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Pour sa 27e édition, la FIVB World League réunit dans le Groupe 1 (le plus relevé) douze équipes : huit déjà présentes l’an dernier parmi l’élite mondiale (le Brésil, les Etats-Unis, l’Italie, la Serbie, l’Iran, la Russie, la Pologne et l’Australie), une, la France, qui avait attaqué la saison 2015 dans le Groupe 2 qu’elle avait remporté, gagnant ainsi sa qualification pour le Final Six du Groupe 1 qu’elle remportera également, ainsi que trois wild cards, l’Argentine, la Belgique et la Bulgarie.
Le format
Cette FIVB World League 2016 adopte un format resserré en raison d’un créneau de temps limité entre qualifications olympiques qui se sont terminées début juin et Jeux Olympiques (5-21 août). Pendant trois week-ends (16-19 juin, 23-26 juin, 1er-3 juillet), les douze équipes du Groupe 1 s’affronteront dans neuf poules de quatre équipes (A1 à I1) avec trois matches chacune par week-end. A noter qu’il est possible que certaines équipes se retrouvent deux fois ou que d’autres ne s’affrontent jamais.
Par exemple, la France affrontera l’Italie, l’Australie et la Belgique à Sydney (poule A1, 17-19 juin), la Russie, l’Argentine et la Pologne à Lodz (poule D1, 24-26 juin), la Belgique, la Pologne et le Brésil à Nancy (poule G1, 1er-3 juillet). A l’issue de ces trois week-ends de compétition, un classement final entre les douze équipes ayant chacune joué neuf matches sera établi : les cinq premiers (ou six si la Pologne est dans ce Top 5) seront qualifiés pour le Final Six, organisé par la Pologne (qualifiée d'office) à Cracovie (13-17 juillet). Deux poules de trois seront alors constituées, dont les deux premiers iront en demi-finales.
L’équipe de France
Un an après son historique première victoire dans la compétition, l’équipe de France défend son titre pour sa 21e participation à la FIVB World League, elle qui est devenue en 2015 la huitième nation à la remporter après l’Italie (huit titres), le Brésil (dix), les Pays-Bas (un), Cuba (un), la Russie (trois), les Etats-Unis (deux) et la Pologne (un). Qualifiés pour les Jeux Olympiques de Rio à l’issue d’un tournoi dont ils ont pris la troisième place à Tokyo (28 mai-5 juin), les Bleus n’auront eu qu’une courte semaine de repos avant de s’envoler pour Sydney, théâtre de leur entrée dans la compétition.
Le sélectionneur Laurent Tillie a emmené 14 joueurs avec lui : treize présents au Japon (Antonin Rouzier, Thibault Rossard (pointus) – Kevin Tillie, Nicolas Maréchal, Trévor Clevenot (réceptionneurs-attaquants) – Kevin Le Roux, Nicolas Le Goff, Franck Lafitte, Horacio D’Almeida (centraux) – Benjamin Toniutti, Pierre Pujol (passeurs) – Jenia Grebennikov, Hubert Henno (liberos), rejoints par Julien Lyneel (réceptionneur-attaquant) qui remplace Earvin Ngapeth, mis au repos pour cette étape australienne.
L'objectif de Laurent Tillie sur cette FIVB World League ? "La gagner. Je pense que nous allons désormais monter en puissance graduellement parce que nous sommes soulagés d’être qualifiés pour les Jeux Olympiques. Nous allons certes faire de longs voyages, mais pour affronter des grosses équipes et défendre notre titre, la motivation va donc vite revenir. Et la meilleure préparation pour Rio, c’est de gagner la World League."
La Poule A1
Pour ce premier tournoi dans la poule A1, les Bleus vont donc successivement croiser le fer avec l’Italie (vendredi, 10h10, heure française), l’Australie (samedi, 12h10) et la Belgique (dimanche, 4h40) au Sports Centre du Parc Olympique de Sydney. A noter que tous les matches de l'équipe de France de la phase de poules (sauf France-Australie samedi) seront retransmis en direct sur beIN SPORTS.
Son premier adversaire, l'Italie, titrée huit fois sur cette compétition (mais la dernière en 2000) dont elle a disputé toutes les éditions, a eu le temps de se préparer, puisque la Squadra Azzurra, qualifiée pour les JO suite à la World Cup en septembre dernier, n’a pas eu à disputer les TQO de Berlin en janvier et de Tokyo fin mai, contrairement aux Bleus. Dirigés par Gian Lorenzo Blengini, coach cette saison de Jenia Grebennikov à Civitanova, les Transalpins, 4e au classement mondial, ont perdu contre les Bleus lors de leur dernier affrontement, en match de poule de l’Euro 2015 à Turin (2-3). Ils s’appuient sur une ossature extrêmement talentueuse composée de Zaytsev, du Cubain naturalisé Juantorema, de Vettori, Lanza, Gianelli, Piano… L’Italie est clairement le gros morceau de ce week-end.
Les Bleus enchaîneront samedi par un match contre l’Australie qu’ils ont récemment battue 3-1 à Tokyo après un interminable quatrième set (44-42). Entraînés par l’Italien Roberto Santili, les Australiens (13e au classement FIVB), disputent leur 4e FIVB World League (ils avaient privé la France de Groupe 1 en 2014 en remportant le Final Four du Groupe 2), ils ont terminé 7e en 2015 et possèdent en Thomas Edgar et le Berlinois Paul Carroll (34 points contre les Bleus à Tokyo) deux grosses forces de frappe.