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(Miniature) Stephen Boyer : « Le travail qui paie »
Photo : FFVolley
24/09/2019
Stephen Boyer : « Le travail qui paie »
Auteur A.C., à Nantes
Impressionnant depuis le coup d’envoi de l’EuroVolley 2019, Stephen Boyer a offert une prestation majuscule mardi en quarts de finale de l’EuroVolley 2019 face à l’Italie en totalisant 25 points, dont 9 aces. Le pointu des Bleus ne s’enflamme pas pour autant.
Que t’est-il arrivé ce soir ?
(Sourire) Qu’est-ce qui nous est arrivé ? On a été portés par la salle, on savait que ça allait être un match difficile, que ça n’allait pas être la même équipe d’Italie qu’à Montpellier, on a été très concentrés dès le début du match, plus qu’eux, on a tenu cette concentration tout le match pour marquer point après point jusqu’à la fin.

Cinq aces de suite, ça t’était déjà arrivé ?
Non, c’est de la chance… On va dire que c’est le travail qui paie, l’entraînement de tous les jours, et un peu de réussite, il en faut, mais je suis surtout content de la victoire finale. Mais c’est vrai que je me suis bien senti au service, avec la confiance de tous mes partenaires, ça aide.

Te sens-tu plus attendu sur ces gros matchs, où le pointu est souvent déterminant ?
Pas plus que ça, non, parce que dans notre équipe, on est quatorze dangers pour les adversaires : en 2, en 4, en « pipe », au centre, c’est dangereux, compliqué pour nos adversaires, on n’a pas un joueur ou deux pour maintenir l’équipe.

Tu as remporté ton duel avec Ivan Zaytsev, comment l’as-tu vécu ?
On a joué contre l’Italie ce soir, il n’y avait pas que lui. On savait qu’ils avaient Zaytsev et Juantorena, on a réussi à les contenir, mais nous, notre force, c’est qu’on est quatorze. Ce soir, Earvin (Ngapeth) revient, il fait un match de fou, Ju (Lyneel) fait une super rentrée, ceux qui rentrent apportent tout le temps quelque chose, c’est juste magnifique. Avec en plus le public derrière, on se sent à sept sur le terrain, c’est magique. Ça fait plaisir de partager cette victoire avec le public, je ne le remercierai jamais assez, à Montpellier et Nantes, il nous a donné beaucoup de force, j’espère que ce sera pareil à Paris.

Cette victoire donne-t-elle des ailes pour la suite ?
Non, on n’est même pas encore arrivés à la moitié du chemin, il faut rester concentrés. On va à Paris, d’accord, mais on a une demi-finale à jouer contre la Serbie, une grosse nation, on sait que si on perd la demie, ça sera très difficile.

Que t’inspire l’AccorHotels Arena de Paris ?
Le feu ! Je n’y suis jamais allé, je n’ai jamais vu de match là-bas, mais tout le monde m’a dit que c’était le feu, j’espère que ce sera plein et que le public poussera avec nous dans la même direction.