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30/07/2024
Du spectacle et les quarts !
Au terme d’un match enthousiasmant, tant par la qualité de jeu que par l’ambiance, l’équipe de France a dominé le Canada 3-0 mardi soir à l’Arena Paris Sud (25-20, 25-21, 25-17), validant ainsi sa place en quarts de finale des Jeux Olympiques de Paris 2024. Elle affrontera vendredi la Slovénie, première place de la poule A en jeu.
Les 12 000 spectateurs venus remplir mardi soir les tribunes de l’Arena Paris Sud 1 en auront eu pour leur argent ! Deux jours après une entame de compétition réussie mais un peu longue à se dessiner contre la Serbie (3-2), l’équipe de France masculine a livré mardi un véritable récital à l’occasion de son deuxième match des Jeux Olympiques de Paris 2024 face au Canada.
Tout y est passé : des défenses complètement folles, à l’image de cet incroyable plongeon main gauche d’Earvin Ngapeth qui a fait rugir le stade de plaisir, des contres à gogo, une réception aussi solide que les abdominaux de Jenia Grebennikov, des rôles qui s’inversent avec un central, Barthélémy Chinenyeze, qui se mue en passeur pour Antoine Brizard, de la variation en attaque, qui a permis de faire briller attaquants (Jean Patry et Earvin Ngapeth finissent à 13 points) et centraux (Nicolas Le Goff à 9 points), et, cerise sur le gâteau, un Antoine Brizard qui a pris feu au service, auteur de six aces, dont quatre consécutifs en fin de premier set !
Bref du volley champagne, et surtout efficace, puisque les champions olympiques sortent de ce second match qualifiés pour les quarts de finale, avant même leur troisième et dernier de la poule A face à la Slovénie vendredi. Tout n’a cependant pas été facile pour les Bleus, notamment au premier set qui les a vus se fendre de quelques gourmandises au détriment de l’efficacité, permettant aux partenaires de Stephen Maar des les accrocher (16-16). Antoine Brizard a alors pris les choses en main au service pour faire gonfler le score avec ses quatre aces (21-16) et sa cote de popularité auprès des supporters français, le mot de la fin revenant à Jean Patry (25-20).
Dès lors, à l’image d’un Barthélémy Chinenyeze qui a mis du temps à mettre son premier point en attaque, les Tricolores sont parvenus à se libérer et à produire un très beau volley offensif pour se détacher (21-16). Les hommes du Finlandais Tuomas Sammulevuo sont cependant parvenus à recoller après une bonne série au de Fynnian McCarthy (22-21), mais « Jeannnot sac à dos » (Jean Patry), comme le surnomme Earvin Ngapeth, y a mis fin du bout des doigts, avant que Nicolas Le Goff ne donne deux sets d’avance aux Bleus (25-21).
Et un net ascendant psychologique qui s'est confirmé dans le troisième (9-5 après le 6e ace d’Antoine Brizard) et dans les tribunes avec une Marseillaise qui a retenti peu avant la fin du match, entérinée suite à une faute canadienne (25-17). Les Bleus se sont alors offert un moment de communion mérité avec leur public, dont ils auront bien besoin vendredi car la pente va considérablement s’élever pour ce qui sera la finale de la poule A entre la France et la Slovénie, les deux équipes étant assurées de jouer les quarts de finale grâce à leurs deux victoires face à la Serbie et au Canada.
Impressionnante ce mardi contre les Serbes (25-21, 25-19, 25-19), la sélection autrefois dirigée par Andrea Giani reste sur deux victoires contre les Bleus (3-2 pour la troisième place de l’Euro 2023, 3-1 en mai en VNL), qui voudront assurément marquer le coup (et terminer premiers de la poule) avant d’attaquer la phase à élimination directe.
Les réactions :
Andrea Giani, entraîneur de l’équipe de France : "C’était un bon match pour nous. Au début, nous avons fait un bon travail et réussi à faire le break, en partie grâce à notre service, nous avons fait beaucoup d’aces. A la fin du premier set, j’ai dit aux joueurs : « OK, c’est bien de faire beaucoup d’aces, mais je veux une qualité de jeu différente en attaque, notamment sur les situations de transition. » On avait tendance à vouloir faire le spectacle sur ces transitions et on faisait des fautes, mais non, il fallait qu’on soit plus tueurs, sur tous les points. C’était important d’améliorer notre jeu d’attaque. Maintenant, notre objectif, c’est le prochain match contre la Slovénie qui nous a battus les deux dernières fois qu’on l'a jouée, l’année dernière pour la troisième place de l’Euro et cette année, au début de la VNL, c’est une équipe très forte, donc c’est un match important."
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "Quatre aces consécutifs, ça ne m’est jamais arrivé dans ma carrière. Je n’ai pas trop réfléchi, je me sentais bien physiquement, je lançais bien, le public donne beaucoup de force, il y a des jours, comme ça, où ça se passe bien et surtout, ça nous a permis de faire des breaks. Pour déstabiliser cette équipe, on s’était dit qu’il fallait varier notre service, ce sont des joueurs qui sont habitués à prendre de gros impacts, mais quand on les a joués à La Roche-sur-Yon (le 17 juillet en amical), on a vu qu’ils souffraient sur nos variations, c’était une clé importante, ça s’est bien passé. Ma prestation ? J’apporte ce que je peux apporter, mais je suis surtout super content de la victoire et qu’on ait profité du moment, en jouant beaucoup plus relâchés que contre la Serbie, tout le monde l’a vu. C’est comme ça qu’on joue bien, en souriant, c’est bien aussi d’être restés concentrés, même quand ils sont revenus au deuxième et qu’on était loin devant au troisième."
Tout y est passé : des défenses complètement folles, à l’image de cet incroyable plongeon main gauche d’Earvin Ngapeth qui a fait rugir le stade de plaisir, des contres à gogo, une réception aussi solide que les abdominaux de Jenia Grebennikov, des rôles qui s’inversent avec un central, Barthélémy Chinenyeze, qui se mue en passeur pour Antoine Brizard, de la variation en attaque, qui a permis de faire briller attaquants (Jean Patry et Earvin Ngapeth finissent à 13 points) et centraux (Nicolas Le Goff à 9 points), et, cerise sur le gâteau, un Antoine Brizard qui a pris feu au service, auteur de six aces, dont quatre consécutifs en fin de premier set !
Bref du volley champagne, et surtout efficace, puisque les champions olympiques sortent de ce second match qualifiés pour les quarts de finale, avant même leur troisième et dernier de la poule A face à la Slovénie vendredi. Tout n’a cependant pas été facile pour les Bleus, notamment au premier set qui les a vus se fendre de quelques gourmandises au détriment de l’efficacité, permettant aux partenaires de Stephen Maar des les accrocher (16-16). Antoine Brizard a alors pris les choses en main au service pour faire gonfler le score avec ses quatre aces (21-16) et sa cote de popularité auprès des supporters français, le mot de la fin revenant à Jean Patry (25-20).
Dès lors, à l’image d’un Barthélémy Chinenyeze qui a mis du temps à mettre son premier point en attaque, les Tricolores sont parvenus à se libérer et à produire un très beau volley offensif pour se détacher (21-16). Les hommes du Finlandais Tuomas Sammulevuo sont cependant parvenus à recoller après une bonne série au de Fynnian McCarthy (22-21), mais « Jeannnot sac à dos » (Jean Patry), comme le surnomme Earvin Ngapeth, y a mis fin du bout des doigts, avant que Nicolas Le Goff ne donne deux sets d’avance aux Bleus (25-21).
Et un net ascendant psychologique qui s'est confirmé dans le troisième (9-5 après le 6e ace d’Antoine Brizard) et dans les tribunes avec une Marseillaise qui a retenti peu avant la fin du match, entérinée suite à une faute canadienne (25-17). Les Bleus se sont alors offert un moment de communion mérité avec leur public, dont ils auront bien besoin vendredi car la pente va considérablement s’élever pour ce qui sera la finale de la poule A entre la France et la Slovénie, les deux équipes étant assurées de jouer les quarts de finale grâce à leurs deux victoires face à la Serbie et au Canada.
Impressionnante ce mardi contre les Serbes (25-21, 25-19, 25-19), la sélection autrefois dirigée par Andrea Giani reste sur deux victoires contre les Bleus (3-2 pour la troisième place de l’Euro 2023, 3-1 en mai en VNL), qui voudront assurément marquer le coup (et terminer premiers de la poule) avant d’attaquer la phase à élimination directe.
Les réactions :
Andrea Giani, entraîneur de l’équipe de France : "C’était un bon match pour nous. Au début, nous avons fait un bon travail et réussi à faire le break, en partie grâce à notre service, nous avons fait beaucoup d’aces. A la fin du premier set, j’ai dit aux joueurs : « OK, c’est bien de faire beaucoup d’aces, mais je veux une qualité de jeu différente en attaque, notamment sur les situations de transition. » On avait tendance à vouloir faire le spectacle sur ces transitions et on faisait des fautes, mais non, il fallait qu’on soit plus tueurs, sur tous les points. C’était important d’améliorer notre jeu d’attaque. Maintenant, notre objectif, c’est le prochain match contre la Slovénie qui nous a battus les deux dernières fois qu’on l'a jouée, l’année dernière pour la troisième place de l’Euro et cette année, au début de la VNL, c’est une équipe très forte, donc c’est un match important."
Antoine Brizard, passeur de l’équipe de France : "Quatre aces consécutifs, ça ne m’est jamais arrivé dans ma carrière. Je n’ai pas trop réfléchi, je me sentais bien physiquement, je lançais bien, le public donne beaucoup de force, il y a des jours, comme ça, où ça se passe bien et surtout, ça nous a permis de faire des breaks. Pour déstabiliser cette équipe, on s’était dit qu’il fallait varier notre service, ce sont des joueurs qui sont habitués à prendre de gros impacts, mais quand on les a joués à La Roche-sur-Yon (le 17 juillet en amical), on a vu qu’ils souffraient sur nos variations, c’était une clé importante, ça s’est bien passé. Ma prestation ? J’apporte ce que je peux apporter, mais je suis surtout super content de la victoire et qu’on ait profité du moment, en jouant beaucoup plus relâchés que contre la Serbie, tout le monde l’a vu. C’est comme ça qu’on joue bien, en souriant, c’est bien aussi d’être restés concentrés, même quand ils sont revenus au deuxième et qu’on était loin devant au troisième."
Nicolas Le Goff, central de l’équipe de France : "Il y avait une grosse pression avant le match, parce qu’on n’avait vraiment pas envie de jouer notre qualification dans trois jours contre les Slovènes, c’était hyper important d’assurer la qualification ce soir et de rester dans une dynamique positive. Contre les Serbes, c’était le premier match de la compétition, on se cherchait, ce soir, on a joué un peu plus libérés. Antoine (Brizard) a eu la main chaude au service, il nous a fait un bien énorme, tant mieux ! On avait vraiment à cœur de ne pas se reposer sur notre facile victoire il y a deux semaines contre le Canada à La Roche-sur-Yon, car on savait que les JO, ce serait différent, on est arrivés tous agressifs, on s’est dit qu’il fallait qu’on soit des tueurs sur le terrain, ça a bien fonctionné."
Résultats et programme de l'équipe de France (Arena Paris Sud) :
Poule A :
Dimanche 28 juillet : France/Serbie 3-2 (23-25, 25-17, 25-17, 21-25, 15-6) Les stats
Mardi 30 juillet : France/Canada 3-0 (25-20, 25-21, 25-17) Les stats
Vendredi 2 août, 17h : France/Slovénie
La sélection française aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne, capitaine)
Réceptionneurs/attaquants : Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson)
Libéro : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie)
Réserviste : Timothée Carle (Berlin/Allemagne)