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04/08/2024
Merci les Bleues !
Pour son troisième et dernier match des Jeux de Paris 2024, l’équipe de France féminine a offert une formidable résistance aux championnes olympiques en titre américaines pour finalement s’incliner 3-0 (29-27, 29-27, 25-20). Les Bleues quittent le tournoi la tête haute, avec de belles promesses et des souvenirs à vie.
Pendant de longues minutes, une fois la dernière attaque d’Halimatou Bah sortie du terrain, synonyme de victoire américaine, les joueuses de l’équipe de France n’ont pas voulu quitter ce terrain de l’Arena Paris Sud 1, où elles auront assurément vécu les plus belles émotions de leur carrière, qu’elle en soit encore au début, ce qui est le cas d’une bonne partie de l’effectif le plus jeune des Jeux (24 ans de moyenne d'âge), ou sur la fin, comme pour Christina Bauer, qui, à 36 ans, a disputé (sans entrer en jeu) son tout dernier match sous le maillot frappé du coq.
"On voudrait que les Jeux, ce soit tous les jours, tellement c’est beau !" s’exclamera d’ailleurs Amandha Sylves après l’hommage rendu par le public, ses coéquipières et le staff, à Christina Bauer, des larmes plein les yeux et sa fille dans les bras. Cette dernière peut être rassurée : elle quitte l’équipe de France avec des promesses de beaux lendemains. Car celle-ci, pour son troisième et dernière match des Jeux, a livré sa prestation la plus aboutie, au point de faire douter les tenantes du titre olympique pendant deux premiers sets au scénario identique.
"On voudrait que les Jeux, ce soit tous les jours, tellement c’est beau !" s’exclamera d’ailleurs Amandha Sylves après l’hommage rendu par le public, ses coéquipières et le staff, à Christina Bauer, des larmes plein les yeux et sa fille dans les bras. Cette dernière peut être rassurée : elle quitte l’équipe de France avec des promesses de beaux lendemains. Car celle-ci, pour son troisième et dernière match des Jeux, a livré sa prestation la plus aboutie, au point de faire douter les tenantes du titre olympique pendant deux premiers sets au scénario identique.
A savoir des Bleues appliquées, particulièrement en réception, plus de variation dans le jeu offensif, avec notamment une bonne utilisation des centrales Amandha Sylves et Léandra Olinga Andela (13 et 5 points), toujours autant de combativité en défense et une Héléna Cazaute décisive au service. Car que ce soit au premier ou au deuxième set, les filles d'Emile Rousseaux, menées à chaque fois de cinq points, sont parvenues à recoller sur une série au service de leur capitaine, au point de prendre l’avantage dans le money-time.
Et même de se procurer des balles de set, une dans le premier, trois dans le deuxième, la toute jeune Halimatou Bah (20 ans) aimantant alors tous les ballons (14 points). L’expérience américaine a alors fait la différence et les partenaires de la capitaine et passeuse Jordyn Poulter s’en sont à chaque fois tirées à bon compte pour remporter ces deux manches sur un score identique (27-29). La troisième a longtemps ressemblé aux deux précédentes, avec cinq points d’avance pour les joueuses de la légende Karch Kiraly (14-19), mais cette fois, Héléna Cazaute a sorti son service. Pas de « remontada » donc, et un set conclu 20-25 pour les Américaines qui termineront premières ou deuxièmes de la poule A en fonction du résultat du choc Chine/Serbie.
Pour les Bleues, il est temps de prendre des vacances bien méritées après une première expérience olympique qui restera gravée à jamais dans les mémoires de ce groupe qui, pendant une semaine, a affiché un état d’esprit remarquable. Il faut se souvenir de matchs de Ligue européenne ou de qualification pour les championnats d’Europe disputés il y a huit ans devant quelques centaines de spectateurs face à des formations de deuxième ou troisième niveau européen pour mesurer le chemin parcouru par cette équipe de France, passée de la 54e à la 19e place mondiale.
Celle-ci, sous la houlette d’Emile Rousseaux et de son staff, a courbé l’échine et travaillé en silence pour gravir un à un les échelons internationaux - deux quarts de finale de suite de l’EuroVolley en 2021 et 2023, du jamais vu, une première participation cette année à la Volleyball Nations League - jusqu’à disputer ses premiers Jeux et à affronter trois monstres de ce sport, auxquels, le temps de quelques sets, elle est parvenue à tenir tête. Et les Bleues n'entendent pas s’arrêter là, comme l’a confié à l’issue de ce dernier match leur valeureuse capitaine Héléna Cazaute : "Je suis fière de notre parcours. Ces Jeux étaient une étape, la route est encore longue et j’espère qu’on va continuer à monter en puissance, comme on le fait depuis quatre-cinq ans. L’été prochain, on repart au boulot !"
Les réactions :
Amandine Giardino, libéro de l’équipe de France : "C’était incroyable de jouer encore devant une salle pleine de supporters français, on s’est senties soutenues du premier au dernier point, on n’a eu que de la bienveillance de la part du public qui a vu qu’on avait progressé et qu’on se battait avec nos armes, les Marseillaise resteront des souvenirs à vie. On quitte ce tournoi avec des larmes de bonheur. Aujourd’hui, on fait un de nos plus beaux matchs de l’été, on avait déjà joué les Etats-Unis en VNL, donc on les connaissait un peu plus, on a mieux géré nos entrées de set et notre constance, ce qui nous avait manqué sur les matchs précédents. On n’était pas loin de gagner un set, voire deux, le top niveau, ça ne se joue à rien. C’est incroyable de finir là-dessus, ça y est, on a fait les Jeux, on continue d’écrire l’histoire du volley féminin. On sait qu’entre le top 20 et le top 10, il y a un monde, mais qui eut cru il y a dix ans qu’on serait là, qu’on donnerait deux trophées historiques à l’équipe de France (Golden League européenne 2022 et Challenger Cup en 2023) et qu’on tiendrait tête à des équipes de ce niveau ? On a dû batailler pour en arriver là, pour que les gens commencent à avoir un peu d’estime pour l’équipe de France féminine. Maintenant, on a envie de continuer à progresser, on est l’équipe la plus jeune des Jeux, on ne veut pas s'arrêter là et j’espère qu’il y aura encore de belles pages à écrire."
Héléna Cazaute, réceptionneuse/attaquante et capitaine de l’équipe de France : "On a montré un beau visage, il y a un peu de déception aussi, parce qu’on perd deux fois 29-27, ça se joue à deux-trois détails qui font la différence, des petits trucs qu’on sait mais qu’on ne fait pas, des relances qui ne sont pas bonnes… Il ne manquait rien, après, il ne faut pas oublier qu’on était très mal embarquées dans les deux premiers sets et qu’on a fait à chaque fois une remontada, c’est positif. C’est un peu décevant de ne pas prendre un set, mais on se dit que contre les championnes olympiques en titre, on n’a pas démérité, c’est ce qu’on voulait. L’image de ces Jeux ? Le premier match. Quand on est rentrées au village, on avait déjà envie de retourner sur le terrain, on a vécu des émotions incroyables, même les garçons nous ont dit que c’était la première fois de leur vie qu’ils ressentaient un soutien comme ça. Jouer à Paris devant nos familles et nos proches, c’était magnifique. Ce premier match, on avait envie que le temps s’arrête."
Amandha Sylves, centrale de l’équipe de France : "Comme on savait qu’on n’allait pas poursuivre la compétition après ce match, la pression était un peu redescendue, mais on s’était dit que ce n’était pas pour autant qu’il fallait s’arrêter de jouer. Et au contraire, on a sorti notre meilleur match, surtout quand tu vois contre qui on a joué. On a vraiment brillé, c’était super, on aurait pu continuer encore longtemps à jouer comme ça, on ne voulait plus quitter le terrain à la fin, on était dans l’euphorie, trop bien ensemble. On s’était dit avant le match qu’on voulait partir sans regrets, c’est le cas, le seul petit regret, c’est de ne pas avoir pris un set aujourd’hui. Mes premiers JO ? C’était magique, ma première Marseillaise, j’ai pleuré, la deuxième, j’ai eu des frissons, et la troisième, j’ai pleuré ! C’était un public magnifique, qui était là pour nous supporter même quand on faisait des fautes, j’aurais aimé revivre ça mille fois, je voudrais que les JO, ce soit tous les jours, tellement c’est beau !"
Halimatou Bah, réceptionneuse/attaquante de l’équipe de France : "C’était un match exceptionnel, on a tout donné pour partir d’ici sans regrets, ça a été incroyable avec le public derrière nous et à l’arrivée, on a fait un très bon match en réussissant à accrocher les championnes olympiques. On a un peu de regret de ne pas avoir pris un set car si ça avait été le cas, le match aurait pu prendre une autre tournure. A la fin de chaque set, j’ai reçu beaucoup de ballons, je suis contente, parce que c’est la preuve que l’équipe a confiance en moi et en ce que je peux apporter. Ce que je retiendrai de ces Jeux ? C’était exceptionnel, incroyable, malgré le résultat, on a profité au maximum."
Amandine Giardino, libéro de l’équipe de France : "C’était incroyable de jouer encore devant une salle pleine de supporters français, on s’est senties soutenues du premier au dernier point, on n’a eu que de la bienveillance de la part du public qui a vu qu’on avait progressé et qu’on se battait avec nos armes, les Marseillaise resteront des souvenirs à vie. On quitte ce tournoi avec des larmes de bonheur. Aujourd’hui, on fait un de nos plus beaux matchs de l’été, on avait déjà joué les Etats-Unis en VNL, donc on les connaissait un peu plus, on a mieux géré nos entrées de set et notre constance, ce qui nous avait manqué sur les matchs précédents. On n’était pas loin de gagner un set, voire deux, le top niveau, ça ne se joue à rien. C’est incroyable de finir là-dessus, ça y est, on a fait les Jeux, on continue d’écrire l’histoire du volley féminin. On sait qu’entre le top 20 et le top 10, il y a un monde, mais qui eut cru il y a dix ans qu’on serait là, qu’on donnerait deux trophées historiques à l’équipe de France (Golden League européenne 2022 et Challenger Cup en 2023) et qu’on tiendrait tête à des équipes de ce niveau ? On a dû batailler pour en arriver là, pour que les gens commencent à avoir un peu d’estime pour l’équipe de France féminine. Maintenant, on a envie de continuer à progresser, on est l’équipe la plus jeune des Jeux, on ne veut pas s'arrêter là et j’espère qu’il y aura encore de belles pages à écrire."
Héléna Cazaute, réceptionneuse/attaquante et capitaine de l’équipe de France : "On a montré un beau visage, il y a un peu de déception aussi, parce qu’on perd deux fois 29-27, ça se joue à deux-trois détails qui font la différence, des petits trucs qu’on sait mais qu’on ne fait pas, des relances qui ne sont pas bonnes… Il ne manquait rien, après, il ne faut pas oublier qu’on était très mal embarquées dans les deux premiers sets et qu’on a fait à chaque fois une remontada, c’est positif. C’est un peu décevant de ne pas prendre un set, mais on se dit que contre les championnes olympiques en titre, on n’a pas démérité, c’est ce qu’on voulait. L’image de ces Jeux ? Le premier match. Quand on est rentrées au village, on avait déjà envie de retourner sur le terrain, on a vécu des émotions incroyables, même les garçons nous ont dit que c’était la première fois de leur vie qu’ils ressentaient un soutien comme ça. Jouer à Paris devant nos familles et nos proches, c’était magnifique. Ce premier match, on avait envie que le temps s’arrête."
Amandha Sylves, centrale de l’équipe de France : "Comme on savait qu’on n’allait pas poursuivre la compétition après ce match, la pression était un peu redescendue, mais on s’était dit que ce n’était pas pour autant qu’il fallait s’arrêter de jouer. Et au contraire, on a sorti notre meilleur match, surtout quand tu vois contre qui on a joué. On a vraiment brillé, c’était super, on aurait pu continuer encore longtemps à jouer comme ça, on ne voulait plus quitter le terrain à la fin, on était dans l’euphorie, trop bien ensemble. On s’était dit avant le match qu’on voulait partir sans regrets, c’est le cas, le seul petit regret, c’est de ne pas avoir pris un set aujourd’hui. Mes premiers JO ? C’était magique, ma première Marseillaise, j’ai pleuré, la deuxième, j’ai eu des frissons, et la troisième, j’ai pleuré ! C’était un public magnifique, qui était là pour nous supporter même quand on faisait des fautes, j’aurais aimé revivre ça mille fois, je voudrais que les JO, ce soit tous les jours, tellement c’est beau !"
Halimatou Bah, réceptionneuse/attaquante de l’équipe de France : "C’était un match exceptionnel, on a tout donné pour partir d’ici sans regrets, ça a été incroyable avec le public derrière nous et à l’arrivée, on a fait un très bon match en réussissant à accrocher les championnes olympiques. On a un peu de regret de ne pas avoir pris un set car si ça avait été le cas, le match aurait pu prendre une autre tournure. A la fin de chaque set, j’ai reçu beaucoup de ballons, je suis contente, parce que c’est la preuve que l’équipe a confiance en moi et en ce que je peux apporter. Ce que je retiendrai de ces Jeux ? C’était exceptionnel, incroyable, malgré le résultat, on a profité au maximum."
Résultats et programme des Bleues (poule A, Arena Paris Sud) :
Lundi 29 juillet : France/Serbie 0-3 (17-25, 17-25, 22-25) Les stats
Jeudi 1er août : France/Chine 0-3 (18-25, 16-25, 19-25) Les stats
Dimanche 4 août : France/Etats-Unis 0-3 (27-29, 27-29, 20-25) Les stats
Lundi 29 juillet : France/Serbie 0-3 (17-25, 17-25, 22-25) Les stats
Jeudi 1er août : France/Chine 0-3 (18-25, 16-25, 19-25) Les stats
Dimanche 4 août : France/Etats-Unis 0-3 (27-29, 27-29, 20-25) Les stats
L'équipe de France aux JO (entre parenthèses, les clubs de la saison 2023/2024) :
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie, capitaine), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Réserviste : Maeva Schalk (Le Cannet)
Passeuses : Nina Stojiljkovic (Cukurova/Turquie), Emilie Respaut (Nantes)
Réceptionneuses/attaquantes : Héléna Cazaute (Milan/Italie, capitaine), Amélie Rotar (Nantes), Halimatou Bah (Chamalières)
Pointues : Lucille Gicquel (Nilüfer Bursa/Turquie), Iman Ndiaye (Chamalières)
Centrales : Léandra Olinga Andela (Ilisiakos/Grèce), Christina Bauer (Venelles), Amandha Sylves (Cuneo/Italie)
Libéros : Amandine Giardino (Nantes), Juliette Gelin (Levallois Paris)
Réserviste : Maeva Schalk (Le Cannet)