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On n’a pas beaucoup dormi, parce qu’on était très déçus. Nous avons pris une grosse claque contre la Pologne, il y a de la frustration, mais il faut rebondir et passer à autre chose, c’est le sport.
Avec un peu de recul, vous dites-vous que la Pologne était trop forte ou était-ce la France qui ne l’était pas suffisamment ?
Les Polonais ont parfaitement joué leur coup en termes d’horaires de ce TQO, mais au-delà de ça, ils ont fait un match d’enfer, ils ont répondu physiquement plus que présent, ils étaient au-dessus de nous, et de notre côté, nous n’avons pas su trouver les solutions, nous n’avions pas les armes physiques ni la lucidité pour les contrer.
Ces armes, pensez-vous pouvoir les trouver d’ici un mois en vue de l’EuroVolley ?
Franchement, chaque match est différent, si on retrouve les Polonais dans un mois, ils seront peut-être aussi forts que nous physiquement, mais peut-être que nous, on aura trouvé les solutions techniques ou tactiques pour rivaliser. C’est habituellement ce qui fait notre force, j’espère qu’on arrivera à trouver ces ressources, en tout cas, il le faudra si on veut faire un résultat à l’Euro.
Ce TQO peut-il laisser des traces mentales ?
Il faut vraiment qu’on fasse le vide et qu'on passe à autre chose. On va d’abord se reposer huit jours et ensuite, j’espère qu’on va se retrouver libérés. Il ne faut pas qu’on « se prenne le chou », on doit penser à retrouver cette âme dans le jeu et cette énergie qui font notre force. Et surtout travailler encore plus à l’entraînement pour corriger tout ce qu’on peut.
Pour aller à Tokyo, vous allez passer par un TQO, comme en janvier 2016 où l’équipe de France avait joué à Berlin à haut niveau (elle avait cependant terminé deuxième et avait dû disputer un dernier TQO en mai au Japon pour se qualifier), il faudra au moins évoluer au même niveau ?