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15/06/2021
VNL : Les Bleus renversés
L'équipe de France s'est inclinée mardi soir face aux Pays-Bas pour son dixième match de la Volleyball Nations League, après avoir mené deux sets à rien et s'être procuré trois balles de match (15-25, 22-25, 28-26, 25-23, 19-17). Elle affronte les Etats-Unis mercredi.
Un air de déjà-vu ! Comme lors du premier tour du Championnat du monde 2018 et de la phase de poules du Tournoi de qualification olympique de Berlin, l’équipe de France a concédé la défaite face aux Pays-Bas après avoir mené de deux sets. Un scénario qu’elle avait en outre déjà vécu sur cette Volleyball Nations League contre la Serbie et la Slovénie, preuve que la préparation intensive suivie par les hommes de Laurent Tillie en vue des Jeux Olympiques de Tokyo pèse dans les jambes tricolores. Mais aussi qu'il faudra à l'avenir réussir à conclure quand les occasions se présenteront.
Pour ce dixième match de la Volleyball Nations League, le sélectionneur avait encore décidé de faire tourner son effectif, titularisant Antoine Brizard à la passe, Nicolas Le Goff et Barthélémy Chinenyeze au centre, Yacine Louati et Earvin Ngapeth à l’attaque, et Théo Faure à la pointe. Face au Canada vendredi dernier pour sa première titularisation, le futur Montpelliérain avait eu du mal à s’imposer, avant de sortir après le premier set, cette fois-ci, le fils de Stéphane Faure a d’entrée marqué le match de son empreinte, avec un premier set de très haute volée (9 points à 100% en attaque), permettant aux Bleus de facilement prendre les devants (25-15), un second quasiment sur le même tempo (7 points), le dernier mot du set revenant à un autre ancien Toulousain, Barthélémy Chinenyeze (25-22).
A 2-0, les partenaires de Nicolas Le Goff (15 points dont 4 blocs), parvenus jusqu'ici à contenir le danger n°1 adverse, Abdel-Aziz Nimir (13 points sur ces deux premières manches), ont le match bien en main, et si ce dernier, futur coéquipier d’Earvin Ngapeth à Modène, commence alors à monter en puissance, permettant aux Néerlandais de prendre le score (12-15), une série au service de Thibault Rossard, rentré à la place de ce même Ngapeth, donne l’avantage aux Bleus (16-15), qui se créent une balle de match à 24-23. Effacée par les Oranje qui concluent de leur côté sur leur deuxième opportunité, après un ace de Nimir (26-28).
Ce dernier, aspirant tous les ballons, devient dès lors inarrêtable, et si la France prend les devants (12-7) suite à deux aces de Thibault Rossard (10 points en tout), les hommes de Roberto Piazza recollent (15-15) avant de revenir à deux sets partout (23-25). La dynamique est de leur côté et ils s’échappent dans le tie-break (7-10), se créent quatre balles de match (10-14), toutes effacées par les Français sur service Théo Faure (30 points en tout, 23/40 en attaque, 3 blocs, 4 aces). Les Bleus ont à leur tour deux opportunités de conclure, mais le mot de la fin revient aux coéquipiers de Nimir sur leur sixième balle de match (17-19), ce dernier finissant la rencontre à 42 points, à 63% en attaque !
Malgré cette défaite, l’équipe de France reste troisième au classement de la Volleyball Nations League à cinq matchs de la fin de la phase de poule, nul doute que Laurent Tillie va poursuivre mercredi face aux Etats-Unis un turn-over qui lui permet de rester dans son objectif prioritaire qu'est la préparation des JO.
Arnaud Josserand, entraîneur adjoint de l’équipe de France : « Le sentiment qui prédomine, c’est la déception : on mène 2-0, on ne joue pas trop mal, mais on se laisse une nouvelle fois déborder par l’adversaire qui ne qui baisse pas les bras et on manque d’agressivité pour finir le match. C’est rageant, il va vite falloir solutionner ces problèmes, parce que ça fait trois fois que ça nous arrive. On a des occasions de finir les points et les sets, on ne les prend pas, eux, quand ils ont des occasions, ils les saisissent, il faut arriver à régler ce gros détail. Nimir ? On a vu toute l’étendue de son talent, il a eu du mal au début, on l’a bien pris, on a bien défendu, on l’a ralenti, mais après, c’était fini, on n’y arrivait plus. Et plus il est chaud, plus c’est compliqué. Théo Faure ? Il finit à 65% de réussite en attaque, avec quatre aces et trois blocs, c’est la grosse satisfaction de la partie, sachant que sur le match d’avant face au Canada, il n’avait pas pu s’exprimer dès le début, là, il a pu montrer ses qualités, c’est bien. »
Théo Faure, pointu de l’équipe de France : « C’est dommage, on mène 2-0, mais on n’arrive pas à finir le match, eux reviennent, jouent bien, se relancent dans le match, c’était un gros combat, malheureusement perdu à la fin. Dans le tie-break, c’était un scénario un peu fou, ça s’est joué sur des détails, ça aurait été très beau de gagner après avoir sauvé quatre balles de match, mais on n’a pas réussi. A titre personnel, j’ai vécu un match assez fou, d’entrée, j’ai eu de bonnes sensations, je pense que le fait que personne ne me connaît, ne m’a étudié, facilite aussi la tâche, mais il y a des moments où tout me réussissait, c’était un match à émotions. Il a été long, on avait fait de la muscu ce matin, il faut apprendre à jouer avec la fatigue. Je pense qu’on va bien dormir ce soir. »
Pour ce dixième match de la Volleyball Nations League, le sélectionneur avait encore décidé de faire tourner son effectif, titularisant Antoine Brizard à la passe, Nicolas Le Goff et Barthélémy Chinenyeze au centre, Yacine Louati et Earvin Ngapeth à l’attaque, et Théo Faure à la pointe. Face au Canada vendredi dernier pour sa première titularisation, le futur Montpelliérain avait eu du mal à s’imposer, avant de sortir après le premier set, cette fois-ci, le fils de Stéphane Faure a d’entrée marqué le match de son empreinte, avec un premier set de très haute volée (9 points à 100% en attaque), permettant aux Bleus de facilement prendre les devants (25-15), un second quasiment sur le même tempo (7 points), le dernier mot du set revenant à un autre ancien Toulousain, Barthélémy Chinenyeze (25-22).
A 2-0, les partenaires de Nicolas Le Goff (15 points dont 4 blocs), parvenus jusqu'ici à contenir le danger n°1 adverse, Abdel-Aziz Nimir (13 points sur ces deux premières manches), ont le match bien en main, et si ce dernier, futur coéquipier d’Earvin Ngapeth à Modène, commence alors à monter en puissance, permettant aux Néerlandais de prendre le score (12-15), une série au service de Thibault Rossard, rentré à la place de ce même Ngapeth, donne l’avantage aux Bleus (16-15), qui se créent une balle de match à 24-23. Effacée par les Oranje qui concluent de leur côté sur leur deuxième opportunité, après un ace de Nimir (26-28).
Ce dernier, aspirant tous les ballons, devient dès lors inarrêtable, et si la France prend les devants (12-7) suite à deux aces de Thibault Rossard (10 points en tout), les hommes de Roberto Piazza recollent (15-15) avant de revenir à deux sets partout (23-25). La dynamique est de leur côté et ils s’échappent dans le tie-break (7-10), se créent quatre balles de match (10-14), toutes effacées par les Français sur service Théo Faure (30 points en tout, 23/40 en attaque, 3 blocs, 4 aces). Les Bleus ont à leur tour deux opportunités de conclure, mais le mot de la fin revient aux coéquipiers de Nimir sur leur sixième balle de match (17-19), ce dernier finissant la rencontre à 42 points, à 63% en attaque !
Malgré cette défaite, l’équipe de France reste troisième au classement de la Volleyball Nations League à cinq matchs de la fin de la phase de poule, nul doute que Laurent Tillie va poursuivre mercredi face aux Etats-Unis un turn-over qui lui permet de rester dans son objectif prioritaire qu'est la préparation des JO.
Arnaud Josserand, entraîneur adjoint de l’équipe de France : « Le sentiment qui prédomine, c’est la déception : on mène 2-0, on ne joue pas trop mal, mais on se laisse une nouvelle fois déborder par l’adversaire qui ne qui baisse pas les bras et on manque d’agressivité pour finir le match. C’est rageant, il va vite falloir solutionner ces problèmes, parce que ça fait trois fois que ça nous arrive. On a des occasions de finir les points et les sets, on ne les prend pas, eux, quand ils ont des occasions, ils les saisissent, il faut arriver à régler ce gros détail. Nimir ? On a vu toute l’étendue de son talent, il a eu du mal au début, on l’a bien pris, on a bien défendu, on l’a ralenti, mais après, c’était fini, on n’y arrivait plus. Et plus il est chaud, plus c’est compliqué. Théo Faure ? Il finit à 65% de réussite en attaque, avec quatre aces et trois blocs, c’est la grosse satisfaction de la partie, sachant que sur le match d’avant face au Canada, il n’avait pas pu s’exprimer dès le début, là, il a pu montrer ses qualités, c’est bien. »
Théo Faure, pointu de l’équipe de France : « C’est dommage, on mène 2-0, mais on n’arrive pas à finir le match, eux reviennent, jouent bien, se relancent dans le match, c’était un gros combat, malheureusement perdu à la fin. Dans le tie-break, c’était un scénario un peu fou, ça s’est joué sur des détails, ça aurait été très beau de gagner après avoir sauvé quatre balles de match, mais on n’a pas réussi. A titre personnel, j’ai vécu un match assez fou, d’entrée, j’ai eu de bonnes sensations, je pense que le fait que personne ne me connaît, ne m’a étudié, facilite aussi la tâche, mais il y a des moments où tout me réussissait, c’était un match à émotions. Il a été long, on avait fait de la muscu ce matin, il faut apprendre à jouer avec la fatigue. Je pense qu’on va bien dormir ce soir. »