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29/04/2024
Lyneel/Bassereau, le Paris olympique
Associés depuis deux ans, Julien Lyneel et Rémi Bassereau, anciens joueurs de salle, ont réussi leur pari de se qualifier pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 en beach-volley. Ils entrent en lice mardi contre les Allemands Nils Ehlers/Clemens Wickler.
Ils auraient pu disputer les Jeux Olympiques de Paris 2024 avec l’équipe de France de volley dans l’Arena Paris Sud, mais c’est bien sur le sable du stade Tour Eiffel que Julien Lyneel, 34 ans, et Rémi Bassereau, 25 ans, vont se présenter mardi matin pour leur premier match des JO face aux Allemands Nils Ehlers et Clemens Wickler. Le projet est né il y a un peu plus de deux ans lorsque la Fédération Française de Volley a proposé aux deux réceptionneurs/attaquants, qui sortaient d’une saison en Ligue A, à Montpellier pour l’aîné, à Narbonne pour le cadet, de tenter l’aventure du beach avec les Jeux dans le viseur.
Julien Lyneel, longtemps pilier de l’équipe de France de Laurent Tillie, mais laissé aux portes des Jeux à Rio et Tokyo, trahi par son corps et victime d’une concurrence particulièrement relevée au poste 4, a accepté de relever le challenge, lui qui, au début de sa carrière, a cumulé salle et beach, sacré champion de France sur le sable en 2010. Même chose pour Rémi Bassereau, passé par les équipes de France de beach avant d’opter pour la salle, et qui, lui aussi, a décidé de se lancer dans cette aventure olympique.
En deux ans, les deux hommes ont dû se réadapter aux spécificités du beach-volley et découvert le Beach Pro Tour, ses voyages autour du monde, son intensité. Pendant cette période, ils ont essuyé quelques plâtres, mais surtout progressé, au point, en ce début d’année 2024, de décrocher leur premier podium sur le Beach Pro Tour, troisièmes du Challenge de Saquarema (Brésil), avant de signer un quart de finale à Guadalajara (Mexique), et surtout de contribuer à la victoire de la France sur la Nations Cup de Jurmala en juin, synonyme de deuxième quota olympique, en plus de celui attribué au pays organisateur des Jeux.
"C’est une énorme satisfaction, parce que quand on a lancé le projet il y a deux ans, c'était hyper ambitieux, et que notre chemin a été parsemé d’embûches, ça n’a pas été simple, entre les blessures et le fait de rentrer dans le moule du beach-volley avec Rémi (Bassereau), commentait à l’annonce de sa sélection Julien Lyneel. A un moment donné dans ma carrière, je m’étais dit que j’étais maudit avec les Jeux, mais je n’ai jamais rien lâché."
Autant dire qu’au moment d’entrer dans le village olympique et de s’offrir vendredi soir une parade fluviale sur la Seine, aussi grandiose que pluvieuse, les deux joueurs ont savouré. "La magie était là, on a pris une énorme claque, en ressentant la ferveur des gens tout au long de la parade, c’était irréel", explique ce lundi Julien Lyneel, à la veille d’entrer en compétition.
Avant d’ajouter, à propos de sa découverte des Jeux et de l'ambiance du village, enfin, à 34 ans : "C’est exceptionnel, on savait que ça serait comme ça, mais on s’en rend vraiment compte, maintenant qu’on le vit. Après, on a eu trois-quatre premiers jours assez intenses, avec beaucoup de sollicitations, des transports assez longs pour s’entraîner, ça casse un peu le rythme et les routines. Il faut arriver à garder les pieds sur terre pour rester concentré sur le seul objectif qu’on a en tête, performer sur le terrain."
Un objectif pas évident dans une poule C de haut niveau, avec dans l’ordre de leurs matchs, les Allemands Nils Ehlers/Clemens Wickler, les Polonais Michal Bryl/Bartosz Losiak et les Australiens Thomas Hodges/Zachery Schubert. "On a une poule hyper relevée, avec deux équipes qui jouent la médaille (les Allemands et les Polonais), on sait de toute façon que le niveau en beach masculin est stratosphérique, on va essayer de créer la surprise et de sortir de la poule", clame Julien Lyneel.
Le premier match, c’est donc mardi à 10h, face à un duo redoutable et expérimenté, n°4 mondial, mené par un grand contreur de 2,10 m, Nils Ehlers (30 ans), et qui, depuis un an, enchaîne les performances : finaliste en octobre 2023 du Beach Pro Tour Elite 16 (le plus haut niveau) de Roland-Garros, les deux Allemands ont, depuis le début de l’année, signé cinq places dans le dernier carré en Elite 16, preuve de son exceptionnelle régularité.
"C’est un gros match qui nous attend, il va faire très chaud, il faudra donner tout ce qu’on a, on affronte la crème de la crème, mais on sait que si on joue notre meilleur beach, on peut embêter tout le monde. Et puis, il faudra se servir du public, on a la chance de jouer devant nos supporters sur le meilleur spot des JO, c’est exceptionnel", conclut Julien Lyneel.
Julien Lyneel, longtemps pilier de l’équipe de France de Laurent Tillie, mais laissé aux portes des Jeux à Rio et Tokyo, trahi par son corps et victime d’une concurrence particulièrement relevée au poste 4, a accepté de relever le challenge, lui qui, au début de sa carrière, a cumulé salle et beach, sacré champion de France sur le sable en 2010. Même chose pour Rémi Bassereau, passé par les équipes de France de beach avant d’opter pour la salle, et qui, lui aussi, a décidé de se lancer dans cette aventure olympique.
En deux ans, les deux hommes ont dû se réadapter aux spécificités du beach-volley et découvert le Beach Pro Tour, ses voyages autour du monde, son intensité. Pendant cette période, ils ont essuyé quelques plâtres, mais surtout progressé, au point, en ce début d’année 2024, de décrocher leur premier podium sur le Beach Pro Tour, troisièmes du Challenge de Saquarema (Brésil), avant de signer un quart de finale à Guadalajara (Mexique), et surtout de contribuer à la victoire de la France sur la Nations Cup de Jurmala en juin, synonyme de deuxième quota olympique, en plus de celui attribué au pays organisateur des Jeux.
"C’est une énorme satisfaction, parce que quand on a lancé le projet il y a deux ans, c'était hyper ambitieux, et que notre chemin a été parsemé d’embûches, ça n’a pas été simple, entre les blessures et le fait de rentrer dans le moule du beach-volley avec Rémi (Bassereau), commentait à l’annonce de sa sélection Julien Lyneel. A un moment donné dans ma carrière, je m’étais dit que j’étais maudit avec les Jeux, mais je n’ai jamais rien lâché."
Autant dire qu’au moment d’entrer dans le village olympique et de s’offrir vendredi soir une parade fluviale sur la Seine, aussi grandiose que pluvieuse, les deux joueurs ont savouré. "La magie était là, on a pris une énorme claque, en ressentant la ferveur des gens tout au long de la parade, c’était irréel", explique ce lundi Julien Lyneel, à la veille d’entrer en compétition.
Avant d’ajouter, à propos de sa découverte des Jeux et de l'ambiance du village, enfin, à 34 ans : "C’est exceptionnel, on savait que ça serait comme ça, mais on s’en rend vraiment compte, maintenant qu’on le vit. Après, on a eu trois-quatre premiers jours assez intenses, avec beaucoup de sollicitations, des transports assez longs pour s’entraîner, ça casse un peu le rythme et les routines. Il faut arriver à garder les pieds sur terre pour rester concentré sur le seul objectif qu’on a en tête, performer sur le terrain."
Un objectif pas évident dans une poule C de haut niveau, avec dans l’ordre de leurs matchs, les Allemands Nils Ehlers/Clemens Wickler, les Polonais Michal Bryl/Bartosz Losiak et les Australiens Thomas Hodges/Zachery Schubert. "On a une poule hyper relevée, avec deux équipes qui jouent la médaille (les Allemands et les Polonais), on sait de toute façon que le niveau en beach masculin est stratosphérique, on va essayer de créer la surprise et de sortir de la poule", clame Julien Lyneel.
Le premier match, c’est donc mardi à 10h, face à un duo redoutable et expérimenté, n°4 mondial, mené par un grand contreur de 2,10 m, Nils Ehlers (30 ans), et qui, depuis un an, enchaîne les performances : finaliste en octobre 2023 du Beach Pro Tour Elite 16 (le plus haut niveau) de Roland-Garros, les deux Allemands ont, depuis le début de l’année, signé cinq places dans le dernier carré en Elite 16, preuve de son exceptionnelle régularité.
"C’est un gros match qui nous attend, il va faire très chaud, il faudra donner tout ce qu’on a, on affronte la crème de la crème, mais on sait que si on joue notre meilleur beach, on peut embêter tout le monde. Et puis, il faudra se servir du public, on a la chance de jouer devant nos supporters sur le meilleur spot des JO, c’est exceptionnel", conclut Julien Lyneel.