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29/08/2024
“Montrer ce qu’on a de plus beau”, l’objectif des Bleues
L’équipe de France féminine de volley assis se prépare elle aussi à découvrir le grand monde en affrontant l’Italie, vendredi soir, aux Jeux Paralympiques de Paris. Pour ce groupe dont la composition est assez récente, l’ambition est avant tout d’afficher le meilleur visage possible, comme nous l'explique le sélectionneur Yohann Escala.
Comment se sent-on à l’approche ce grand évènement ?
On est très excités ! C’est le terme qu’on peut employer. Mais on a aussi conscience qu’on va participer à évènement tellement grand, exceptionnel, unique, qu’on envie de faire en sorte que tout se passe bien, que tout soit réussi. On a envie de montrer ce qu’on a de plus beau.
Comment s’est déroulée la préparation ? Qu’avez-vous ressenti en arrivant à Paris ?
Sur les dernières semaines, nous avons effectué un stage d’une douzaine de jours à Vichy, qui est notre centre d’entraînement, avec l’équipe masculine. Ensuite, nous sommes arrivés au village samedi dernier, et depuis, nous prenons la température tous les jours, avec des entraînements. On rentre progressivement dans notre compétition. L'arrivée à Paris, était incroyable, vraiment indescriptible. L’entrée au village a été un moment plein d’émotions. On a été accueillis par les différents dirigeants du CPSF (Comité paralympique et sportif français), qui nous ont applaudis. Il y a eu un petit discours. On est dans un village, on croise des athlètes, des personnalités... C’est quelque chose.
C’est une belle aventure pour ce groupe, dont la composition est assez récente...
Le premier rassemblement au sens physique du terme a eu lieu en juin 2019 pour les joueuses de l’équipe de France. Elles n’étaient pas nombreuses. Mon prédécesseur, M. Florian Foulquier, était à l’origine de ce rassemblement, avec Chrystel Bernou. Le groupe a pu compter jusqu’à 11 joueuses, avant la dernière classification. Donc on reste une jeune équipe.
Vous avez remporté votre première victoire l’an passé à l’Euro, lors d’un match de classement. Qu’a-t-elle changé ?
Cela a donné énormément de crédibilité au projet, à la filière féminine. Ce n’était qu’un détail, mais il a son importance : c’est la première victoire d’une équipe de France de volley assis, masculine ou féminine, dans un championnat d’Europe A. Cela met beaucoup de baume au coeur, et cela donne du carburant à mettre au service des entraînements et des matchs pour la suite. C’est une victoire historique.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre groupe ?
C’est un groupe de neuf joueuses. C’est une équipe assez expérimentée en termes d’âge, avec une moyenne d’âge supérieure à 40 ans. Nous avons une joueuse qui était au tout début du projet, Olivia Lanes. Nous avons également une joueuse qui a débuté le volley assis en août 2023, Séverine Maillot. Les autres joueuses ont entre trois et quatre ans de pratique du volley assis. Et nous avons aussi deux joueuses qui n’ont pas pu valider leur classification, malheureusement.
On est très excités ! C’est le terme qu’on peut employer. Mais on a aussi conscience qu’on va participer à évènement tellement grand, exceptionnel, unique, qu’on envie de faire en sorte que tout se passe bien, que tout soit réussi. On a envie de montrer ce qu’on a de plus beau.
Comment s’est déroulée la préparation ? Qu’avez-vous ressenti en arrivant à Paris ?
Sur les dernières semaines, nous avons effectué un stage d’une douzaine de jours à Vichy, qui est notre centre d’entraînement, avec l’équipe masculine. Ensuite, nous sommes arrivés au village samedi dernier, et depuis, nous prenons la température tous les jours, avec des entraînements. On rentre progressivement dans notre compétition. L'arrivée à Paris, était incroyable, vraiment indescriptible. L’entrée au village a été un moment plein d’émotions. On a été accueillis par les différents dirigeants du CPSF (Comité paralympique et sportif français), qui nous ont applaudis. Il y a eu un petit discours. On est dans un village, on croise des athlètes, des personnalités... C’est quelque chose.
C’est une belle aventure pour ce groupe, dont la composition est assez récente...
Le premier rassemblement au sens physique du terme a eu lieu en juin 2019 pour les joueuses de l’équipe de France. Elles n’étaient pas nombreuses. Mon prédécesseur, M. Florian Foulquier, était à l’origine de ce rassemblement, avec Chrystel Bernou. Le groupe a pu compter jusqu’à 11 joueuses, avant la dernière classification. Donc on reste une jeune équipe.
Vous avez remporté votre première victoire l’an passé à l’Euro, lors d’un match de classement. Qu’a-t-elle changé ?
Cela a donné énormément de crédibilité au projet, à la filière féminine. Ce n’était qu’un détail, mais il a son importance : c’est la première victoire d’une équipe de France de volley assis, masculine ou féminine, dans un championnat d’Europe A. Cela met beaucoup de baume au coeur, et cela donne du carburant à mettre au service des entraînements et des matchs pour la suite. C’est une victoire historique.
Pouvez-vous nous dire quelques mots sur votre groupe ?
C’est un groupe de neuf joueuses. C’est une équipe assez expérimentée en termes d’âge, avec une moyenne d’âge supérieure à 40 ans. Nous avons une joueuse qui était au tout début du projet, Olivia Lanes. Nous avons également une joueuse qui a débuté le volley assis en août 2023, Séverine Maillot. Les autres joueuses ont entre trois et quatre ans de pratique du volley assis. Et nous avons aussi deux joueuses qui n’ont pas pu valider leur classification, malheureusement.
"On souhaite attirer de nouvelles pratiquantes"
Vous allez affronter du très lourd durant la phase de poule. Qu’en pensez-vous ?
Peu importe le groupe, tous les équipes de ces Jeux Paralympiques ont quasiment 20 à 30 ans d’existence. Les Américaines sont doubles championnes paralympiques, et sont en route pour aller chercher un “Three-Peat”, avec une troisième victoire consécutive. Les Chinoises sont vice-championnes paralympiques, les Italiennes sont championnes d’Europe, les Canadiennes sont vice-championnes du monde... Tous nos adversaires sont des rivaux très, très costauds. Mais quelque part, quoi de plus beau que d’affronter les meilleures équipes pour le plus beau tournoi de volley assis ? On ne peut pas s’en plaindre. On se doit d’apprendre à vitesse grand V auprès des meilleurs, et c’est ce qu’on essaye de faire.
Quel objectif peut-on se fixer dans un tel contexte ?
Au vu de l’ampleur de l’évènement et de l’historique de ce groupe, l’objectif est de montrer ce qu’on a de plus beau. On a besoin de cette exposition que vont nous apporter ces Jeux Paralympiques. On veut montrer cette discipline, qui est toute nouvelle, qui est en France, où il y a des clubs. Et dans un deuxième temps, on a besoin de sang neuf pour faire évoluer ce groupe, on a besoin de jeunes joueuses pour les former et les développer. On souhaite attirer de nouvelles pratiquantes, surtout que nous serons la seule équipe féminine de sport collectif aux Jeux Paralympiques.
Durant votre parcours personnel, vous avez exploré plusieurs types de volley. Qu’est-ce que cela vous apporte ?
Pour moi, c’est une richesse infinie. J’ai eu l’opportunité d’aller avec l’équipe de France de volley sourd aux Deaflympics au Brésil. Là, je suis sur le volley assis. Et j’ai également mon travail en salle au club de Vandoeuvre-Nancy, où je suis entraîneur adjoint en Ligue A et responsable sportif du centre de formation. C’est l’universalité de la pratique du volley. Je suis passionné par mon métier, je suis entraîneur. Toutes les formes de volley m’intéressent. Je considère que c’est un plus, c’est une polyvalence que n’ont peut-être pas mes compères. Et je le prends comme un vrai honneur. C’est un privilège d'être au quotidien avec des sportifs de haut niveau qui ont la même logique de fonctionnement : vouloir progresser, s’améliorer, performer...
Il y a des différences entre le volley traditionnel et le volley assis, mais également une vraie continuité, c’est cela ?
Exactement. Ce qui nous fait un petit peu défaut dans cette équipe de France, c’est que 90% de nos joueuses ont dû apprendre à jouer au volley. Elles n’étaient pas volleyeuses avant leur blessure, leur amputation ou leur pathologie. Cette technique nous fait défaut. La seule joueuse que nous avons et qui faisait du volley avant son accident est la joueuse qui est la plus complète, la leader technique de cette équipe, celle sur laquelle on s’appuie le plus. On a besoin de la technique du volley en salle pour se développer sur le volley assis. Mais le volley assis a ses spécificités, avec des questions d’équilibre qui varient en fonction des pathologies. Il y a une recherche permanente, car même avec la même pathologie vous pouvez avoir une réponse motrice différente.
Peu importe le groupe, tous les équipes de ces Jeux Paralympiques ont quasiment 20 à 30 ans d’existence. Les Américaines sont doubles championnes paralympiques, et sont en route pour aller chercher un “Three-Peat”, avec une troisième victoire consécutive. Les Chinoises sont vice-championnes paralympiques, les Italiennes sont championnes d’Europe, les Canadiennes sont vice-championnes du monde... Tous nos adversaires sont des rivaux très, très costauds. Mais quelque part, quoi de plus beau que d’affronter les meilleures équipes pour le plus beau tournoi de volley assis ? On ne peut pas s’en plaindre. On se doit d’apprendre à vitesse grand V auprès des meilleurs, et c’est ce qu’on essaye de faire.
Quel objectif peut-on se fixer dans un tel contexte ?
Au vu de l’ampleur de l’évènement et de l’historique de ce groupe, l’objectif est de montrer ce qu’on a de plus beau. On a besoin de cette exposition que vont nous apporter ces Jeux Paralympiques. On veut montrer cette discipline, qui est toute nouvelle, qui est en France, où il y a des clubs. Et dans un deuxième temps, on a besoin de sang neuf pour faire évoluer ce groupe, on a besoin de jeunes joueuses pour les former et les développer. On souhaite attirer de nouvelles pratiquantes, surtout que nous serons la seule équipe féminine de sport collectif aux Jeux Paralympiques.
Durant votre parcours personnel, vous avez exploré plusieurs types de volley. Qu’est-ce que cela vous apporte ?
Pour moi, c’est une richesse infinie. J’ai eu l’opportunité d’aller avec l’équipe de France de volley sourd aux Deaflympics au Brésil. Là, je suis sur le volley assis. Et j’ai également mon travail en salle au club de Vandoeuvre-Nancy, où je suis entraîneur adjoint en Ligue A et responsable sportif du centre de formation. C’est l’universalité de la pratique du volley. Je suis passionné par mon métier, je suis entraîneur. Toutes les formes de volley m’intéressent. Je considère que c’est un plus, c’est une polyvalence que n’ont peut-être pas mes compères. Et je le prends comme un vrai honneur. C’est un privilège d'être au quotidien avec des sportifs de haut niveau qui ont la même logique de fonctionnement : vouloir progresser, s’améliorer, performer...
Il y a des différences entre le volley traditionnel et le volley assis, mais également une vraie continuité, c’est cela ?
Exactement. Ce qui nous fait un petit peu défaut dans cette équipe de France, c’est que 90% de nos joueuses ont dû apprendre à jouer au volley. Elles n’étaient pas volleyeuses avant leur blessure, leur amputation ou leur pathologie. Cette technique nous fait défaut. La seule joueuse que nous avons et qui faisait du volley avant son accident est la joueuse qui est la plus complète, la leader technique de cette équipe, celle sur laquelle on s’appuie le plus. On a besoin de la technique du volley en salle pour se développer sur le volley assis. Mais le volley assis a ses spécificités, avec des questions d’équilibre qui varient en fonction des pathologies. Il y a une recherche permanente, car même avec la même pathologie vous pouvez avoir une réponse motrice différente.
La liste des 9 Bleues : Jenna Agbodan-Prince, Séverine Baillot, Karen Faimali Meger, Estelle Marsa Galant, Aurélie Garcia, Olivia Lanes, Julie Ligner, Lynda Medjaheri, Anaïs Rigal
Le programme des Bleues :
Vendredi 30 août, 20h : France/Italie
Dimanche 1er septembre, 20h : France/Etats-Unis
Mardi 3 septembre, 20h : Chine/France