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Photo : Julien Crosnier / FFVolley
01/09/2021
Les Bleues veulent croire à l’impossible
Auteures d’un excellent parcours qui les a menées jusqu’aux quarts de finale, les joueuses de l’équipe de France défient ce soir à la Stark Arena de Belgrade la Serbie, double tenante du titre, pour une place en demi-finale de l'EuroVolley 2021. Les filles d’Emile Rousseaux se fixent un mot d’ordre, prendre du plaisir, tout en rêvant de contrarier leurs prestigieuses adversaires.
Pour la troisième fois depuis août 2019, l’équipe de France se frotte ce soir à l'une des toutes meilleures équipes du monde, la Serbie, championne du monde et double championne d’Europe en titre, revenue des Jeux de Tokyo avec la médaille de bronze. Il y a deux ans lors de la phase de poules de l’EuroVolley à Ankara, les jeunes Bleues avaient réussi à surprendre les partenaires de la passeuse Maja Ognjenovic en leur prenant le premier set, ce qui avait aussitôt conduit leur entraîneur Zoran Terzic à faire rentrer ses titulaires (victoire serbe 3-1). Le 21 août dernier, en match de poule de cet EuroVolley 2021, les Serbes, cette fois prévenues, n’avaient laissé aucune chance aux Françaises, nettement battues en trois sets (25-14, 25-13, 25-16).
Depuis, les filles d’Emile Rousseaux ont enchaîné quatre victoires de suite (3-0 contre la Bosnie, 3-1 contre l’Azerbaïdjan et contre la Belgique en poule, 3-2 face à la Croatie en huitièmes de finale), qui les ont menées, pour la première fois depuis 2013, en quarts de finale d’un Championnat d’Europe. Une grosse performance pour cette très jeune équipe de France (moins de 22 ans de moyenne d’âge), la marque de ses progrès et la récompense du travail consenti cet été et les précédents par les joueuses et le staff dirigé par le Belge Emile Rousseaux.
Peuvent-elles pour autant espérer bousculer l’ogre serbe et sa pointue star, la gauchère Tijana Boskovic (21,5 points de moyenne depuis le début du tournoi), qui plus est devant leur public de la Stark Arena ? "Chaque match est une nouvelle histoire, on sait que la Serbie est favorite, mais on a encore envie de rêver et donc d’y croire. Comme disait Emile, l’appétit vient en mangeant, donc on garde un soupçon d’espoir", veut croire la passeuse, d’origine serbe, des Bleues, Nina Stojiljkovic. Qui estime que quoi qu’il arrive, elle et ses partenaires doivent aborder ce quart avec le même état d’esprit que lors des quatre matchs précédents, sans calcul ni pression : "Pour le coup, c’est vraiment « full plaisir »", ajoute celle qui fête ses 25 ans aujourd'hui.
Les clés pour tenter de contrarier une équipe qui a jusqu’ici gagné ses six matchs, ne lâchant que deux sets en route, face à la Russie en poule, et semble promise à des retrouvailles avec la Turquie (qu’elle avait battue en finale de l’EuroVolley 2019) vendredi en demi-finale ? Une bonne qualité de service, indispensable pour installer le bloc/défense, mais également une grosse solidarité au soutien et un tandem offensif Héléna Cazaute/Lucille Gicquel au top. Et peut-être la pression qui pèsera sur une formation que tout le monde en Serbie voit remporter un troisième titre de rang. Toujours est-il que Zoran Terzic, l’exigeant entraîneur serbe, se méfie, lui qui a confié, à propos des Bleues : "Elles sont de loin la plus agréable surprise pour moi de ce Championnat d’Europe, en termes de résultats et de jeu, et par rapport à leur jeune âge." La surprise peut-elle devenir énorme ? Réponse ce soir.
Depuis, les filles d’Emile Rousseaux ont enchaîné quatre victoires de suite (3-0 contre la Bosnie, 3-1 contre l’Azerbaïdjan et contre la Belgique en poule, 3-2 face à la Croatie en huitièmes de finale), qui les ont menées, pour la première fois depuis 2013, en quarts de finale d’un Championnat d’Europe. Une grosse performance pour cette très jeune équipe de France (moins de 22 ans de moyenne d’âge), la marque de ses progrès et la récompense du travail consenti cet été et les précédents par les joueuses et le staff dirigé par le Belge Emile Rousseaux.
Peuvent-elles pour autant espérer bousculer l’ogre serbe et sa pointue star, la gauchère Tijana Boskovic (21,5 points de moyenne depuis le début du tournoi), qui plus est devant leur public de la Stark Arena ? "Chaque match est une nouvelle histoire, on sait que la Serbie est favorite, mais on a encore envie de rêver et donc d’y croire. Comme disait Emile, l’appétit vient en mangeant, donc on garde un soupçon d’espoir", veut croire la passeuse, d’origine serbe, des Bleues, Nina Stojiljkovic. Qui estime que quoi qu’il arrive, elle et ses partenaires doivent aborder ce quart avec le même état d’esprit que lors des quatre matchs précédents, sans calcul ni pression : "Pour le coup, c’est vraiment « full plaisir »", ajoute celle qui fête ses 25 ans aujourd'hui.
Les clés pour tenter de contrarier une équipe qui a jusqu’ici gagné ses six matchs, ne lâchant que deux sets en route, face à la Russie en poule, et semble promise à des retrouvailles avec la Turquie (qu’elle avait battue en finale de l’EuroVolley 2019) vendredi en demi-finale ? Une bonne qualité de service, indispensable pour installer le bloc/défense, mais également une grosse solidarité au soutien et un tandem offensif Héléna Cazaute/Lucille Gicquel au top. Et peut-être la pression qui pèsera sur une formation que tout le monde en Serbie voit remporter un troisième titre de rang. Toujours est-il que Zoran Terzic, l’exigeant entraîneur serbe, se méfie, lui qui a confié, à propos des Bleues : "Elles sont de loin la plus agréable surprise pour moi de ce Championnat d’Europe, en termes de résultats et de jeu, et par rapport à leur jeune âge." La surprise peut-elle devenir énorme ? Réponse ce soir.
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