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Battus à Chaumont mercredi (3-1), les Dragons ont en effet doublement renversé la situation, en gagnant la finale retour samedi (3-2) puis ce match d'appui dimanche, une nouvelle fois au tie-break, après avoir été menés de deux sets et avoir sauvé trois balles de match dans le quatrième. Car l'entame a d'abord été chaumontaise, les hommes de Silvano Prandi remportant les deux premières manches (23-25, 15-25) au prix d'une copie offensive sans la moindre faute, grâce notamment à leur joker italien Filippo Lanza (18 points) et au jeune Cubain Osniel Mergarejo, encore percutant (23 points), bien mis sur oribite par le passeur international Raphaël Corre.
Cannes est alors mal en point, mais s'accroche et parvient à nettement remporter le troisième set (25-16), le tandem Adrian Aciobanitei-Lincoln Williams montant progressivement en puissance en attaque, bien secondé par la précision du capitaine ukrainien Oleksiy Klyamar (12 points). La partie devient alors irrespirable avec une quatrième manche qui voit le CVB 52 faire la course en tête, se procurer deux (22-24) puis trois (24-25) balles de deuxième titre (après celui de 2017), mais la défense héroïque cannoise, emmenée par le libéro Jérémie Mouiel omniprésent, le service d’Aciobanitei (16 points au total) et un ultime point de Lincoln Williams permettent aux Dragons de renverser la vapeur (27-25).
D’abord serré (8-8), le tie-break bascule dans le camp des hommes de Luc Marquet qui inscrivent six points de suite (14-8), l'Australien Lincoln Williams, logiquement désigné MVP de la rencontre (30 points), concluant le match (15-9). Voilà donc Cannes qualifié pour la prochaine Ligue des champions, Chaumont, qui a perdu sa troisième finale de suite, évoluera en Coupe de la CEV, avec sans doute de gros regrets d'être passé si près du Graal.