HOME
Actualités FFvolley | ||
<< VNL : Les Bleus s'offrent le Brésil ! | Voir tout | Golden League : Les Bleues avec autorité >> |
04/06/2021
VNL : Les Bleus s'inclinent de peu
L'équipe de France a subi vendredi à Rimini sa première défaite depuis son entrée dans la Volleyball Nations League, dominée par la Serbie après avoir pourtant mené de deux sets (22-25, 24-26, 25-22, 25-23, 15-9). Elle affronte le Japon samedi.
Après le Brésil champion olympique, dominé jeudi (3-0), c’est la Serbie championne d’Europe qui se présentait ce vendredi sur la route d’une équipe de France toujours invaincue depuis son entrée dans cette Volleyball Nations League 2021 disputée dans le huis clos de Rimini. Comme la veille, les débats ont été âpres entre deux formations qui se connaissent très bien et dont les deux derniers affrontements s’étaient soldés par une victoire serbe à Bercy en demi-finale de l’EuroVolley 2019 (3-2) et un succès tricolore lors de la phase de poule du TQO de Berlin en janvier 2020 (3-0).
Avec un six remanié par rapport à la veille, comme l’avait annoncé Laurent Tillie – titularisation de Daryl Bultor au centre, de Stephen Boyer en pointe et de Thibault Rossard en attaque -, les Français ont fait une grande partie du premier set en tête (8-6, 16-15 aux temps morts techniques), avant de se détacher dans le money-time grâce notamment à un Stephen Boyer bien entré dans son match (8 points sur ce set pour un total de 26, à 22/39 en attaque), auteur d’un « monster block » synonyme de balle de set (24-21), les Bleus concluant sur une faute adverse au service (25-22).
La deuxième manche est extrêmement serrée (jamais plus de deux points d’écart), les équipes se rendant coup sur coup, tout en commettant pas mal d’erreurs au service, et une nouvelle fois, les partenaires de Benjamin Toniutti font la différence dans le money-time : Daryl Bultor, auteur d’un match solide au centre (12 points, dont 3 blocs), donne deux balles de set à la France (24-22), le capitaine serbe Marko Podrascanin (7 points) en sauve une au bloc devant Earvin Ngapeth (24-24), mais Daryl Bultor se fend d’un ace sur la troisième (26-24).
A 2-0, la partie est bien engagée pour les Tricolores, mais les Serbes se mettent à commettre moins de fautes au service et prennent le score (12-16), en s’appuyant surtout sur la régularité de leur pointu Aleksandar Atanasijevic (24 points, 20/30 en attaque), que le bloc français ne parvient pas à contrer, et de Marko Ivovic, souvent décisif en bout de filet (15 points). Grâce notamment à Julien Lyneel et à Yacine Louati, entrés en jeu, la France recolle à un point après un ace de ce dernier (22-23), mais les champions d’Europe ne tremblent pas au moment de conclure (22-25).
Le quatrième set est encore très incertain, les Bleus, au sein des quels Théo Faure, fils de l’ancien capitaine de l'équipe de France Stéphane Faure, fait ses grands débuts (deux entrées en jeu), attaquent le money-time avec un point d’avance (22-21), mais une nouvelle fois, leurs rivaux se montrent plus réguliers pour égaliser à 2-2 (23-25), avant, comme lors de la demi-finale de Bercy, de démarrer le tie-break pied au plancher (0-5). Un écart décisif que les coéquipiers du passeur toulousain Nikola Jovovic conservent jusqu’au bout (9-15), s’offrant un succès de prestige sur l’équipe de Laurent Tillie.
Les Bleus sont cependant loin d’avoir démérité, conscients d’avoir baissé de régime physiquement et techniquement en cours de match face à un rival de haut niveau. Ils vont tenter de renouer avec la victoire dès samedi contre le Japon, nettement battu ce vendredi par le Brésil (3-0), une équipe nipponne, dans le staff duquel officie toujours l’ancien sélectionneur tricolore Philippe Blain, qu’ils ont battue deux fois 3-1 lors de leurs deux précédentes confrontations en VNL.
Les réactions :
Arnaud Josserand (entraîneur adjoint de l’équipe de France) : « On commence plutôt pas mal le match, on sert bien, on défend bien, ça nous permet de mener 2-0, mais les Serbes sont montés en puissance au fur et à mesure, ils ont joué de mieux en mieux alors que nous, on a été un peu moins percutants, plus émoussés, le rapport s’est inversé. Après, on n’a pas joué n’importe qui, on a joué les champions d’Europe en titre, c’est une équipe de niveau mondiale. Ce qui est justement intéressant, c’est de jouer une telle équipe dans un état de forme qui n’est pas optimum et de voir qu’on arrive à faire de belles choses. Le début du tie-break ? C’est plus la résultante de notre baisse de régime physique sur la fin du troisième set et sur le quatrième, mais surtout, les Serbes ont beaucoup mieux servi, ils nous ont plus mis en difficulté, on ne démarre pas si mal que ça ce tie-break, mais eux font des défenses incroyables sur lesquelles ils font les points en contre-attaque. Place maintenant au Japon qui va nous proposer un autre style de jeu, il faut qu’on retrouve un peu de dynamisme, c’est compliqué parce que les matchs s’enchaînent, mais on sait pourquoi on est là, on est en phase de préparation, on va continuer à bosser sur ce match. »
Benjamin Toniutti (passeur et capitaine de l’équipe de France) : « Il y a forcément des regrets quand tu mènes 2-0 et que tu perds 3-2, après, on est dans une phase de travail, on a eu hier un gros match avec beaucoup d’émotions. Même si on a gagné 3-0, on avait dépensé beaucoup d’énergie physique et mentale, peut-être qu’on était un peu émoussés. Maintenant, la Serbie a mieux servi à partir du troisième set, ils ont commencé à faire un peu moins de fautes, et nous, notre jeu s’est un peu enrayé. Tout le monde sur chaque poste a eu un petit coup de fatigue, cela a par exemple été mon cas, eux ont élevé leur niveau de jeu, Atanasijevic a fait un bon match, on a eu du mal à le prendre, que ce soit au bloc ou en défense, on aurait pu être plus efficaces dans ces deux secteurs. Maintenant, on va se concentrer sur le Japon, une équipe qui joue bien depuis le début de la compétition, qui a fait un exploit sur le premier week-end en battant la Russie, ça montre qu’ils sont capables de rivaliser avec les meilleurs. C’est une équipe qui est atypique et dure à jouer, parce qu’elle défend beaucoup, ils ne sont pas grands par la taille, mais ils touchent beaucoup de ballons en bloc et en défense, donc il va falloir être patients et concentrés. »
Avec un six remanié par rapport à la veille, comme l’avait annoncé Laurent Tillie – titularisation de Daryl Bultor au centre, de Stephen Boyer en pointe et de Thibault Rossard en attaque -, les Français ont fait une grande partie du premier set en tête (8-6, 16-15 aux temps morts techniques), avant de se détacher dans le money-time grâce notamment à un Stephen Boyer bien entré dans son match (8 points sur ce set pour un total de 26, à 22/39 en attaque), auteur d’un « monster block » synonyme de balle de set (24-21), les Bleus concluant sur une faute adverse au service (25-22).
La deuxième manche est extrêmement serrée (jamais plus de deux points d’écart), les équipes se rendant coup sur coup, tout en commettant pas mal d’erreurs au service, et une nouvelle fois, les partenaires de Benjamin Toniutti font la différence dans le money-time : Daryl Bultor, auteur d’un match solide au centre (12 points, dont 3 blocs), donne deux balles de set à la France (24-22), le capitaine serbe Marko Podrascanin (7 points) en sauve une au bloc devant Earvin Ngapeth (24-24), mais Daryl Bultor se fend d’un ace sur la troisième (26-24).
A 2-0, la partie est bien engagée pour les Tricolores, mais les Serbes se mettent à commettre moins de fautes au service et prennent le score (12-16), en s’appuyant surtout sur la régularité de leur pointu Aleksandar Atanasijevic (24 points, 20/30 en attaque), que le bloc français ne parvient pas à contrer, et de Marko Ivovic, souvent décisif en bout de filet (15 points). Grâce notamment à Julien Lyneel et à Yacine Louati, entrés en jeu, la France recolle à un point après un ace de ce dernier (22-23), mais les champions d’Europe ne tremblent pas au moment de conclure (22-25).
Le quatrième set est encore très incertain, les Bleus, au sein des quels Théo Faure, fils de l’ancien capitaine de l'équipe de France Stéphane Faure, fait ses grands débuts (deux entrées en jeu), attaquent le money-time avec un point d’avance (22-21), mais une nouvelle fois, leurs rivaux se montrent plus réguliers pour égaliser à 2-2 (23-25), avant, comme lors de la demi-finale de Bercy, de démarrer le tie-break pied au plancher (0-5). Un écart décisif que les coéquipiers du passeur toulousain Nikola Jovovic conservent jusqu’au bout (9-15), s’offrant un succès de prestige sur l’équipe de Laurent Tillie.
Les Bleus sont cependant loin d’avoir démérité, conscients d’avoir baissé de régime physiquement et techniquement en cours de match face à un rival de haut niveau. Ils vont tenter de renouer avec la victoire dès samedi contre le Japon, nettement battu ce vendredi par le Brésil (3-0), une équipe nipponne, dans le staff duquel officie toujours l’ancien sélectionneur tricolore Philippe Blain, qu’ils ont battue deux fois 3-1 lors de leurs deux précédentes confrontations en VNL.
Les réactions :
Arnaud Josserand (entraîneur adjoint de l’équipe de France) : « On commence plutôt pas mal le match, on sert bien, on défend bien, ça nous permet de mener 2-0, mais les Serbes sont montés en puissance au fur et à mesure, ils ont joué de mieux en mieux alors que nous, on a été un peu moins percutants, plus émoussés, le rapport s’est inversé. Après, on n’a pas joué n’importe qui, on a joué les champions d’Europe en titre, c’est une équipe de niveau mondiale. Ce qui est justement intéressant, c’est de jouer une telle équipe dans un état de forme qui n’est pas optimum et de voir qu’on arrive à faire de belles choses. Le début du tie-break ? C’est plus la résultante de notre baisse de régime physique sur la fin du troisième set et sur le quatrième, mais surtout, les Serbes ont beaucoup mieux servi, ils nous ont plus mis en difficulté, on ne démarre pas si mal que ça ce tie-break, mais eux font des défenses incroyables sur lesquelles ils font les points en contre-attaque. Place maintenant au Japon qui va nous proposer un autre style de jeu, il faut qu’on retrouve un peu de dynamisme, c’est compliqué parce que les matchs s’enchaînent, mais on sait pourquoi on est là, on est en phase de préparation, on va continuer à bosser sur ce match. »
Benjamin Toniutti (passeur et capitaine de l’équipe de France) : « Il y a forcément des regrets quand tu mènes 2-0 et que tu perds 3-2, après, on est dans une phase de travail, on a eu hier un gros match avec beaucoup d’émotions. Même si on a gagné 3-0, on avait dépensé beaucoup d’énergie physique et mentale, peut-être qu’on était un peu émoussés. Maintenant, la Serbie a mieux servi à partir du troisième set, ils ont commencé à faire un peu moins de fautes, et nous, notre jeu s’est un peu enrayé. Tout le monde sur chaque poste a eu un petit coup de fatigue, cela a par exemple été mon cas, eux ont élevé leur niveau de jeu, Atanasijevic a fait un bon match, on a eu du mal à le prendre, que ce soit au bloc ou en défense, on aurait pu être plus efficaces dans ces deux secteurs. Maintenant, on va se concentrer sur le Japon, une équipe qui joue bien depuis le début de la compétition, qui a fait un exploit sur le premier week-end en battant la Russie, ça montre qu’ils sont capables de rivaliser avec les meilleurs. C’est une équipe qui est atypique et dure à jouer, parce qu’elle défend beaucoup, ils ne sont pas grands par la taille, mais ils touchent beaucoup de ballons en bloc et en défense, donc il va falloir être patients et concentrés. »