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Jocelyn Trillon (coach des U17) : "Seul le vainqueur du tournoi est directement qualifié, il y aura ensuite une seconde chance en mai. C’est une équipe qui va découvrir le niveau international, c’est le tout premier tournoi de la génération 2005/2006 avec des joueurs qui sont tous en pôles Espoirs, sauf trois qui sont en centre de formation dans leurs clubs. Les joueurs n’ont en plus pas disputé de match officiel depuis plus d’un an à cause du Covid, mais ils ont eu quand même eu le temps de travailler ensemble, on a fait quatre stages et disputé une dizaine de matchs amicaux. En tout, j’ai vu une vingtaine de joueurs, le noyau s’est ensuite resserré à seize et j’avoue que cela a été difficile pour moi de faire la sélection car le niveau était très homogène, j’avais plutôt l’embarras du choix, ce qui est une bonne chose. C’est la deuxième fois que l’équipe de France participe aux qualifications du Championnat d’Europe, la dernière, il y a deux ans, elle avait été au bout, puisqu’’elle avait été sacrée championne d’Europe.
Les joueurs en parlent, ils aimeraient forcément faire aussi bien que leurs aînés, mais la priorité que je leur fixe, avant de penser aux résultats, c’est de se focaliser sur la manière, de se concentrer sur notre propre jeu, sur ce qu’on sait faire. On a une poule de trois, dont les deux premiers se qualifient pour les demi-finales, on joue d’abord les Pays-Bas puis la Belgique, c’est difficile de savoir ce que valent ces deux équipes, car à cet âge, le niveau peut être très dépendant de quelques joueurs, mais on sait que les Hollandais sont souvent physiques et grands, on en a encore eu la confirmation en les croisant mardi matin à l’entraînement, tandis que les Belges ont la plupart du temps une bonne organisation, un fond de jeu intéressant. Le tournoi se dispute dans le sud de l’Italie, à Vibo Valentia, là où évoluent nos Français Barthélémy Chinenyeze et Thibault Rossard, on a croisé ce dernier mardi matin et « Babar » a dit qu’il passerait nous voir, les jeunes sont forcément contents, ce sont de belles sources d’inspiration pour eux."
Philippe Marta (coach des U16) : "Notre WEVZA se joue à Chiavenna, au nord de l'Italie, où nous sommes arrivés mardi. Nous nous sommes réunis auparavant avec le groupe une semaine sur chaque période des vacances scolaires, nous avons eu des stages à Gruissan, Harnes, à Toulouse et le dernier à Lyon. Le premier objectif pour ces jeunes, qui disputent leur première grande compétition internationale et n'ont quasiment pas fait de match depuis un an, est de prendre de l'expérience et de suivre le même cursus d'apprentissage que leurs aînées, c'est vraiment une chance pour elles de pouvoir disputer ce tournoi. C'est aussi l'occasion de se familiariser avec un format de compétition qu'elles retrouveront ensuite dans les catégories d'âge supérieures et en seniors, c'est un format spécifique, différent de celui d'un championnat avec des clubs.
Et c'est bien évidemment l'occasion de se positionner par rapport aux autres nations, c'est important de savoir où on est. A leur âge, elles ne peuvent pas trouver meilleur niveau d'adversité, c'est quand on se confronte à une telle adversité qu'on progresse. Dans notre poule, on tombe sur la Belgique et l'Italie, c'est le début d'une génération, donc on ne sait pas trop à quoi s'attendre, on sait en revanche que ce sont deux nations qui, habituellement, sont présentes sur cette catégorie d'âge. Maintenant, avec le contexte lié à la pandémie, on est dans l'inconnu, on va découvrir au fur et à mesure du tournoi. Seul le premier se qualifie directement pour le Championnat d'Europe, les autres équipes disputeront un deuxième tour de qualification.
A priori, chez elle, l'Italie semble la favorite pour remporter le tournoi, c'est une des meilleures nations mondiales sur ces générations, quasiment tout le temps sur les podiums internationaux, on va voir si elles vont confirmer ce statut. De notre côté, on sait qu'on a de bons potentiels dans cette équipe, on arrive sur ce tournoi avec l'objectif de faire de notre mieux, d'aller le plus haut possible, mais encore une fois, comme c'est notre toute première compétition, c'est difficile de se situer."