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24/07/2021
JO : Les Bleus tombés sur plus forts qu’eux
L’équipe de France s’est inclinée samedi à l’Arena Ariake de Tokyo lors de son premier match des Jeux Olympiques face à des Américains plus forts dans tous les compartiments du jeu (25-18, 25-18, 25-22). Les Bleus vont vite devoir digérer cet échec avant d’affronter la Tunisie lundi.
Ils voulaient éviter de connaître un faux départ comme il y a cinq face à l’Italie, mais comme à Rio, les joueurs de Laurent Tillie sont tombés sur un gros os ce samedi à Tokyo, en l’occurrence sur une équipe américaine, qui, pendant les trois sets de cette rencontre démarrée à 23h en raison de la durée de la précédente entre la Pologne et l'Iran (2-3), n’aura quasiment rien manqué, pour finalement s’imposer assez nettement après 1h25 d'un match à sens unique.
Supérieurs au service, en réception, en attaque (62,5% d'efficacité contre 48%), omniprésents en défense, les troisièmes des Jeux de Rio ont récité leur volley, mettant sans cesse la pression sur des Français qui, malgré les changements opérés par Laurent Tillie - dès le premier set avec les entrées d’Antoine Brizard et de Stephen Boyer aux places de Benjamin Toniutti et Jean Patry - n’ont pas su trouver de solutions, ne parvenant notamment pas à mettre à mal la réception adverse, faute d'un service suffisamment percutant.
D’entrée, les coéquipiers de Matthew Anderson (13 points, 65% en attaque) ont mis une énorme pression au service sur la réception française (0-5), la puissance aux ailes ou en attaque aux 3 mètres de Taylor Sander (15 points) et de Torey Defalco (10 points), mais également des centraux David Smith (8 points) et Maxwell Holt (9 points), ne permettant pas aux Bleus de respirer. Le premier set est conclu en 29 minutes (18-25).
Le second, marqué par la montée en puissance de Stephen Boyer (7 points) et d’Earvin Ngapeth (9 points) côté tricolore, est plus serré, mais à 15-17, les Bleus manquent une occasion de recoller à un point, la sanction est immédiate, puisque les coéquipiers de Micah Christenson reprennent de la marge pour remporter ce deuxième set sur le même score que le premier (18-25).
Dos au mur, les Bleus, sans solution au service ni en attaque, malgré le retour sur le terrain de Jean Patry (8 points) et l’entrée en jeu de Trévor Clevenot, courent encore derrière le score dans la troisième manche (6-10, 16-21). Et s’ils s’offrent un baroud d’honneur dans le money-time après un ace d’Antoine Brizard (21-23), ils finissent logiquement par céder face à des Américains qui, ce samedi, auront largement justifié leur statut de prétendants au podium olympique (22-25).
Supérieurs au service, en réception, en attaque (62,5% d'efficacité contre 48%), omniprésents en défense, les troisièmes des Jeux de Rio ont récité leur volley, mettant sans cesse la pression sur des Français qui, malgré les changements opérés par Laurent Tillie - dès le premier set avec les entrées d’Antoine Brizard et de Stephen Boyer aux places de Benjamin Toniutti et Jean Patry - n’ont pas su trouver de solutions, ne parvenant notamment pas à mettre à mal la réception adverse, faute d'un service suffisamment percutant.
D’entrée, les coéquipiers de Matthew Anderson (13 points, 65% en attaque) ont mis une énorme pression au service sur la réception française (0-5), la puissance aux ailes ou en attaque aux 3 mètres de Taylor Sander (15 points) et de Torey Defalco (10 points), mais également des centraux David Smith (8 points) et Maxwell Holt (9 points), ne permettant pas aux Bleus de respirer. Le premier set est conclu en 29 minutes (18-25).
Le second, marqué par la montée en puissance de Stephen Boyer (7 points) et d’Earvin Ngapeth (9 points) côté tricolore, est plus serré, mais à 15-17, les Bleus manquent une occasion de recoller à un point, la sanction est immédiate, puisque les coéquipiers de Micah Christenson reprennent de la marge pour remporter ce deuxième set sur le même score que le premier (18-25).
Dos au mur, les Bleus, sans solution au service ni en attaque, malgré le retour sur le terrain de Jean Patry (8 points) et l’entrée en jeu de Trévor Clevenot, courent encore derrière le score dans la troisième manche (6-10, 16-21). Et s’ils s’offrent un baroud d’honneur dans le money-time après un ace d’Antoine Brizard (21-23), ils finissent logiquement par céder face à des Américains qui, ce samedi, auront largement justifié leur statut de prétendants au podium olympique (22-25).
En quatre confrontations lors des JO face aux Etats-Unis (1988, 1992, 2016 et désormais 2021), la France n’a jamais gagné. Nul doute que les joueurs et staff vont vite se remobiliser en vue de la suite du programme, avec à venir deux rencontres à gagner absolument pour rester dans la course aux quarts de finale, lundi face à la Tunisie et mercredi contre l’Argentine.
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « On reprend un 3-0, comme à Rio, on a tout essayé, on n’a pas trouvé, on est tombés contre une équipe américaine de très haut niveau, physiquement, techniquement, notamment dans le secteur de jeu qui nous a fait mal, le service/bloc/attaque. Ils ont eu une qualité de service agressive qu’on n’a pas réussi à tenir, et en attaque, on n’arrivait pas à faire des points, parce qu’ils touchaient, défendaient et refaisaient les points derrière. Nous, on n’a pas réussi à les mettre en difficulté sur le service, les quelques défenses qu’on a faites, on n’a pas concrétisé, on n’a jamais réussi à prendre de l’air et du rythme. Il va falloir gérer la frustration de cette défaite et faire abstraction de cette déception pour se concentrer sur ce qui va arriver. Il faut peut-être retrouver de l’instinct, là, on a trop réfléchi, on a essayé de raisonner, on n’y arrivait pas. »
Earvin Ngapeth, réceptionneur/attaquant de l’équipe de France : « C’est le même scénario qu’à Rio, on prend l’eau dès le début du match, et après, on se crispe, on ne développe pas notre jeu, on n’a pas réussi à semer le doute chez les Américains, on n’a pas bien servi, ça a été un match très compliqué. On voulait vraiment faire un bon match pour la confiance, c’est raté, mais la compétition va être longue, il faut repartir dès demain pour préparer le prochain match. On sait que ça va être la bagarre du début à la fin. On sait que tous les matchs vont être comme ça, il faut qu’on arrive à mettre le doute chez l’adversaire, mais quand on ne sert pas bien, c’est compliqué au niveau du bloc/défense. »
Jean Patry, pointu de l’équipe de France : « Ce n’est pas la meilleure façon de démarrer la compétition, on a été transparents du début à la fin, eux ont été très solides, on ne les a pas bougés. Ils ont été hyper présents en attaque notamment, il faut savoir reconnaître que l’adversaire a été plus fort. C'est le premier match, je ne sais pas si on peut dire que c‘est notre joker, mais si c’est le cas, il est pris, je suis certain qu’on saura trouver les ressources pour aborder les prochains matchs avec une autre énergie, ce match va nous faire réfléchir, on va en tirer les leçons et revenir au taquet. »