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17/06/2021
VNL : Les Bleus tombent encore au tie-break
L'équipe de France a concédé jeudi soir à Rimini sa quatrième défaite de la Volleyball Nations League, au tie-break comme les trois précédentes, battue par l'Italie (25-19, 22-25, 25-20, 21-25, 15-12). Avant le dernier triptyque la semaine prochaine, elle occupe la 5e place.
L’équipe de France ne perd qu'au tie-break depuis son entrée en Volleyball Nations League ! Après avoir été battue en cinq manches par la Serbie, la Slovénie et les Pays-Bas, alors qu’elle avait à chaque fois mené 2-0, elle a encore cédé au cinquième set ce jeudi lors de son douzième match de la compétition, cette fois contre l’Italie. Mais contrairement à ses trois défaites précédentes, c’est elle qui a cette fois couru derrière le score face à une équipe transalpine new look qui a joué crânement sa chance.
En l’absence des joueurs préparant actuellement les Jeux Olympiques à part sous la direction de Gianlorenzo Blengini, celle-ci, dirigée par Antonio Valentini, était en effet composée de jeunes joueurs, comme les réceptionneurs/attaquants Alessando Michieletto (19 ans, 15 points), et Francesco Recine (22 ans, 12 points) ou le central Lorenzo Cortesia (21 ans, 13 points, dont 4 blocs), encadrés par le passeur Luca Spirito et le pointu Gabriele Nelli (27 ans chacun). Ce dernier, qui évoluera à Cannes la saison prochaine, aura été le principal artificier transalpin de la soirée (21 points, 19/31 en attaque, 1 bloc, 1 ace), donnant le ton lors d’un premier set dominé par les Italiens malgré une entame en faveur de la France (20-25).
En l’absence des joueurs préparant actuellement les Jeux Olympiques à part sous la direction de Gianlorenzo Blengini, celle-ci, dirigée par Antonio Valentini, était en effet composée de jeunes joueurs, comme les réceptionneurs/attaquants Alessando Michieletto (19 ans, 15 points), et Francesco Recine (22 ans, 12 points) ou le central Lorenzo Cortesia (21 ans, 13 points, dont 4 blocs), encadrés par le passeur Luca Spirito et le pointu Gabriele Nelli (27 ans chacun). Ce dernier, qui évoluera à Cannes la saison prochaine, aura été le principal artificier transalpin de la soirée (21 points, 19/31 en attaque, 1 bloc, 1 ace), donnant le ton lors d’un premier set dominé par les Italiens malgré une entame en faveur de la France (20-25).
Les Bleus, encore dans une nouvelle composition – titularisation notamment de Stephen Boyer, Yacine Louati, Daryl Bultor et Thibault Rossard, Benjamin Diez effectuant la quasi-totalité du match au poste de libéro –, vont réussir par la suite à faire la course en tête dans la seconde manche (25-22), portés notamment par un Stephen Boyer percutant (21 points), avant de de nouveau subir dans la troisième, malgré les entrées de Kevin Tillie, Antoine Brizard et Trévor Clevenot, la puissance italienne au service faisant alors la différence, tout comme la bonne entrée du jeune (20 ans) Mattia Bottolo (20-25).
Mais une fois encore, malgré la fatigue évidente pesant dans leurs jambes, les hommes de Laurent Tillie vont trouver les ressources pour revenir à 2-2, grâce notamment à Mousse Gueye, auteur d’une énergique entrée au centre (7 points) aux côtés de Daryl Bultor (13 points), et à une bonne fin de set des attaquants Trévor Clevenot et Kevin Tillie (25-21). Les Transalpins prennent cependant le score d’entrée de tie-break après un ace de Michieletto (2-4, puis 6-10) et si une bonne série d’attaques de Kevin Tillie (10 points) permet aux Français de revenir à une longueur (11-12), ils se mettent dans la foulée à la faute et finissent par céder sur une ultime percussion de Michieletto (12-15).
Avec cette défaite, la quatrième en douze rencontres, la France rétrograde à la cinquième place de la VNL (à égalité de victoires et de points avec la Russie, quatrième), à trois matchs de la fin de la phase de poule (de lundi à mercredi prochains contre l’Iran, l’Argentine et la Pologne). Le Final Four (26-27 juin) reste donc encore à sa portée, même si, comme le staff et les joueurs le soulignent sans cesse, elle est à Rimini avant tout pour enchaîner les matchs de haut niveau dans un optique de préparation aux Jeux Olympiques.
Les réactions :
Arnaud Josserand, entraîneur adjoint de l’équipe de France : « On est tombés sur de jeunes Italiens qui avaient les crocs. On a très bien commencé le match et après, ça s’est déréglé et on a eu du mal à trouver la bonne carburation, on a souffert sur leurs services aussi, avec une qualité de réception un peu moins bonne que d’habitude, du coup, c’était plus compliqué pour faire les points. On a essayé de faire des changements, d’apporter un peu de sang frais, mais ils nous ont pris à notre propre jeu, ils ont mieux défendu que nous, et à la fin, ils remportent la mise. C’est un peu frustrant, on a encore beaucoup de travail, et c’est vrai aussi, même si ça n’excuse rien, qu’on joue beaucoup en ce moment, du coup on s’entraîne un peu moins, ça se ressent notamment sur la qualité de notre service et de notre bloc, on a des petits ajustements à faire là-dessus pour pouvoir être performants à Tokyo. On va essayer de caler ça lors des trois jours sans match à venir, il faut qu’on arrive à trouver les ressources pour gagner ce genre de match. »
Mousse Gueye, central de l’équipe de France : « C’est dommage de perdre cette rencontre, il nous a manqué un peu d’agressivité ce soir, quand je suis entré en jeu au quatrième set, j’ai essayé d’apporter de la fraîcheur et cette agressivité, mais les Italiens ont très bien joué, alors que de notre côté, on n’a pas su réagir aux bons moments. On va vite oublier cette défaite et continuer à bosser pour les trois derniers matchs qui restent. A titre personnel, ce match restera quand même un bon souvenir, jouer contre l’Italie, passer plus de temps sur le terrain avec le maillot de la France sur les épaules, ça fait plaisir. Je suis là pour travailler et saisir toutes les opportunités que le coach me donne pour aider l’équipe. »