis le Championnat du monde, l’idée était donc de leur donner un maximum d’expérience internationale en dehors des périodes officielles. On a ainsi organisé une tournée en Italie à la Toussaint, une en Belgique en février, là, on a enchaîné des matchs autour de Montpellier et Lille, on est désormais en Pologne, où on vient de disputer deux rencontres contre la Pologne U20, qui est championne du monde cadets en titre, donc c’est une référence, on perd 3-1 et on gagne 3-1 contre une formation hyper bien organisée, qui sait faire des choses simples mais avec énormément d’efficacité. Ça nous a permis d’avoir un bon baromètre de là où on en est et d’ajuster les choses avant d’arriver en Serbie. En tout, on aura fait 13 matchs de préparation, c’est bien, mais par rapport à la Pologne qui fonctionne exactement comme nous avec un centre national, on a 12 matchs internationaux de moins, ce qui est tout de même conséquent, il faut essayer de les combler."
Fabrice Vial : "On est en stage depuis le 24 mars à Toulouse, c’est plus pratique pour nous sachant que la plupart des joueuses sont déjà sur place puisqu’elles sont à l’IFVB. Nous avons disputé plusieurs matchs de préparation, et notamment, pour finir, contre l’Espagne que nous avons reçue à Toulouse pour trois matchs. Nous avons perdu à chaque fois 3-1, c’était assez serré, c’était une opposition intéressante face à une bonne équipe, ça a permis de mettre en évidences les choses à peaufiner avant d’attaquer le TQCE."
Les forces et faiblesses du groupe
Jocelyn Trillon : "C’est la génération 2003/2004 qui est à 75% au CNVB, sur les 12 joueurs sélectionnés, on en a 3 qui sont extérieurs et sont en centre de formation, à Toulouse, à Harnes en Elite et à Montpellier. L’ensemble des joueurs ont joué toute l’année cette année en Ligue B avec l’équipe de France Avenir 2024. Leurs faiblesses, ce sont les défauts récurrents d’instabilité qui leur font commettre encore beaucoup de fautes dans le jeu sur des situations moyennes, c’est un point sur lequel on essaie de travailler, on est conscients de nos lacunes, mais le groupe réagit à chaque fois très bien, ils essaient de mettre en place ce qu’on leur demande. Et leurs forces, c’est que l’équipe est assez homogène dans tous les secteurs avec un groupe qui est assez complémentaire et nous permet de faire une bonne rotation. Et c’est un groupe qui vit bien ensemble. S’ils parviennent à gommer les petits défauts dont on a parlé, ils monteront à mon avis d’un cran."
Fabrice Vial : "L’équipe est constituée d’un noyau dur des filles de l’IFVB qui évoluent toutes la saison en Elite féminine, il n’y a que trois filles de l’extérieur. C’est un groupe très homogène, il n’y a ni véritablement de faiblesses – ce sont des filles qui savent jouer au ballon -, ni de vrais points forts. Je pense que le groupe manque un peu de leaders pour lui permettre d’atteindre un certain niveau de jeu. Là, les joueuses sont très interchangeables, c’est encore un groupe en devenir, avec une instabilité assez flagrante liée à l’âge des filles, c’est-à-dire des hauts et des bas pas toujours très faciles à gérer. Mais ce genre de tournoi international peut être l’occasion pour certaines de se révéler, c’est en tout cas ce que j’attends d’elles, c’est le marché qu’on leur a mis entre les mains. Elles ont bénéficié des bons résultats des générations précédentes, qui leur permettent d’avoir un tirage relativement favorable par rapport à certaines autres poules, à elles d’en profiter pour continuer l’aventure et s’offrir une expérience internationale importante. Parce que participer à un Championnat d’Europe, c’est toujours très enrichissant pour sa future carrière de volleyeuse."
Jocelyn Trillon : "C’est la génération 2003/2004 qui est à 75% au CNVB, sur les 12 joueurs sélectionnés, on en a 3 qui sont extérieurs et sont en centre de formation, à Toulouse, à Harnes en Elite et à Montpellier. L’ensemble des joueurs ont joué toute l’année cette année en Ligue B avec l’équipe de France Avenir 2024. Leurs faiblesses, ce sont les défauts récurrents d’instabilité qui leur font commettre encore beaucoup de fautes dans le jeu sur des situations moyennes, c’est un point sur lequel on essaie de travailler, on est conscients de nos lacunes, mais le groupe réagit à chaque fois très bien, ils essaient de mettre en place ce qu’on leur demande. Et leurs forces, c’est que l’équipe est assez homogène dans tous les secteurs avec un groupe qui est assez complémentaire et nous permet de faire une bonne rotation. Et c’est un groupe qui vit bien ensemble. S’ils parviennent à gommer les petits défauts dont on a parlé, ils monteront à mon avis d’un cran."
Fabrice Vial : "L’équipe est constituée d’un noyau dur des filles de l’IFVB qui évoluent toutes la saison en Elite féminine, il n’y a que trois filles de l’extérieur. C’est un groupe très homogène, il n’y a ni véritablement de faiblesses – ce sont des filles qui savent jouer au ballon -, ni de vrais points forts. Je pense que le groupe manque un peu de leaders pour lui permettre d’atteindre un certain niveau de jeu. Là, les joueuses sont très interchangeables, c’est encore un groupe en devenir, avec une instabilité assez flagrante liée à l’âge des filles, c’est-à-dire des hauts et des bas pas toujours très faciles à gérer. Mais ce genre de tournoi international peut être l’occasion pour certaines de se révéler, c’est en tout cas ce que j’attends d’elles, c’est le marché qu’on leur a mis entre les mains. Elles ont bénéficié des bons résultats des générations précédentes, qui leur permettent d’avoir un tirage relativement favorable par rapport à certaines autres poules, à elles d’en profiter pour continuer l’aventure et s’offrir une expérience internationale importante. Parce que participer à un Championnat d’Europe, c’est toujours très enrichissant pour sa future carrière de volleyeuse."
L’objectif/L’adversité
Jocelyn Trillon : "L’objectif est clair sur ce TQCE : terminer premier de la poule et se qualifier ainsi directement pour le Championnat d’Europe qui aura lieu en septembre en Italie, sachant que le deuxième aura une ultime chance via un autre tournoi en juillet. On joue l’Autriche, la Grèce et la Serbie, des équipes sur lesquelles on n’a pas beaucoup d’informations, car elles n’étaient pas présentes sur les dernières grandes compétitions. Si on met notre jeu bien en place avec un maximum de stabilité, je pense qu’on a les moyens de terminer premiers."
Fabrice Vial : "Nous avons une poule relativement abordable, même si nous ne connaissons pas trop le niveau de nos adversaires, car avec le Covid, beaucoup d’équipes n’ont pas joué au niveau international ces derniers temps. Nous avons des images qui datent d’un an et demi, donc c’est un peu un point d’interrogation pour nous. Israël et la Lettonie, normalement, ce sont des équipes moins bien classées que nous, quant à la Grèce, ça dépend des générations, mais s’ils ont décidé d’organiser le tournoi, c’est qu’ils ont peut-être une bonne génération auxquels ils souhaitent donner le plus de chances de participer au Championnat d’Europe."
Jocelyn Trillon : "L’objectif est clair sur ce TQCE : terminer premier de la poule et se qualifier ainsi directement pour le Championnat d’Europe qui aura lieu en septembre en Italie, sachant que le deuxième aura une ultime chance via un autre tournoi en juillet. On joue l’Autriche, la Grèce et la Serbie, des équipes sur lesquelles on n’a pas beaucoup d’informations, car elles n’étaient pas présentes sur les dernières grandes compétitions. Si on met notre jeu bien en place avec un maximum de stabilité, je pense qu’on a les moyens de terminer premiers."
Fabrice Vial : "Nous avons une poule relativement abordable, même si nous ne connaissons pas trop le niveau de nos adversaires, car avec le Covid, beaucoup d’équipes n’ont pas joué au niveau international ces derniers temps. Nous avons des images qui datent d’un an et demi, donc c’est un peu un point d’interrogation pour nous. Israël et la Lettonie, normalement, ce sont des équipes moins bien classées que nous, quant à la Grèce, ça dépend des générations, mais s’ils ont décidé d’organiser le tournoi, c’est qu’ils ont peut-être une bonne génération auxquels ils souhaitent donner le plus de chances de participer au Championnat d’Europe."
Le groupe 20 : Anatole Chaboissant (passeur, CNVB/Niort), Nathan Canovas (réceptionneur/attaquant, CNVB/Sennecey-le-Grand), Axel Michel (central, CNVB/Le Plessis Robinson), Lohan Lefaivre (réceptionneur/attaquant, CNVB/Illac), Denis Christiany (réceptionneur/attaquant, Montpellier), Alexandre Bouchez (réceptionneur/attaquant, Toulouse), Tristan Schlienger (pointu, CNVB/Vincennes), Quentin Fabrowski (central, Toulouse), Simon Magnin (central, CNVB/Nantes-Rezé), Liam Varier (passeur, CNVB/PUC), Noah Rulkin (libero, Harnes), Nathan Feral (pointu, CNVB/Toulouse)
Le staff : Jocelyn Trillon (entraîneur), Gautier Bru (scout), Jean-Paul Andrea (kiné), Aurélie Ribaut (médecin)
Le programme (Sport Hall Ub) :
Jeudi 7 avril : France/Autriche 3-1 (25-18, 25-27, 25-16, 25-21)
Vendredi 8 avril, 16h30 : France/Grèce
Samedi 9 avril, 19h : France/Serbie
Le groupe U19 : Clara Bal (réceptionneuse/attaquante, IFVB/Issoire), Pauline Balfet (libero, Béziers), Lauralee Blanc (passeuse, IFVB/Toulouse), Julia Casadei (libero, IFVB/Mulhouse), Nawelle Chouikh-Barbez (réceptionneuse/attaquante, IFVB/Saint-Pol), Tshilanda Diouf (centrale, IFVB/Istres), Lila Girgenti (pointue, IFVB/Sainte-Maxime Cogolin), Maëlle Leberre (réceptionneuse/attaquante, IFVB/UGS Porte de l'Essonne), Nora Legrand (centrale, IFVB/Nantes), Maeva Schalk (réceptionneuse/attaquante, IFVB/Le Cannet), Elitsa Velinov (réceptionneuse/attaquante, Béziers), Louane Verger (passeuse, Stade Français Paris-Saint-Cloud)
Le staff : Fabrice Vial (entraîneur), Etienne Bideaud (entraîneur adjoint), Stéphanie Célarié (kiné), Julie Gauthey (médecin), Sébastien Borie (scout)
Le programme (Municipal Sports Hall Elias Triantafyllidis Thessalonique) :
Vendredi 8 avril, 15h : Israël/France
Samedi 9 avril, 15h : France/Lettonie
Dimanche 10 avril, 18h15 : France/Grèce
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