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11/06/2021
VNL : Les Bleus dominent le Canada
Au lendemain de sa défaite contre la Slovénie (2-3), l’équipe de France a repris sa marche en avant en dominant le Canada, ce vendredi soir, malgré la perte du premier set (20-25, 25-21, 25-22, 25-17). Troisièmes du classement, les Bleus poursuivront cette VNL mardi prochain contre les Pays-Bas.
Il fallait s’attendre, avec le contexte particulier de cette Volleyball Nations League (VNL), à ce que l’équipe de France connaisse des hauts et des bas à Rimini. Alors que cette VNL fait office de tournoi de préparation géant pour les Jeux Olympiques, et n’est donc pas un objectif à part entière, les Bleus ont alterné le bon et le (un peu) moins bon pour ce troisième « week-end » de compétition, même si la balance reste nettement positive. Après la très belle victoire face à la Russie (3-1), et cette défaite contre la Slovénie après avoir mené deux manches à zéro (2-3), les hommes de Laurent Tillie ont eu le dernier mot contre le Canada, après avoir cette fois cédé le premier set (20-25, 25-21, 25-22, 25-17).
Entré en jeu contre les Slovènes, Théo Faure a honoré sa première titularisation avec le maillot tricolore. Le pointu de 21 ans, qui passera de Toulouse à Montpellier la saison prochaine, avait autour de lui Benjamin Toniutti, Jenia Grebennikov, Kevin Tillie, Julien Lyneel, Daryl Bultor et Barthélémy Chinenyeze. Dans cette configuration, inédite forcément, les Bleus ont eu du mal à mettre la machine en route, pas assez tranchants sur le side-out, comme l’a souligné Laurent Tillie lors d’un temps-mort. C’est logiquement que le Canada a empoché le premier set, sur une attaque par le centre (25-20).
Malgré l’entrée en jeu de Jean Patry côté français, les hommes de Glenn Hoag ont continué à faire la course en tête (13-16). Et c’est après le deuxième temps mort technique que les Bleus ont réussi à accélérer. Trevor Clevenot a signé son entrée au bloc (15-16), et une attaque aux trois-mètres de Kevin Tillie a permis à l’équipe de France de passer devant (18-17). Avec notamment deux aces de Clevenot et Bultor, meilleur marqueur tricolore de ce set avec 5 points (8 points au total), les Bleus ont réussi à conclure ce deuxième set (25-23).
Avec désormais Antoine Brizard aux manettes, les Bleus ont haussé le niveau au bloc dans le troisième set, d’abord au tout début (7-3), puis, alors que les Canadiens avaient recollé (23-23), pour virer en tête dans ce match, avec deux blocs gagnants signés Bultor et Tillie (25-22). Cette fois, la machine française était bien lancée. Après un premier écart créé par Clevenot (9-5), Kevin Tillie, meilleur marqueur français dans ce match avec ses 17 points (13 points pour Patry, 12 points Clevenot), a offert un break important (20-12), et l’affaire s’est conclue sur une faute canadienne au service (25-17).
On oubliera donc très vite ce premier set difficile pour retenir l’essentiel, avec cette septième victoire en neuf rencontres qui place l’équipe de France à la troisième place de la Volleyball Nations League, derrière la Pologne et le Brésil. Après trois nouvelles journées d’entraînement à Rimini (ne leur parlez pas de jours de repos), les Bleus aborderont mardi le quatrième triptyque de cette compétition, avec d'abord un duel contre les Pays-Bas. Suivront des rencontres contre les Etats-Unis et l’Italie.
Les réactions :
Laurent Tillie, sélectionneur de l’équipe de France : "Toutes les victoires sont bonnes à prendre, quel que soit l’adversaire. On sentait un peu de fatigue dans les deux équipes, que ce soit la France ou le Canada. Les deux équipes ont fait tourner, les Canadiens nous ont surpris avec leur agressivité et leur présence physique au bloc et au service. On a réussi à retrouver un meilleur rythme ensuite en jouant plus haut. Tactiquement, on a surtout bien servi dans les bonnes zones, et ça a été plus facile. Les entrées de Jean (Patry), Trevor (Clevenot) et Antoine (Brizard) ont ensuite redonné du punch à l’équipe, ce qu’on avait un peu perdu. Mais on n’est pas des machines ! Tout le monde bat tout le monde, hier on était frustré de perdre contre la Slovénie, qui vient de battre la Russie. C’est une compétition très difficile. Il faut être content de ce que l’on fait sur le moment."
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "Ils ont été agressifs au début du match, ils ont bien joué, on a eu du mal à se mettre dedans. C’est bien qu’on soit revenus. Ce n’est pas une excuse, mais c’était le premier match qu’on jouait le soir. On a fait une séance de muscu ce matin, il y avait un peu de fatigue. C’était dur de prendre le rythme. Globalement, on est satisfait, parce qu’on a fait des gros matchs, on travaille beaucoup, il y a du turnover, et le niveau baisse peu. C’est super positif, on a un groupe super étoffé. Là, on a trois jours sans match, mais ce ne sont pas trois jours de repos, on n’a pas encore eu de jour de repos depuis le début du stage à Mulhouse. On travaille très bien, demain on a encore une séance de muscu, et deux jours d’entraînement derrière. C’est clair qu’on est là pour travailler (rires)."
Entré en jeu contre les Slovènes, Théo Faure a honoré sa première titularisation avec le maillot tricolore. Le pointu de 21 ans, qui passera de Toulouse à Montpellier la saison prochaine, avait autour de lui Benjamin Toniutti, Jenia Grebennikov, Kevin Tillie, Julien Lyneel, Daryl Bultor et Barthélémy Chinenyeze. Dans cette configuration, inédite forcément, les Bleus ont eu du mal à mettre la machine en route, pas assez tranchants sur le side-out, comme l’a souligné Laurent Tillie lors d’un temps-mort. C’est logiquement que le Canada a empoché le premier set, sur une attaque par le centre (25-20).
Malgré l’entrée en jeu de Jean Patry côté français, les hommes de Glenn Hoag ont continué à faire la course en tête (13-16). Et c’est après le deuxième temps mort technique que les Bleus ont réussi à accélérer. Trevor Clevenot a signé son entrée au bloc (15-16), et une attaque aux trois-mètres de Kevin Tillie a permis à l’équipe de France de passer devant (18-17). Avec notamment deux aces de Clevenot et Bultor, meilleur marqueur tricolore de ce set avec 5 points (8 points au total), les Bleus ont réussi à conclure ce deuxième set (25-23).
Avec désormais Antoine Brizard aux manettes, les Bleus ont haussé le niveau au bloc dans le troisième set, d’abord au tout début (7-3), puis, alors que les Canadiens avaient recollé (23-23), pour virer en tête dans ce match, avec deux blocs gagnants signés Bultor et Tillie (25-22). Cette fois, la machine française était bien lancée. Après un premier écart créé par Clevenot (9-5), Kevin Tillie, meilleur marqueur français dans ce match avec ses 17 points (13 points pour Patry, 12 points Clevenot), a offert un break important (20-12), et l’affaire s’est conclue sur une faute canadienne au service (25-17).
On oubliera donc très vite ce premier set difficile pour retenir l’essentiel, avec cette septième victoire en neuf rencontres qui place l’équipe de France à la troisième place de la Volleyball Nations League, derrière la Pologne et le Brésil. Après trois nouvelles journées d’entraînement à Rimini (ne leur parlez pas de jours de repos), les Bleus aborderont mardi le quatrième triptyque de cette compétition, avec d'abord un duel contre les Pays-Bas. Suivront des rencontres contre les Etats-Unis et l’Italie.
Les réactions :
Laurent Tillie, sélectionneur de l’équipe de France : "Toutes les victoires sont bonnes à prendre, quel que soit l’adversaire. On sentait un peu de fatigue dans les deux équipes, que ce soit la France ou le Canada. Les deux équipes ont fait tourner, les Canadiens nous ont surpris avec leur agressivité et leur présence physique au bloc et au service. On a réussi à retrouver un meilleur rythme ensuite en jouant plus haut. Tactiquement, on a surtout bien servi dans les bonnes zones, et ça a été plus facile. Les entrées de Jean (Patry), Trevor (Clevenot) et Antoine (Brizard) ont ensuite redonné du punch à l’équipe, ce qu’on avait un peu perdu. Mais on n’est pas des machines ! Tout le monde bat tout le monde, hier on était frustré de perdre contre la Slovénie, qui vient de battre la Russie. C’est une compétition très difficile. Il faut être content de ce que l’on fait sur le moment."
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "Ils ont été agressifs au début du match, ils ont bien joué, on a eu du mal à se mettre dedans. C’est bien qu’on soit revenus. Ce n’est pas une excuse, mais c’était le premier match qu’on jouait le soir. On a fait une séance de muscu ce matin, il y avait un peu de fatigue. C’était dur de prendre le rythme. Globalement, on est satisfait, parce qu’on a fait des gros matchs, on travaille beaucoup, il y a du turnover, et le niveau baisse peu. C’est super positif, on a un groupe super étoffé. Là, on a trois jours sans match, mais ce ne sont pas trois jours de repos, on n’a pas encore eu de jour de repos depuis le début du stage à Mulhouse. On travaille très bien, demain on a encore une séance de muscu, et deux jours d’entraînement derrière. C’est clair qu’on est là pour travailler (rires)."