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29/07/2024
Entame manquée pour Krou/Gauthier-Rat
Arnaud Gauthier-Rat et Youssef Krou auraient sans doute rêvé d’une meilleure entame pour leurs débuts olympiques. Crispés par le contexte, les deux Français se sont inclinés lundi dans la fournaise du stade Tour Eiffel face aux Américains Evans/Budinger. Un match à vite oublier avant d’affronter mardi les Espagnols Herrera/Gavira.
Le soutien du public français, clairement une des bonnes surprises de ce début des Jeux Olympiques sur tous les sites de compétition, est une arme à double tranchant. S’il permet à certains de se surpasser, comme l’a par exemple raconté dimanche la judokate Amandine Buchard, qui s’en est servie pour aller arracher sa médaille de bronze, il peut aussi parfois paralyser, ce qui a été le cas lundi pour Youssef Krou et Arnaud Gauthier-Rat.
Opposés pour leur premier match des Jeux dans la poule F aux Américains Miles Evans et Chase Budinger, contre lesquels ils restaient sur trois victoires consécutives sur le Beach Pro Tour, les n°1 français n’ont jamais réussi à se libérer. Breakés d’entrée (3-7), malgré les bruyants « Allez les Bleus ! » descendant des tribunes du stade Tour Eiffel, ils ont livré un début de match crispé. Hormis lorsque, menés de dix points (7-17), ils sont revenus à cinq longueurs sur une bonne série au service de Youssef Krou (12-17), mais les Américains, supérieurs au service et au contre, grâce à l’ancien joueur de NBA qu’est Chase Budinger, ne se sont pas désunis pour remporter ce premier set (14-21).
Le début de deuxième a été plus équilibré pour les Bleus, mais une nouvelle fois, Budinger leur a fait mal au contre, permettant aux n°13 mondiaux de se détacher (6-12). Les Français ne les reverront plus, s’inclinant finalement 11-21 dans cette deuxième manche à sens unique. Au moment de commenter ce net revers, Arnaud Gauthier-Rat ne cachait pas que l’aspect émotionnel leur avait été fatal : "Quand tu rentres et que tu as 15 000 personnes qui crient pour toi, c’est très bien, mais tu ressens beaucoup d’émotion, tu es un peu déphasé, on n’est pas habitués à ça, c’est quelque chose en plus à gérer."
"Entre l’émotion liée à ce premier match qu’on attendait depuis pas mal de temps et nos difficultés à s’adapter au terrain, on est passés à côté, ajoutait Youssef Krou. Il y a eu très peu de blocs de notre part, beaucoup d’aces de la leur, ils ont réussi à nous mettre en difficulté dans ces deux domaines. On n’a pas joué notre jeu. Maintenant, c’est passé, il faut réussir à switcher et à exprimer notre jeu demain." Effectivement, les deux Bleus, qui ont vécu une sorte de bizutage olympique, n’ont pas le temps de ruminer cette défaite, puisque les attend dès mardi un affrontement contre les Espagnols Pablo Herrera/Adrian Gavira.
Le premier, 42 ans, est une légende du beach, puisqu’il dispute à Paris ses sixièmes Jeux consécutifs, médaillé d’argent à Athènes… en 2004 ! "Aujourd’hui, ce n’est plus une question de savoir si nos adversaires sont prenables ou non, sourit Arnaud Gauthier-Rat. On n’est pas dans de la stratégie, il faut juste qu’on arrive à être relâchés pour jouer notre beach-volley. C’est là qu’on va voir si on est bons ou pas, si on est capables de basculer rapidement d’un match où on est passés à côté à, dès le lendemain, un deuxième où on doit se servir de ce soutien pour qu’il devienne un avantage et non un inconvénient." On n’aurait pas dit mieux.
Opposés pour leur premier match des Jeux dans la poule F aux Américains Miles Evans et Chase Budinger, contre lesquels ils restaient sur trois victoires consécutives sur le Beach Pro Tour, les n°1 français n’ont jamais réussi à se libérer. Breakés d’entrée (3-7), malgré les bruyants « Allez les Bleus ! » descendant des tribunes du stade Tour Eiffel, ils ont livré un début de match crispé. Hormis lorsque, menés de dix points (7-17), ils sont revenus à cinq longueurs sur une bonne série au service de Youssef Krou (12-17), mais les Américains, supérieurs au service et au contre, grâce à l’ancien joueur de NBA qu’est Chase Budinger, ne se sont pas désunis pour remporter ce premier set (14-21).
Le début de deuxième a été plus équilibré pour les Bleus, mais une nouvelle fois, Budinger leur a fait mal au contre, permettant aux n°13 mondiaux de se détacher (6-12). Les Français ne les reverront plus, s’inclinant finalement 11-21 dans cette deuxième manche à sens unique. Au moment de commenter ce net revers, Arnaud Gauthier-Rat ne cachait pas que l’aspect émotionnel leur avait été fatal : "Quand tu rentres et que tu as 15 000 personnes qui crient pour toi, c’est très bien, mais tu ressens beaucoup d’émotion, tu es un peu déphasé, on n’est pas habitués à ça, c’est quelque chose en plus à gérer."
"Entre l’émotion liée à ce premier match qu’on attendait depuis pas mal de temps et nos difficultés à s’adapter au terrain, on est passés à côté, ajoutait Youssef Krou. Il y a eu très peu de blocs de notre part, beaucoup d’aces de la leur, ils ont réussi à nous mettre en difficulté dans ces deux domaines. On n’a pas joué notre jeu. Maintenant, c’est passé, il faut réussir à switcher et à exprimer notre jeu demain." Effectivement, les deux Bleus, qui ont vécu une sorte de bizutage olympique, n’ont pas le temps de ruminer cette défaite, puisque les attend dès mardi un affrontement contre les Espagnols Pablo Herrera/Adrian Gavira.
Le premier, 42 ans, est une légende du beach, puisqu’il dispute à Paris ses sixièmes Jeux consécutifs, médaillé d’argent à Athènes… en 2004 ! "Aujourd’hui, ce n’est plus une question de savoir si nos adversaires sont prenables ou non, sourit Arnaud Gauthier-Rat. On n’est pas dans de la stratégie, il faut juste qu’on arrive à être relâchés pour jouer notre beach-volley. C’est là qu’on va voir si on est bons ou pas, si on est capables de basculer rapidement d’un match où on est passés à côté à, dès le lendemain, un deuxième où on doit se servir de ce soutien pour qu’il devienne un avantage et non un inconvénient." On n’aurait pas dit mieux.