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Car si les Bleues ont fait de bonnes choses lors de leur première rencontre de l'EuroVolley face à la Russie samedi (3-1), elles ne s’attendaient pas forcément à sortir de leurs deux premiers matchs face aux deux favoris de la poule A avec une victoire. La suite du programme, avec dans l’ordre la Bosnie lundi, l’Azerbaïdjan mercredi et la Belgique jeudi, s’annonce a priori plus abordable, même si du côté du staff, on refuse de catégoriser les adversaires des Bleues.
"On a vraiment insisté pour contrecarrer l’effet Ankara, où, après avoir battu la Bulgarie d’entrée, on était passés à travers des matchs dits importants et à notre portée (quatre défaites et une élimination au terme de la phase de poules, ndlr). Sur cet EuroVolley, on n’est pas dans cette démarche, on va voir si le travail mental fait avec Christian Pénigaud (ex joueur de salle et de beach, devenu spécialiste de préparation mentale, ndlr) va permettre de faire abstraction de la pression et du contexte", explique ainsi Manu Fouchet, le manager de l’équipe de France.
"Ce match face à la Bosnie est décisif, mais on le prend de la même manière que les autres, on veut mettre la même énergie à chaque match, quelle que soit l’équipe en face", poursuit la capitaine Héléna Cazaute. En face lundi soir, il y aura donc une Bosnie qui, comme la France, a subi la foudre de la Serbie en ouverture de son EuroVolley (3-0), avant de dominer en trois sets l’Azerbaïdjan, et présente la particularité de s’appuyer à la pointe sur la grande sœur de la star serbe Tijana Boskovic, Dajana Boskovic, qui a choisi de défendre les couleurs bosniennes (les deux sont nées en Bosnie).
"On ne les a pas jouées depuis la prise de fonction d’Emile (en juillet 2018), poursuit Manu Fouchet. C’est une équipe qui revient sur le devant de la scène, avec un parcours en qualification très intéressant et une victoire nette et sans bavure samedi contre l’Azerbaïdjan. Il y a quelques joueuses qui s’exportent, notamment Begic, qui est une joueuse qui compte dans le championnat italien (elle a joué à Monza et évoluera cette saison au Dinamo Moscou), c’est un volley assez léché, une stabilité en fond de jeu intéressante, de la variété offensive. Après, ce n’est pas une équipe qui va physiquement nous dominer, on va donc pouvoir matcher avec les mêmes armes."
Les armes tricolores pour perturber cette Bosnie qui dispute le premier Championnat d’Europe de son histoire ? "Il faut jouer, ne pas se frustrer dès que quelque chose ne fonctionne pas, ni regarder le tableau d’affichage toutes les deux secondes, mais aussi mettre de la pression au service pour pouvoir appliquer notre bloc/défense et trouver une efficacité offensive qui a été présente pendant les deux tiers du match contre la Russie et totalement absente samedi", analyse Manu Fouchet. Emile Rousseaux résume : "Il n’y a qu’une option, c’est celle d’une recherche de l’excellence de nous-mêmes pour être le plus compétitif possible."