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Forcément un gros coup dur pour la joueuse de Béziers, indispensable du haut de ses 19 ans. "C’est toujours dur, analyse Clémentine Druenne. C’est la première grosse blessure de sa carrière. Mais c’est un des espoirs du volley français, je suis sûre qu'elle reviendra encore plus forte". Le club héraultais, toujours leader, pourrait en tout cas se retrouver pénalisé dans ce Championnat où "tout le monde peut battre tout le monde", comme l’a prouvé Evreux récemment. "Nous, notre objectif, c’est de terminer dans les quatre premières équipes, annonce Druenne. Pour être européennes l’an prochain". Cette saison, Nantes ne dispute pas la moindre Coupe d’Europe, mais peut se servir de ce vide relatif dans le calendrier comme d’un "avantage".
Les Bleues ont "envie de se projeter sur un objectif à plus long terme"
Arrivée à Nantes en 2011, la fille de Francis et Sylvie Druenne, anciens internationaux, a prolongé son contrat cet été. "Je m’y sens bien, explique-t-elle. Je fais encore mes études (de kiné, ndlr) et Nantes me fait confiance". Une fois le diplôme en poche, il sera alors temps de tirer un bilan et de voir quel chemin donner à une carrière qui pourrait, pourquoi pas, se poursuivre à l’étranger. "C’est vrai que j’y pense, commente Clémentine. Mais il faudra voir dans deux ans, ce que j’ai envie de faire, comment mon jeu a évolué et si j’ai envie de vivre à l’étranger…"
D’ici là, c’est avec les Bleues qu’elle souhaite inscrire son futur et la prochaine échéance aura lieu l’été prochain, avec les qualifications pour le Championnat du monde 2018. Un objectif de taille pour un groupe en devenir qui veut tourner la page du dernier TQCE et qui "a envie de se projeter sur un objectif à plus long terme", persuadé d'avoir les moyens de se bâtir un avenir souriant...