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06/08/2024
Antoine Brizard : « J’ai eu très peur… »
Pour la deuxième fois consécutive, l’équipe de France est en demi-finales des Jeux Olympiques, victorieuse lundi d’un match à suspense face à l’Allemagne (3-2). A l’issue de la rencontre, son passeur Antoine Brizard savourait et se projetait sur le match contre l’Italie mercredi.
Comment expliques-tu le début de match difficile de l’équipe de France ?
Je l’explique par leur niveau de jeu, ils ont été super forts, super solides, ils étaient en réussite. On savait qu’ils défendaient beaucoup, on les a bien pris au bloc, mais ils ont soutenu et gagné les rallyes qui donnent de l’énergie, notamment un à 5-4 et ils font une série derrière, ce sont des points qui coûtent cher et pèsent. Après, on était bien au deuxième, on s’est un peu crispés à la fin et Grozer fait la différence au service. C’est donc avant tout leur qualité de jeu qui explique ce début de match.
Avez-vous eu peur à ce moment-là que ça s’arrête pour l’équipe de France ?
Non (grand rire). J’ai eu très peur, si. On y a tous pensé et je pense que c’est aussi ça qui nous a fait rester dans le match. On s’est dit que ça ne pouvait pas être notre dernier match ici, devant tout ce public incroyable, qui a tellement poussé, est tellement resté avec nous tout le temps, qu’on lui devait aussi ça. C’était tellement dur, tellement intense, chaque point, chaque side, qu’heureusement qu’ils étaient là !
L’étincelle arrive à quel moment ?
Je ne sais même pas s’il y a une étincelle. On fait un bon match du point de vue gestion des émotions, mais d’un point de vue technique, je ne sais même pas vous dire. C’était tellement de la bataille tout le temps que l’étincelle, je ne l’ai pas vue. On est juste restés à s’accrocher sur chaque point jusqu’à la fin, ils nous ont d’ailleurs bien aidés en faisant des fautes de service à la fin du tie-break, ça a soulagé tout le monde.
L’entrée de Théo Faure a été importante ?
Oui, l’entrée de Théo a aidé, celle de Quentin Jouffroy aussi, qui fait un bloc hyper important au quatrième et sert bien au début du tie-break. C’est la force de ce groupe, c’est comme ça qu’on a gagné la Volleyball Nations League et on sait que c’est comme ça qu’on peut faire une médaille ici, c’est le seul moyen. Il y a aussi le changement avec « Totti » (Benjamin Toniutti) à tous les sets, l’entrée de Kevin (Tillie), je crois que c’est sa première depuis le début du tournoi et il tient une réception incroyable. C’est fou !
Aviez-vous regardé le match de l’Italie avant ? Ça vous avait inspirés ?
Oui, j’ai dit à Laurent Lecina (le préparateur physique) qui était un peu stressé aujourd’hui : "Si on fait le même scénario que l’Italie (qui a sauvé quatre balles de match contre le Japon, après avoir notamment été menée 2 sets à 0 et 24-21), tu vas faire une syncope ! » C’était moins pire que l’Italie, mais c’était quand même très compliqué.
Un mot sur l’Italie, que vous allez affronter mercredi ?
Ça va être un très gros match. « Giangio » (Andrea Giani, le sélectionneur), ça fait un an qu’il dit que la demi-finale des Jeux, ça sera France/Italie, il est visionnaire. On se connaît par cœur, on joue dans les clubs ensemble… Il y a une revanche à prendre, on pense au quart de finale au Championnat du monde (2022), à la demi-finale à Rome (du Championnat d’Europe 2023), maintenant, le contexte va être totalement différent, les états de forme aussi, ça va être un gros match, qui, comme d’habitude, se jouera sur des détails. Il va falloir le préparer au mieux tactiquement, voir comment on va s’adapter à eux, eux à nous, et comme d’habitude, le service/réception sera essentiel. Et le public, évidemment, mais ça, on n’a pas de doute qu’il sera là, comme il l’a été ce soir.
Je l’explique par leur niveau de jeu, ils ont été super forts, super solides, ils étaient en réussite. On savait qu’ils défendaient beaucoup, on les a bien pris au bloc, mais ils ont soutenu et gagné les rallyes qui donnent de l’énergie, notamment un à 5-4 et ils font une série derrière, ce sont des points qui coûtent cher et pèsent. Après, on était bien au deuxième, on s’est un peu crispés à la fin et Grozer fait la différence au service. C’est donc avant tout leur qualité de jeu qui explique ce début de match.
Avez-vous eu peur à ce moment-là que ça s’arrête pour l’équipe de France ?
Non (grand rire). J’ai eu très peur, si. On y a tous pensé et je pense que c’est aussi ça qui nous a fait rester dans le match. On s’est dit que ça ne pouvait pas être notre dernier match ici, devant tout ce public incroyable, qui a tellement poussé, est tellement resté avec nous tout le temps, qu’on lui devait aussi ça. C’était tellement dur, tellement intense, chaque point, chaque side, qu’heureusement qu’ils étaient là !
L’étincelle arrive à quel moment ?
Je ne sais même pas s’il y a une étincelle. On fait un bon match du point de vue gestion des émotions, mais d’un point de vue technique, je ne sais même pas vous dire. C’était tellement de la bataille tout le temps que l’étincelle, je ne l’ai pas vue. On est juste restés à s’accrocher sur chaque point jusqu’à la fin, ils nous ont d’ailleurs bien aidés en faisant des fautes de service à la fin du tie-break, ça a soulagé tout le monde.
L’entrée de Théo Faure a été importante ?
Oui, l’entrée de Théo a aidé, celle de Quentin Jouffroy aussi, qui fait un bloc hyper important au quatrième et sert bien au début du tie-break. C’est la force de ce groupe, c’est comme ça qu’on a gagné la Volleyball Nations League et on sait que c’est comme ça qu’on peut faire une médaille ici, c’est le seul moyen. Il y a aussi le changement avec « Totti » (Benjamin Toniutti) à tous les sets, l’entrée de Kevin (Tillie), je crois que c’est sa première depuis le début du tournoi et il tient une réception incroyable. C’est fou !
Aviez-vous regardé le match de l’Italie avant ? Ça vous avait inspirés ?
Oui, j’ai dit à Laurent Lecina (le préparateur physique) qui était un peu stressé aujourd’hui : "Si on fait le même scénario que l’Italie (qui a sauvé quatre balles de match contre le Japon, après avoir notamment été menée 2 sets à 0 et 24-21), tu vas faire une syncope ! » C’était moins pire que l’Italie, mais c’était quand même très compliqué.
Un mot sur l’Italie, que vous allez affronter mercredi ?
Ça va être un très gros match. « Giangio » (Andrea Giani, le sélectionneur), ça fait un an qu’il dit que la demi-finale des Jeux, ça sera France/Italie, il est visionnaire. On se connaît par cœur, on joue dans les clubs ensemble… Il y a une revanche à prendre, on pense au quart de finale au Championnat du monde (2022), à la demi-finale à Rome (du Championnat d’Europe 2023), maintenant, le contexte va être totalement différent, les états de forme aussi, ça va être un gros match, qui, comme d’habitude, se jouera sur des détails. Il va falloir le préparer au mieux tactiquement, voir comment on va s’adapter à eux, eux à nous, et comme d’habitude, le service/réception sera essentiel. Et le public, évidemment, mais ça, on n’a pas de doute qu’il sera là, comme il l’a été ce soir.
Résultats et programme (Arena Paris Sud) :
Poule A :
Dimanche 28 juillet : France/Serbie 3-2 (23-25, 25-17, 25-17, 21-25, 15-6) Les stats
Mardi 30 juillet : France/Canada 3-0 (25-20, 25-21, 25-17) Les stats
Vendredi 2 août : France/Slovénie 2-3 (20-25, 23-25, 27-25, 25-22, 11-15) Les stats
Quarts de finale, lundi 5 août :
9h : Slovénie/Pologne 1-3 (20-25, 26-24, 18-25, 20-25) Les stats
13h : Italie/Japon 3-2 (20-25, 23-25, 27-25, 26-24, 17-15) Les stats
17h : France/Allemagne (18-25, 26-28, 25-20, 25-21, 15-13) Les stats
21h : Etats-Unis/Brésil 3-1 (26-24, 28-30, 25-19, 25-19) Les stats
Demi-finales, mercredi 7 août :
16h : Pologne/Etats-Unis
20h : France/Italie
La sélection française aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne, capitaine)
Réceptionneurs/attaquants : Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson)
Libéro : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie)
Réserviste : Timothée Carle (Berlin/Allemagne)