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(c) Julien Crosnier/FFVolley
16/09/2018
CM 2018 : Les Bleus se compliquent la tâche
Auteur A.C., à Roussé
Après le Brésil samedi (3-1), la France a été à son tour surprise dimanche à Roussé par les Pays-Bas lors de son quatrième match du Championnat du monde après avoir mené de deux sets (23-25, 19-25, 25-21, 25-23, 15-13). Les quatre premières places de la poule B se joueront sur les derniers matchs, les Bleus affrontent le Canada mardi.
Les Pays-Bas sont décidément les empêcheurs de tourner en rond de la poule B ! Vainqueurs samedi du Brésil (3-1) avec une bonne partie de leur équipe-type habituelle sur le banc, les hommes de Gido Vermeulen ont enchaîné une troisième victoire de rang (ils avaient attaqué la compétition par une défaite face au Canada avant de battre la Chine) en renversant la France dimanche. Une bien mauvaise surprise pour les Bleus de Laurent Tillie qui, après avoir réussi une belle « remontada » dans le premier set (menés 3-10, ils avaient finalement empoché la manche 25-23) puis sorti un deuxième set très maîtrisé (25-19) et pris l'avantage dans le quatrième (9-5), ne sont pas parvenus à conclure, victimes de Néerlandais qui se sont mis à lâcher tous leurs coups, à l’image de l’ancien Poitevin Nimir, que les Français ne seront jamais parvenus à arrêter (31 points, 57% en attaque, 4 aces).
"Nimir a continué à jouer et à attaquer très fort, on n’a pas réussi à le contrer et à le ralentir. On a perdu notre jeu et notre collectif, c’est dommage, on s’est un peu étiolés, on était grippés. Mentalement, cette défaite fait mal", concèdera après-coup Laurent Tillie, tandis que ses joueurs, abattus, filaient au vestiaire, conscients d’avoir laissé passer non seulement une chance de finir à la première place de la poule B (qui pourrait échoir aux Néerlandais, favoris de leur dernier match face à l’Egypte), mais également de marquer de précieux points en vue du deuxième tour (ceux du premier comptent pour la suite de la compétition), eux qui comptent désormais deux revers au tie-break, après celui face au Brésil jeudi. "Ces deux défaites ne sont pas positives en vue du deuxième tour. Quand on mène 2-0, on doit gagner 3-0 et prendre le maximum de points, on ne le fait pas", se désolait le capitaine Benjamin Toniutti, très déçu.
Rien n’est pour autant perdu, et si la première place semble désormais inaccessible pour les partenaires de Stephen Boyer (21 points, 59% en attaque, 4 blocs), d’Earvin Ngapeth (17 points, 59%) et de Thibault Rossard (15 points, 63%), il leur faudra à la fois élever leur niveau de jeu et garder leurs nerfs et leur concentration pour ne pas se faire surprendre mardi lors de leur dernier match de poule face au Canada qui décidera de leur place finale et donc de la suite du programme. Un programme qui s’annonce quoi qu’il arrivé semé d’embûches à cause de cette nouvelle défaite, mais cette équipe de France a prouvé dans un passé récent qu’elle avait de la ressource et qu’elle pouvait elle aussi jouer de mauvais tours à ses adversaires…
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « C’est dur, mais c’est le volley, les Néerlandais nous ont posé trop de problèmes. Nimir a continué à jouer et à attaquer très fort, on n’a pas réussi à le contrer et à le ralentir. Ils nous ont aussi posé beaucoup de problèmes en réception, du coup, on était beaucoup moins efficaces à l’attaque, on a perdu notre jeu et notre collectif, c’est surtout ça qui est dommage, on s’est un peu étiolés, on était grippés. Mentalement, cette défaite fait mal ».
Jenia Grebennikov, libero de l’équipe de France : « La Hollande a très bien joué, on menait 2-0 et après, on s’est écroulés, on a fait trop de fautes, ils n’avaient plus rien à perdre et ils ont fait un super match, bravo à eux. Maintenant, tout est encore jouable, mais c’est dommage de perdre cette occasion, c’est le sport ».
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l’équipe de France : « Je suis vraiment dégouté, c’est très très dur de perdre après avoir mené 2-0 en étant revenus dans le premier set avec des belles valeurs. On s’écroule, parce que la Hollande joue bien, on était prévenus parce qu’ils avaient fait un énorme match hier contre le Brésil, ils en ont refait un ce soir. On fait pourtant un bon deuxième set, on est bien dans le match, et là, il y a un petit grain qui fait changer le cours du match, on a eu du mal à rester concentrés quand l’équipe adverse nous a mis en difficultés, on a un peu perdu les pédales et notre jeu, on s’est énervés. Ils nous ont mis une grosse pression avec leurs services flottants, on n’a pas trouvé la solution. Les deux défaites concédées ne sont pas positives en vue du deuxième tour, quand on mène 2-0, on doit gagner 3-0 et prendre le maximum de points, on ne le fait pas. Il va falloir élever notre niveau de jeu, parce qu’on a clairement les moyens de faire mieux ».
"Nimir a continué à jouer et à attaquer très fort, on n’a pas réussi à le contrer et à le ralentir. On a perdu notre jeu et notre collectif, c’est dommage, on s’est un peu étiolés, on était grippés. Mentalement, cette défaite fait mal", concèdera après-coup Laurent Tillie, tandis que ses joueurs, abattus, filaient au vestiaire, conscients d’avoir laissé passer non seulement une chance de finir à la première place de la poule B (qui pourrait échoir aux Néerlandais, favoris de leur dernier match face à l’Egypte), mais également de marquer de précieux points en vue du deuxième tour (ceux du premier comptent pour la suite de la compétition), eux qui comptent désormais deux revers au tie-break, après celui face au Brésil jeudi. "Ces deux défaites ne sont pas positives en vue du deuxième tour. Quand on mène 2-0, on doit gagner 3-0 et prendre le maximum de points, on ne le fait pas", se désolait le capitaine Benjamin Toniutti, très déçu.
Rien n’est pour autant perdu, et si la première place semble désormais inaccessible pour les partenaires de Stephen Boyer (21 points, 59% en attaque, 4 blocs), d’Earvin Ngapeth (17 points, 59%) et de Thibault Rossard (15 points, 63%), il leur faudra à la fois élever leur niveau de jeu et garder leurs nerfs et leur concentration pour ne pas se faire surprendre mardi lors de leur dernier match de poule face au Canada qui décidera de leur place finale et donc de la suite du programme. Un programme qui s’annonce quoi qu’il arrivé semé d’embûches à cause de cette nouvelle défaite, mais cette équipe de France a prouvé dans un passé récent qu’elle avait de la ressource et qu’elle pouvait elle aussi jouer de mauvais tours à ses adversaires…
Les réactions :
Laurent Tillie, entraîneur de l’équipe de France : « C’est dur, mais c’est le volley, les Néerlandais nous ont posé trop de problèmes. Nimir a continué à jouer et à attaquer très fort, on n’a pas réussi à le contrer et à le ralentir. Ils nous ont aussi posé beaucoup de problèmes en réception, du coup, on était beaucoup moins efficaces à l’attaque, on a perdu notre jeu et notre collectif, c’est surtout ça qui est dommage, on s’est un peu étiolés, on était grippés. Mentalement, cette défaite fait mal ».
Jenia Grebennikov, libero de l’équipe de France : « La Hollande a très bien joué, on menait 2-0 et après, on s’est écroulés, on a fait trop de fautes, ils n’avaient plus rien à perdre et ils ont fait un super match, bravo à eux. Maintenant, tout est encore jouable, mais c’est dommage de perdre cette occasion, c’est le sport ».
Benjamin Toniutti, passeur et capitaine de l’équipe de France : « Je suis vraiment dégouté, c’est très très dur de perdre après avoir mené 2-0 en étant revenus dans le premier set avec des belles valeurs. On s’écroule, parce que la Hollande joue bien, on était prévenus parce qu’ils avaient fait un énorme match hier contre le Brésil, ils en ont refait un ce soir. On fait pourtant un bon deuxième set, on est bien dans le match, et là, il y a un petit grain qui fait changer le cours du match, on a eu du mal à rester concentrés quand l’équipe adverse nous a mis en difficultés, on a un peu perdu les pédales et notre jeu, on s’est énervés. Ils nous ont mis une grosse pression avec leurs services flottants, on n’a pas trouvé la solution. Les deux défaites concédées ne sont pas positives en vue du deuxième tour, quand on mène 2-0, on doit gagner 3-0 et prendre le maximum de points, on ne le fait pas. Il va falloir élever notre niveau de jeu, parce qu’on a clairement les moyens de faire mieux ».
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