HOME
Actualités FFvolley | ||
<< L'heure de vérité | Voir tout | Antoine Brizard : « J’ai eu très peur… » >> |
06/08/2024
Les Bleus à une victoire de la médaille
Après avoir écarté l’Allemagne lundi en quarts de finale, l’équipe de France masculine retrouve l’Arena Paris Sud mercredi soir (20h) pour sa seconde demi-finale des Jeux Olympiques consécutive. Face à elle, un gros morceau, l’Italie, championne du monde en titre, que les Bleus connaissent par cœur, le vainqueur sera assuré d’une médaille.
La pente olympique va encore s’élever pour l’équipe de France qui, deux jours après avoir bataillé pour battre l’Allemagne en quarts de finale de « ses » Jeux de Paris 2024, s’attend à un nouveau rude combat contre une sélection transalpine qui, comme elle, vise la médaille. Et si possible la plus belle, ce qui serait historique pour ce pays fou de volley, cinq fois sur le podium des JO (deux fois deuxième, trois fois troisième), mais jamais titré. "« Giangio » (Andrea Giani, le sélectionneur italien de la France), ça fait un an qu’il dit que la demi-finale des Jeux, ça sera France/Italie, il est visionnaire", souriait lundi Antoine Brizard, à l’évocation de ce choc à venir.
Il y a trois ans à Tokyo, les coéquipiers du génial passeur Simone Giannelli avaient échoué en quarts de finale contre l’Argentine, ce qui avait conduit à un changement d’entraîneur – Ferdinando De Giorgi avait succédé à Gianlorenzo Blengini -, mais également d’effectif. Exit les Zaytsev, Juantorena, Lanza et autres Vettori, place à une nouvelle génération incarnée par les stars de la Nazionale que sont devenus les réceptionneurs/attaquants Alessandro Michieletto (22 ans), Daniele Lavia (24 ans) et Mattia Bottolo (24 ans) ou le pointu Yuri Romano, encadrés par leur capitaine Giannelli et une paire de centraux de premier plan, composée de Gianluca Galassi et Roberto Russo (les trois joueur ont 27 ans, tout comme Romano).
Cette « Nazionale » new look a frappé d’entrée, championne d’Europe quelque semaines après Tokyo, en septembre 2021, avant de devenir championne du monde un an plus tard - le quatrième titre de l’Italie, qui, avec Andrea Giani, avait été sacrée en 1990, 1994 et 1998 -, puis d’échouer en finale de « son » Euro, à Rome, en septembre dernier face à la Pologne. Autant dire que cette jeunesse transalpine n’a peur de rien, elle qui, en quarts de finale lundi face au Japon, "est revenue de l’enfer", pour reprendre les mots du central tricolore Barthélémy Chinenyeze. Menée deux sets à rien et 24-21, elle a en effet effacé trois balles de match, puis une quatrième dans le tie-break, avant de s’imposer grâce à deux derniers points signés Roberto Russo.
Les points forts de l’Italie ? "Ils sont performants en bloc/défense, ce qui est aussi un peu notre point fort, répond Barthélémy Chinenyeze. Avec leur nouvelle génération, c’est une formation qui ressemble de plus en plus à l’équipe de France, même si elle a sa propre identité. On se reconnaît beaucoup dans leurs joueurs, leur attitude, c’est même bizarre et perturbant de jouer limite contre soi-même." Loïc Geiler, entraîneur adjoint des Bleus, ajoute : "On s’attend au même type de match que contre l’Allemagne, une grosse puissance au niveau du service, un bloc extraordinaire qu’il va falloir à faire déjouer avec nos armes, c’est-à-dire la patience, quitte à y aller deux fois, trois fois, quatre fois s’il le faut, et notre identité en attaque."
Si les deux derniers France/Italie disputés en juin dans le cadre de la Volleyball Nations League ont tourné à l’avantage des champions olympiques (3-2 à chaque fois, en poule puis en quarts de finale, avec une équipe B transalpine pour ce second match), les Bleus gardent en travers de la gorge leur élimination en demi-finale du Mondial 2022 à Ljubljana (3-2) et celle, plus nette, en demi-finale de l’EuroVolley 2023 à Rome (3-0). "Il y a une revanche à prendre, confirme Antoine Brizard. Maintenant, le contexte va être totalement différent, les états de forme aussi. Comme d’habitude, le service/réception sera essentiel. Le public aussi, évidemment, mais ça, on n’a pas de doute qu’il sera là." Pour passer cet obstacle, sans doute plus élevé que ne l’était l’Allemagne, "il va falloir encore élever le niveau de jeu", estime Earvin Ngapeth. La médaille olympique promise au vainqueur, trois ans après l’or décroché par les Bleus à Tokyo, est effectivement à ce prix…
Il y a trois ans à Tokyo, les coéquipiers du génial passeur Simone Giannelli avaient échoué en quarts de finale contre l’Argentine, ce qui avait conduit à un changement d’entraîneur – Ferdinando De Giorgi avait succédé à Gianlorenzo Blengini -, mais également d’effectif. Exit les Zaytsev, Juantorena, Lanza et autres Vettori, place à une nouvelle génération incarnée par les stars de la Nazionale que sont devenus les réceptionneurs/attaquants Alessandro Michieletto (22 ans), Daniele Lavia (24 ans) et Mattia Bottolo (24 ans) ou le pointu Yuri Romano, encadrés par leur capitaine Giannelli et une paire de centraux de premier plan, composée de Gianluca Galassi et Roberto Russo (les trois joueur ont 27 ans, tout comme Romano).
Cette « Nazionale » new look a frappé d’entrée, championne d’Europe quelque semaines après Tokyo, en septembre 2021, avant de devenir championne du monde un an plus tard - le quatrième titre de l’Italie, qui, avec Andrea Giani, avait été sacrée en 1990, 1994 et 1998 -, puis d’échouer en finale de « son » Euro, à Rome, en septembre dernier face à la Pologne. Autant dire que cette jeunesse transalpine n’a peur de rien, elle qui, en quarts de finale lundi face au Japon, "est revenue de l’enfer", pour reprendre les mots du central tricolore Barthélémy Chinenyeze. Menée deux sets à rien et 24-21, elle a en effet effacé trois balles de match, puis une quatrième dans le tie-break, avant de s’imposer grâce à deux derniers points signés Roberto Russo.
Les points forts de l’Italie ? "Ils sont performants en bloc/défense, ce qui est aussi un peu notre point fort, répond Barthélémy Chinenyeze. Avec leur nouvelle génération, c’est une formation qui ressemble de plus en plus à l’équipe de France, même si elle a sa propre identité. On se reconnaît beaucoup dans leurs joueurs, leur attitude, c’est même bizarre et perturbant de jouer limite contre soi-même." Loïc Geiler, entraîneur adjoint des Bleus, ajoute : "On s’attend au même type de match que contre l’Allemagne, une grosse puissance au niveau du service, un bloc extraordinaire qu’il va falloir à faire déjouer avec nos armes, c’est-à-dire la patience, quitte à y aller deux fois, trois fois, quatre fois s’il le faut, et notre identité en attaque."
Si les deux derniers France/Italie disputés en juin dans le cadre de la Volleyball Nations League ont tourné à l’avantage des champions olympiques (3-2 à chaque fois, en poule puis en quarts de finale, avec une équipe B transalpine pour ce second match), les Bleus gardent en travers de la gorge leur élimination en demi-finale du Mondial 2022 à Ljubljana (3-2) et celle, plus nette, en demi-finale de l’EuroVolley 2023 à Rome (3-0). "Il y a une revanche à prendre, confirme Antoine Brizard. Maintenant, le contexte va être totalement différent, les états de forme aussi. Comme d’habitude, le service/réception sera essentiel. Le public aussi, évidemment, mais ça, on n’a pas de doute qu’il sera là." Pour passer cet obstacle, sans doute plus élevé que ne l’était l’Allemagne, "il va falloir encore élever le niveau de jeu", estime Earvin Ngapeth. La médaille olympique promise au vainqueur, trois ans après l’or décroché par les Bleus à Tokyo, est effectivement à ce prix…
Résultats et programme (Arena Paris Sud) :
Poule A :
Dimanche 28 juillet : France/Serbie 3-2 (23-25, 25-17, 25-17, 21-25, 15-6) Les stats
Mardi 30 juillet : France/Canada 3-0 (25-20, 25-21, 25-17) Les stats
Vendredi 2 août : France/Slovénie 2-3 (20-25, 23-25, 27-25, 25-22, 11-15) Les stats
Quarts de finale, lundi 5 août :
9h : Slovénie/Pologne 1-3 (20-25, 26-24, 18-25, 20-25) Les stats
13h : Italie/Japon 3-2 (20-25, 23-25, 27-25, 26-24, 17-15) Les stats
17h : France/Allemagne (18-25, 26-28, 25-20, 25-21, 15-13) Les stats
21h : Etats-Unis/Brésil 3-1 (26-24, 28-30, 25-19, 25-19) Les stats
Demi-finales, mercredi 7 août :
16h : Pologne/Etats-Unis
20h : France/Italie
La sélection française aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeurs : Antoine Brizard (Piacenza/Italie), Benjamin Toniutti (Jastrzebski Wegiel/Pologne, capitaine)
Réceptionneurs/attaquants : Yacine Louati (Rzeszow/Pologne), Trévor Clevenot (Zawiercie/Pologne), Kevin Tillie (Varsovie/Pologne), Earvin Ngapeth (Halkbank Ankara/Turquie)
Pointus : Théo Faure (Cisterna/Italie), Jean Patry (Jastrzebski Wegiel/Pologne)
Centraux : Nicolas Le Goff (Montpellier), Barthélémy Chinenyeze (Lube Civitanova/Italie), Quentin Jouffroy (Le Plessis-Robinson)
Libéro : Jenia Grebennikov (Zénith Saint-Pétersbourg/Russie)
Réserviste : Timothée Carle (Berlin/Allemagne)