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18/09/2018
Earvin Ngapeth : « Il n’y a que des belles choses devant nous »
Auteur A.C., à Roussé
Auteur de 22 points face au Canada mardi soir à Roussé (3-1), Earvin Ngapeth a clos en beauté la première phase du Championnat du monde. Le réceptionneur-attaquant des Bleus, satisfait de la réaction des Bleus, en veut désormais plus, persuadé que l'équipe de France peut aller loin.
Earvin, c’était un match sérieux de la part de l’équipe de France, on imagine que cette victoire fait du bien…
Oui, elle fait du bien au moral. On ne voulait plus tomber dans des pièges comme face aux Pays-Bas, on s’était dit que si on commençait à perdre ou que l’adversaire commençait à bien jouer, on devait l’accepter et continuer à garder la tête haute et à y croire. Aujourd’hui, c’est ce qui s’est passé : on perd le troisième set et on est restés soudés, et on a réussi à remporter trois points qui vont être cruciaux pour la suite.

C’était aussi un match pour toi, à pression, comment t’es-tu senti ?
Oui, mais de toute façon, on n’avait pas le choix, on avait besoin que tout le monde soit à 200% ce soir, il fallait gagner avec trois points, on se l’était dit, c’était aujourd’hui ou jamais, il fallait qu’on soit tous présents au rendez-vous. En plus, même si on prend trois points, on n’a toujours pas atteint le niveau qu’on sait que nous sommes capables d’atteindre, c’est de bon augure pour la suite, on va à Varna mener trois batailles qui vont être très dures, mais je sais que nous pouvons encore augmenter notre niveau de jeu et mettre encore plus de folie dans nos matchs. Il faut rester positif, oublier cette poule, oublier les deux matchs que nous avons perdus et qui nous ont fait mal et voir l’avenir, il n’y a que des belles choses devant nous.

Les mots que vous vous êtes dits entre vous après la défaite face aux Pays-Bas étaient-ils importants ?
Oui, ça été très important de se parler, c’est la première fois qu’on se réunit pour parler comme ça. Parce qu’en fin de compte, on se connaît tous très bien, on joue ensemble depuis très très longtemps, avant c’était un avantage, maintenant, ça devient compliqué, parce qu’on ne se dit plus rien. Là, c’était le moment de se réunir pour se rentrer dedans mais aussi pour discuter, tout simplement. La défaite contre la Hollande, c’est un problème d’humilité, pas d’humilité parce qu’on pense qu’on est les plus forts du monde, mais d’humilité parce qu’on n’accepte pas de souffir contre des équipes censées être moins bonnes que nous. C’est un Championnat du monde, tout le monde s’est préparé comme des chiens, nous aussi, il faut être humbles, continuer à travailler et à y croire, il faut se battre comme des chiens pour trouver cette flamme. Et moi, je n’ai aucun doute, je sais qu’on peut faire de belles choses, mais il faut que ça vienne vite, parce que c’est dans trois jours.