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21/06/2021
VNL : Les Bleus vite fait bien fait
L’équipe de France n’a pas traîné sur le parquet de Rimini lundi pour son treizième match de la Volleyball Nations League, victorieuse en trois sets de l’Iran (25-21, 25-21, 25-19). A deux rencontres de la fin de la phase de poules, les joueurs de Laurent Tillie sont encore en course pour le Final Four, ils affrontent l’Argentine mardi.
Sortis frustrés de leur semaine dernière, marquée par deux défaites au tie-break face aux Pays-Bas et à l’Italie pour une victoire 3-1 contre les Etats-Unis, les Bleus ont attaqué par le bon bout le dernier de leurs cinq triptyques de la phase de poule de la Volleyball Nations League en disposant de l’Iran 3-0, soit leur troisième victoire en trois sets en treize rencontres, après celles remportées face à la Bulgarie et au Brésil, au terme d'un match très propre.
Face à des Iraniens privés au coup d’envoi de leur passeur emblématique, Marouf, et de leurs leaders offensifs, Ghafour et Ebadipour, restés dans le carré des remplaçants, les joueurs de Laurent Tillie ont constamment fait la course en tête, s’appuyant sur une bonne alternance en attaque, entre la percussion d’un Stephen Boyer concentré (17 points, 58% en attaque), la régularité du duo Earvin Ngapeth-Kevin Tillie aux ailes (9 et 8 points), et la solidité des centraux, Nicolas Le Goff, encore impérial lorsque son capitaine Benjamin Toniutti l’a sollicité en attaque (4/6), mais aussi au bloc (4), et Barthélémy Chineyeze, lui aussi à son affaire (7 points, 5/7 et 2 blocs).
C’est d’ailleurs à Nicolas Le Goff qu’a incombé la charge de clore un premier set (25-21) au cours duquel les Bleus auront su accélérer au bon moment, dans le money-time. La différence dans le second s’est notamment faite sur deux aces consécutifs d’Earvin Ngapeth, dont le premier à 123,2 km/h, permettant à la France de se détacher (14-9) et de mener 2-0 après une faute inhabituelle de Marouf, entré en jeu (25-21). Les coéquipiers de Jenia Grebennikov vont ensuite créer un écart d’entrée de troisième manche (4-1), qu’ils vont garder jusqu’au bout, Stephen Boyer puis Barthélémy Chinenyeze, d’une attaque plein centre, inscrivant les deux derniers points du match (25-19).
Grâce à cette neuvième victoire, en attendant les autres rencontres du jour, notamment celles de la Slovénie (contre les Etats-Unis) et de la Russie (face à l’Allemagne), la France remonte provisoirement à la troisième place, alors qu’il lui reste deux matchs à jouer, contre l’Argentine mardi et les doubles champions du monde polonais mercredi. Le Final Four reste donc à portée pour ces Bleus qui, chose précieuse en ces temps de préparation intensive pour les Jeux Olympiques de Tokyo, auront su s’économiser physiquement lors de ce match face à l’Iran.
Les réactions :
Loïc Le Marrec, entraîneur adjoint de l’équipe de France : « C’est une très belle opération en termes de résultats, bien sûr, mais aussi dans la manière : on a vu de belles choses, on a surtout vu le fruit du travail de ces derniers jours, puisque nous avions pas mal travaillé sur la relation passe/attaque, sur la « pipe » notamment, qui a bien fonctionné, et au niveau du bloc, on a gagné en propreté là-dessus, ça a bien marché. Ce sont de petites choses qui nous font penser que les joueurs avancent bien, c’est très intéressant. Nous avons aussi très bien servi, ça c’est pareil, on avait remis un peu l’accent là-dessus, alors que dernièrement, on avait moins eu l’occasion de travailler ce secteur. Comme quoi, il n’y a pas de mystère, quand on travaille, ça fonctionne. Pour le Final Four, on ne fait pas de calculs, mais Laurent a insisté sur l’état d’esprit à conserver. Le résultat est une chose, mais l’intention de vouloir performer est le plus important, si on met les bonnes intentions sur le terrain, les résultats vont suivre. »
Face à des Iraniens privés au coup d’envoi de leur passeur emblématique, Marouf, et de leurs leaders offensifs, Ghafour et Ebadipour, restés dans le carré des remplaçants, les joueurs de Laurent Tillie ont constamment fait la course en tête, s’appuyant sur une bonne alternance en attaque, entre la percussion d’un Stephen Boyer concentré (17 points, 58% en attaque), la régularité du duo Earvin Ngapeth-Kevin Tillie aux ailes (9 et 8 points), et la solidité des centraux, Nicolas Le Goff, encore impérial lorsque son capitaine Benjamin Toniutti l’a sollicité en attaque (4/6), mais aussi au bloc (4), et Barthélémy Chineyeze, lui aussi à son affaire (7 points, 5/7 et 2 blocs).
C’est d’ailleurs à Nicolas Le Goff qu’a incombé la charge de clore un premier set (25-21) au cours duquel les Bleus auront su accélérer au bon moment, dans le money-time. La différence dans le second s’est notamment faite sur deux aces consécutifs d’Earvin Ngapeth, dont le premier à 123,2 km/h, permettant à la France de se détacher (14-9) et de mener 2-0 après une faute inhabituelle de Marouf, entré en jeu (25-21). Les coéquipiers de Jenia Grebennikov vont ensuite créer un écart d’entrée de troisième manche (4-1), qu’ils vont garder jusqu’au bout, Stephen Boyer puis Barthélémy Chinenyeze, d’une attaque plein centre, inscrivant les deux derniers points du match (25-19).
Grâce à cette neuvième victoire, en attendant les autres rencontres du jour, notamment celles de la Slovénie (contre les Etats-Unis) et de la Russie (face à l’Allemagne), la France remonte provisoirement à la troisième place, alors qu’il lui reste deux matchs à jouer, contre l’Argentine mardi et les doubles champions du monde polonais mercredi. Le Final Four reste donc à portée pour ces Bleus qui, chose précieuse en ces temps de préparation intensive pour les Jeux Olympiques de Tokyo, auront su s’économiser physiquement lors de ce match face à l’Iran.
Les réactions :
Loïc Le Marrec, entraîneur adjoint de l’équipe de France : « C’est une très belle opération en termes de résultats, bien sûr, mais aussi dans la manière : on a vu de belles choses, on a surtout vu le fruit du travail de ces derniers jours, puisque nous avions pas mal travaillé sur la relation passe/attaque, sur la « pipe » notamment, qui a bien fonctionné, et au niveau du bloc, on a gagné en propreté là-dessus, ça a bien marché. Ce sont de petites choses qui nous font penser que les joueurs avancent bien, c’est très intéressant. Nous avons aussi très bien servi, ça c’est pareil, on avait remis un peu l’accent là-dessus, alors que dernièrement, on avait moins eu l’occasion de travailler ce secteur. Comme quoi, il n’y a pas de mystère, quand on travaille, ça fonctionne. Pour le Final Four, on ne fait pas de calculs, mais Laurent a insisté sur l’état d’esprit à conserver. Le résultat est une chose, mais l’intention de vouloir performer est le plus important, si on met les bonnes intentions sur le terrain, les résultats vont suivre. »
Barthélémy Chinenyeze, central de l’équipe de France : « Une bonne victoire 3-0, rapide, ça fait du bien, surtout qu’on avait fait beaucoup de tie-breaks avant, ça fait plaisir de sortir un match comme ça. On voulait mettre beaucoup d’envie, jouer à fond, se lâcher, ça a déroulé, l’objectif est rempli. Personnellement, j’avais pu me reposer, parce que j’avais quelques petites douleurs, ça m’a permis d’arriver en pleine forme pour ce match. Il nous reste deux matchs, on va les jouer à fond pour essayer de se qualifier pour le Final Four. Même si ce n’était pas une priorité au départ, ça permet de jouer deux matchs de haut niveau en plus, mais aussi, de jouer un titre, ce n’est pas rien, donc on va tout faire pour gagner, à commencer mardi par le premier match contre l’Argentine, une équipe difficile à jouer, avec de bons centraux et un bon passeur. »