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Reste une dernière marche à franchir, et elle est grande, face au Brésil, champion olympique en titre, porté par ses stars Bruno, grand ami d’Earvin Ngpaeth, Lucarelli, Wallace, Lucas Saatkamp, Mauricio… Une équipe qui est un peu devenue ces dernières années « le meilleur ennemi » des Bleus, les deux formations s’étant souvent rencontrées sur des matchs à fort enjeu. Il y a trois ans, le Brésil avait ainsi privé la France de la finale du Championnat du monde 2014 en Pologne, vainqueur d’un duel épique en demi-finale (3-2), un an plus tard, les champions d’Europe avaient pris une revanche éclatante en allant s’imposer 3-1 au Maracanazinho en ouverture du Final Six, privant la Seleçao de demi-finale. Affront lavé au même endroit lors des Jeux de Rio par les hommes de Bernardo Rezende (qui a depuis laissé sa place à Renan Dal Zotto), vainqueurs 3-1 d’un match « à la vie, à la mort », puisque le perdant se voyait écarté des quarts de finale.
Laurent Tillie : "Nous sommes fiers d'être ici, au Brésil, face au pays hôte en finale"
Suite du feuilleton samedi soir donc, dans le contexte particulier de l’Arena da Baixada, qui devrait faire le plein pour ce duel entre les deux formations qui, avant le coup d’envoi de ce Final Six, faisaient office de favorites de la compétition, et sont peu à peu montées en régime. "Je pense que c’est la finale que tout le monde voulait voir. Les deux équipes ont beaucoup bataillé pour en arriver là, nous ferons tout pour remporter la médaille d’or", expliquait Benjamin Toniutti, le capitaine de l’équipe de France, après la victoire en demi-finale sur le Canada (3-1). "Nous sommes fiers d'être ici, au Brésil, face au pays hôte en finale de Ligue Mondiale. Ce sera un gros défi pour nous. C'est la meilleure équipe du monde, donc nous voulons les concurrencer, voir où nous en sommes", ajoutait Laurent Tillie, qui, vendredi, a pu compter sur un Earvin Ngapeth des grands jours (24 points), ingrédient indispensable pour faire tomber le Brésil chez lui.
Le n°9 tricolore qui aborde cette finale le couteau entre les dents : "Face aux Brésiliens, ce sont toujours des matchs accrochés : parfois, nous réussissons à les avoir, parfois ce sont eux. Vu qu'ils nous ont battu l'an dernier en Ligue Mondiale (en poule, ndlr) et aux JO, il y a forcément un peu une notion de revanche, mais chaque match est différent." Celui de dimanche, à un horaire local très inhabituel (23h05 !), dans un stade de football, par une température une nouvelle fois bien fraîche et contre un adversaire qui, s’il détient le record de victoires en Ligue Mondiale (neuf), ne l’a plus gagnée depuis 2010, le sera assurément, aux Bleus de continuer à écrire leur merveilleuse histoire…
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