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30/07/2024
Youssef Krou et Arnaud Gauthier-Rat : « On a pu exprimer notre beach-volley »
Au lendemain de leur défaite frustrante face aux Américains Evans/Budinger, Youssef Krou et Arnaud Gauthier-Rat ont été battus en trois manches par les Espagnols Pablo Herrera/Adrian Gavira mardi au stade Tour Eiffel (23-21, 21-23, 15-8). Forcément déçus de l’issue du match, ils ont tout même apprécié d’avoir relevé la tête.
Quel est votre sentiment après cette défaite ?
Arnaud Gauthier-Rat : Déjà, on est assez satisfaits d’avoir pu s’exprimer aujourd’hui car hier, on était complètement décomposés, on avait fait face à ce nouveau challenge de gérer la pression d’un match olympique. Il a fallu s’adapter en très peu de temps, parce qu’on a rejoué dès aujourd’hui, qui plus est dans des conditions de chaleur assez extrêmes. Je suis content déjà qu’on ait pu exprimer du beau beach-volley, ça nous a permis de prendre du plaisir et d’en donner aux spectateurs qui méritent de voir un beau spectacle quand ils nous font l’honneur de se déplacer aussi nombreux. Maintenant, le match, on a eu un peu plus de mal à le gérer physiquement, on servait un peu des deux côtés, ils avaient une charge physique répartie sur les deux joueurs, alors qu’eux ont choisi de viser quasiment exclusivement Youssef. Je pense aussi que l’expérience de Pablo (Herrera) sur ce genre de match, sachant qu’il dispute ses sixièmes Jeux Olympiques, a fait la différence.
C’est vraiment le physique qui a fait la différence ?
Youssef Krou : Sur le tie-break, oui, il n’y a aucun doute. On est devant à 5-4, ils reviennent à 5-5 et derrière, on perd trois points. On a une balle qui compte un peu, je fais une faute, et derrière, on enchaîne deux mauvais points, et là, le cœur ne redescend plus. Arnaud me demande si ça va, je ne sais même pas ce qu’il me demande, je lui dis que j’ai la tête qui tourne, il me demande si je veux prendre le temps mort médical, je lui dis non…
Arnaud Gauthier-Rat : On aurait préféré jouer en session de nuit, mais on ne peut pas se servir de la chaleur comme excuse, on a des adversaires qui ont 44 ans et, eux, arrivent à la gérer, Pablo arrive à tenir dans un match comme ça.
Croyez-vous encore en vos chances de vous qualifier ?
Arnaud Gauthier-Rat : Il va falloir aller chercher un gros score contre les têtes de série les plus hautes sur le dernier match de poule (contre les Néerlandais Néerlandais Stefan Boermans/Yorick De Groot), ça va être un autre challenge, mais on est prêts à l’attaquer, étant donné que là, on a montré un meilleur niveau de jeu.
L’état d’esprit, c’est de se dire que vous n’avez plus rien à perdre ?
Arnaud Gauthier-Rat : Oui, exactement. Je ne voulais pas partir de ces JO avec le sentiment du match d’hier, à savoir la frustration de ne pas pouvoir s’exprimer et profiter, je n’ai pas pris beaucoup de plaisir hier. Aujourd’hui, on perd, mais c’est un long match où on profite de chaque instant. C’est aussi l’objectif de nos JO, il faut quand même savoir que la France n’avait pas été aux Jeux depuis vingt ans, notre premier objectif était de la ramener sur le devant de la scène, c’est ce qu’on a fait, on a même réussi à qualifier une deuxième équipe. On sait qu’on est capables de performer, peut-être que si on gagne le prochain match, on ira plus loin, mais je ne serai pas dégouté si on perd à condition qu’on arrive à produire un jeu intéressant et à prendre du plaisir, car la finalité du sport, c’est ça.
Arnaud Gauthier-Rat : Déjà, on est assez satisfaits d’avoir pu s’exprimer aujourd’hui car hier, on était complètement décomposés, on avait fait face à ce nouveau challenge de gérer la pression d’un match olympique. Il a fallu s’adapter en très peu de temps, parce qu’on a rejoué dès aujourd’hui, qui plus est dans des conditions de chaleur assez extrêmes. Je suis content déjà qu’on ait pu exprimer du beau beach-volley, ça nous a permis de prendre du plaisir et d’en donner aux spectateurs qui méritent de voir un beau spectacle quand ils nous font l’honneur de se déplacer aussi nombreux. Maintenant, le match, on a eu un peu plus de mal à le gérer physiquement, on servait un peu des deux côtés, ils avaient une charge physique répartie sur les deux joueurs, alors qu’eux ont choisi de viser quasiment exclusivement Youssef. Je pense aussi que l’expérience de Pablo (Herrera) sur ce genre de match, sachant qu’il dispute ses sixièmes Jeux Olympiques, a fait la différence.
C’est vraiment le physique qui a fait la différence ?
Youssef Krou : Sur le tie-break, oui, il n’y a aucun doute. On est devant à 5-4, ils reviennent à 5-5 et derrière, on perd trois points. On a une balle qui compte un peu, je fais une faute, et derrière, on enchaîne deux mauvais points, et là, le cœur ne redescend plus. Arnaud me demande si ça va, je ne sais même pas ce qu’il me demande, je lui dis que j’ai la tête qui tourne, il me demande si je veux prendre le temps mort médical, je lui dis non…
Arnaud Gauthier-Rat : On aurait préféré jouer en session de nuit, mais on ne peut pas se servir de la chaleur comme excuse, on a des adversaires qui ont 44 ans et, eux, arrivent à la gérer, Pablo arrive à tenir dans un match comme ça.
Croyez-vous encore en vos chances de vous qualifier ?
Arnaud Gauthier-Rat : Il va falloir aller chercher un gros score contre les têtes de série les plus hautes sur le dernier match de poule (contre les Néerlandais Néerlandais Stefan Boermans/Yorick De Groot), ça va être un autre challenge, mais on est prêts à l’attaquer, étant donné que là, on a montré un meilleur niveau de jeu.
L’état d’esprit, c’est de se dire que vous n’avez plus rien à perdre ?
Arnaud Gauthier-Rat : Oui, exactement. Je ne voulais pas partir de ces JO avec le sentiment du match d’hier, à savoir la frustration de ne pas pouvoir s’exprimer et profiter, je n’ai pas pris beaucoup de plaisir hier. Aujourd’hui, on perd, mais c’est un long match où on profite de chaque instant. C’est aussi l’objectif de nos JO, il faut quand même savoir que la France n’avait pas été aux Jeux depuis vingt ans, notre premier objectif était de la ramener sur le devant de la scène, c’est ce qu’on a fait, on a même réussi à qualifier une deuxième équipe. On sait qu’on est capables de performer, peut-être que si on gagne le prochain match, on ira plus loin, mais je ne serai pas dégouté si on perd à condition qu’on arrive à produire un jeu intéressant et à prendre du plaisir, car la finalité du sport, c’est ça.