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Non qualifiée pour l’EuroVolley en 2015 et 2017, éliminée à l’issue de la phase de poules il y a deux ans à Ankara (21e place finale), la France a cette fois franchi ce premier tour, avec trois victoires contre la Bosnie-Herzégovine, l’Azerbaïdjan et la Belgique, pour deux défaites face à la Russie et à la Serbie, terminant troisième de la poule A devant la Belgique, un adversaire qui lui était sur le papier supérieur.
Les filles d’Emile Rousseaux se sont ensuite imposées en huitièmes de finale contre la Croatie (3-2), ce qui leur vaut de terminer la compétition à la 7e place. Soit quasiment le meilleur résultat de l’histoire de l’équipe de France, classée 5e en 1949, 4e en 1951, 7e en 1987, preuve de la performance des partenaires de la capitaine Héléna Cazaute.
Une performance que tient à souligner le président de la Fédération Française de Volley, Eric Tanguy : "Je ne peux que me féliciter du brillant parcours de cette jeune équipe de France qui, dans la foulée de l’historique titre olympique des garçons à Tokyo, a encore permis au volley-ball français de tenir le haut de l’affiche et a suscité beaucoup d’enthousiasme. Je veux insister à cette occasion sur l'excellent travail entrepris par le staff dirigé par Emile Rousseaux, fruit d’une politique volontariste mise en place depuis quatre ans par la Fédération Française de Volley dans la perspective des Jeux de Paris 2024, qui porte ses fruits, mais également l’investissement de nos joueuses qui ont travaillé d’arrache-pied pendant quatre mois pour obtenir ce résultat très encourageant pour la suite."