HOME
| Actualités FFvolley | ||
| Voir tout | ||
Photo : J.M. Hervio/FFVolley
19/08/2021
EuroVolley 2021 : Une première montagne pour les Bleues
L’équipe de France attaque l’EuroVolley 2021 féminin vendredi soir dans la Stark Arena de Belgrade par un affrontement face à la Russie. Un adversaire de taille, quart-de-finaliste aux JO de Tokyo, mais un très bon test pour les jeunes Tricolores.
Arrivées mercredi à midi Belgrade, qui accueille la poule A de ce Championnat d’Europe, disputé, comme il y a deux ans, dans quatre pays (Serbie, Roumanie, Croatie, Bulgarie), les joueuses de l’équipe ont eu le droit dans l’après-midi à un premier entraînement dans la Stark Arena, salle de près de 20 000 places qui devrait vibrer toute la semaine pour les matchs de la Serbie, championne du monde et double championne d’Europe en titre. "C’est une superbe enceinte, un truc de dingue, on voit qu’on met le pied dans un pays qui respire le volley et est prêt à accueillir cette grande compétition", constate Félix André, l’un des adjoints du sélectionneur des Bleues, Emile Rousseaux.
En attendant de défier les Serbes samedi, à qui elles avaient pris un set lors de l’EuroVolley 2019 à Ankara, les Tricolores débutent le tournoi vendredi face à l’autre gros morceau de cette poule A « de la mort », la Russie. Une équipe sextuple championne d’Europe (sous l’appellation Russie) entre 1993 et 2015, double championne du monde (2006 et 2010), deux fois finaliste des Jeux Olympiques (2000 et 2004) et qui s’était classée 7e du dernier Championnat d’Europe il y a deux ans.
Cette année, les protégées de l’entraîneur italien Sergio Busato, qui occupent le 5e rang mondial et le 6e européen, ont terminé 8e de la Volleyball Nations League, avant d’atteindre les quarts de finale des JO, battues 3-1 par le futur médaillé d’argent, le Brésil, non sans avoir dominé en poule le champion olympique sortant, la Chine (3-2), et le futur champion olympique, les Etats-Unis (3-0). Reste que c’est une équipe un peu différente qu’affronteront les Bleues vendredi, comme le confie Félix André : "On s’en doutait un peu, mais la Russie se présente avec une équipe très remaniée par rapport à celle de la VNL et des Jeux Olympiques (5 des 12 joueuses présentes aux JO sont dans la liste pour l’EuroVolley). Maintenant, les caractéristiques du volley russe sont les mêmes depuis des années, à savoir que ce sont des filles très athlétiques, de grande taille, qui frappent fort, avec un jeu plutôt lent, elles sont très performantes sur le bloc, mais un peu moins efficaces sur leur défense."
La clé pour embêter cette équipe russe ? "Il ne faut pas rentrer dans un jeu de puissance, parce que sur ce terrain, elles seront meilleures, donc il faut essayer de les emmener sur un jeu plus varié, les obliger à aller au sol, et s’appuyer sur une grosse qualité de service pour embêter au maximum leur passeuse (Evgeniya Startseva) qui est très stable, c’est une des rares à avoir fait les JO encore là sur cette compétition."
Pour la jeune équipe de France - moins de 22 ans de moyenne d’âge, 4 joueuses ne sont pas encore professionnelles, en formation à l’IFVB de Toulouse -, dont 6 des 14 sélectionnées étaient présentes il y a deux ans à Ankara (Héléna Cazaute, Amandine Giardino, Nina Stojilkovic, Lucille Gicquel, Amandha Sylves et Juliette Gelin), il s’agira d’aborder ce match sans complexe et sans calcul. "On se dit qu’on va sur le terrain pour gagner tous les matchs, en sachant aussi qu’on peut perdre", résume le sélectionneur Emile Rousseaux.
En attendant de défier les Serbes samedi, à qui elles avaient pris un set lors de l’EuroVolley 2019 à Ankara, les Tricolores débutent le tournoi vendredi face à l’autre gros morceau de cette poule A « de la mort », la Russie. Une équipe sextuple championne d’Europe (sous l’appellation Russie) entre 1993 et 2015, double championne du monde (2006 et 2010), deux fois finaliste des Jeux Olympiques (2000 et 2004) et qui s’était classée 7e du dernier Championnat d’Europe il y a deux ans.
Cette année, les protégées de l’entraîneur italien Sergio Busato, qui occupent le 5e rang mondial et le 6e européen, ont terminé 8e de la Volleyball Nations League, avant d’atteindre les quarts de finale des JO, battues 3-1 par le futur médaillé d’argent, le Brésil, non sans avoir dominé en poule le champion olympique sortant, la Chine (3-2), et le futur champion olympique, les Etats-Unis (3-0). Reste que c’est une équipe un peu différente qu’affronteront les Bleues vendredi, comme le confie Félix André : "On s’en doutait un peu, mais la Russie se présente avec une équipe très remaniée par rapport à celle de la VNL et des Jeux Olympiques (5 des 12 joueuses présentes aux JO sont dans la liste pour l’EuroVolley). Maintenant, les caractéristiques du volley russe sont les mêmes depuis des années, à savoir que ce sont des filles très athlétiques, de grande taille, qui frappent fort, avec un jeu plutôt lent, elles sont très performantes sur le bloc, mais un peu moins efficaces sur leur défense."
La clé pour embêter cette équipe russe ? "Il ne faut pas rentrer dans un jeu de puissance, parce que sur ce terrain, elles seront meilleures, donc il faut essayer de les emmener sur un jeu plus varié, les obliger à aller au sol, et s’appuyer sur une grosse qualité de service pour embêter au maximum leur passeuse (Evgeniya Startseva) qui est très stable, c’est une des rares à avoir fait les JO encore là sur cette compétition."
Pour la jeune équipe de France - moins de 22 ans de moyenne d’âge, 4 joueuses ne sont pas encore professionnelles, en formation à l’IFVB de Toulouse -, dont 6 des 14 sélectionnées étaient présentes il y a deux ans à Ankara (Héléna Cazaute, Amandine Giardino, Nina Stojilkovic, Lucille Gicquel, Amandha Sylves et Juliette Gelin), il s’agira d’aborder ce match sans complexe et sans calcul. "On se dit qu’on va sur le terrain pour gagner tous les matchs, en sachant aussi qu’on peut perdre", résume le sélectionneur Emile Rousseaux.
.png){kind=small}
.jpg)
