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Il faut dire que les hommes de Laurent Tillie y ont mis du leur, offrant à leurs supporters une phase de poules parfaite, avec cinq victoires nettes et surtout la manière, à savoir un jeu spectaculaire et une détermination de tous les instants qui, forcément, entraînent l’adhésion. Reste désormais à confirmer lors des matchs à élimination directe qui génèrent forcément plus de pression. "Il y a de la pression, oui, mais cette pression, je l’ai mise dès le début aux joueurs en leur disant qu’on ne jouait que des finales sur cet Euro. Je reste sur ce leitmotiv, donc contre la Finlande, on jouera aussi une finale", confie le sélectionneur Laurent Tillie.
Il reste donc quatre finales à jouer pour aller tout en haut, la première samedi (19h30) face à une équipe de Finlande, 11e nation européenne, que les Bleus n’ont plus affrontée depuis le 7 janvier 2016 lors du tournoi de qualification olympique de Berlin, match gagné 3-0 (8 des 14 joueurs tricolores présents à Nantes participaient à cette rencontre, 5 dans le camp finlandais). Sur le papier, l’adversaire est à la portée des Bleus, mais le contexte et le fait que cette équipe n’ait absolument rien à perdre rendent ce match "compliqué" aux dires de Laurent Tillie.
Les caractéristiques de la Finlande qui, dans la poule C, a terminé quatrième, avec deux victoires (Macédoine et Turquie) pour trois défaites (Slovénie, Biélorussie, Russie) ? "C’est une équipe qui joue très vite, répond le « scout » italien de l’équipe de France, Paolo Perrone. Ils ont un passeur très expérimenté (Eemi Tervaportti, passé notamment par Ajaccio et Poitiers), qui joue beaucoup au centre, c’est aussi une équipe physique, avec notamment deux centraux performants au bloc. Et il ne faut pas oublier le capitaine (Antti Siltala), lui aussi expérimenté, qui donne beaucoup d’énergie à son équipe." Laurent Tillie ajoute : "Ils peuvent nous inquiéter sur leur service et le jeu de fixation du passeur, qui joue plus en déviation par le centre, et par des phases de jeu assez atypiques. Et s’ils sont dans un bon jour, ils peuvent nous énerver à l’attaque."
Pour passer l’obstacle, les partenaires de Benjamin Toniutti devront se montrer aussi sérieux et concentrés sur leur jeu qu’à Montpellier, ce que confirme Paolo Perrone : "On doit rester à notre niveau, bien concentrés sur ce qu’on a bien fait jusqu’ici, il faudra aussi qu'il y ait du monde dans la salle pour nous soutenir." Ce que confirme Laurent Tillie : "A Montpellier, le public a commencé à nous suivre, j’ai trouvé que ce n’était pas un public spectateur, mais un public supporter, c’est une vraie nouveauté et c’est important. Plus ça avance, plus on en aura besoin, quel que soit l’adversaire en face." Bref, pour faire un pas de plus vers Paris et les demi-finales, son objectif affiché avant l’EuroVolley, l'équipe de France aura besoin de toutes ses forces vives, sur le terrain et en tribunes…
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