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Cette surprise était partagée par ses joueurs qui ne s’attendaient pas forcément à voir les tribunes de l’enceinte nordiste aussi bien garnies, ils étaient en tout 8062, soit un record sur le sol tricolore pour l’équipe de France version Laurent Tillie. "J’ai été très surpris, je ne pensais vraiment pas qu’il y aurait autant de monde. Ça fait plaisir de voir une belle salle remplie, en France, avant le week-end", a ainsi confié le central Kevin Le Roux, tandis que le libero Jenia Grebennikov a ajouté : "Nous avons vraiment été surpris par la présence du public, c’était incroyable, j’en ai même eu des frissons. On était super contents, très émus, c’est pour ça, je pense, qu’on a eu des difficultés en début de rencontre".
Ces difficultés, les Bleus les ont surmontées grâce à leurs qualités techniques et mentales, mais aussi grâce au soutien de supporters qui, même quand ils étaient menés, n’ont jamais cessé de les soutenir, entonnant notamment une Marseillaise a capella lors du quatrième set pendant que le jeu continuait et répondant avec enthousiasme aux animations proposées par un chauffeur de salle entraînant. Un appui, qui selon un Earvin Ngapeth toujours aussi chaud lorsqu’il s’agit de se confronter aux champions olympiques et à son ami Bruno, a clairement fait la différence : "Il y avait du monde, ça a fait beaucoup de bruit, ça nous a aidés, surtout au tie-break pendant lequel on était usés physiquement, on est super heureux parce qu’on ne pensait pas qu’il y aurait autant de monde".
En battant le Brésil pour la deuxième fois de suite, la France a rempli sa mission sportive, le public du stade Pierre-Mauroy a également rempli la sienne en jouant à fond son rôle de septième homme, l’une comme l’autre vont tenter de confirmer vendredi pour le deuxième match de la poule face à la Serbie, qualification pour les demi-finales en jeu…