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Avec un six de base -Fidon, Cazaute, Gicquel, Bauer, Martin, Amalric, Giardino (l.)- qui s’est dégagé au fil des rencontres de préparation, les joueuses d’Emile Rousseaux ont livré une prestation très propre, marquée du sceau du collectif : la centrale Pauline Martin a inscrit les premiers points alors que le Danemark menait au score (2-3), Lucille Gicquel a égalisé (7-7) avant que la capitaine Juliette Fidon ne permette aux Bleues de passer devant (11-10). Après un énorme échange, Héléna Cazaute a creusé l’écart (15-11), entretenu par un ace de Christina Bauer (20-15). Une faute des Scandinaves clôturera le set (25-18).
Le deuxième acte sera sans doute le plus abouti, même si le Danemark avait encore pris le meilleur départ (4-6). Oriane Amalric, la passeuse, a d’abord trouvé des solutions au centre avec Pauline Martin (10-7), puis Christina Bauer (14-11). Puis les Bleues ont accéléré avec leur attaquantes, avec le service de Lucille Gicquel et un beau passage d’Héléna Cazaute, 9 points au compteur, qui a fait grimper le score (19-11). Juliette Fidon, 11 points pour elle à l’arrivée, se chargera de conclure ce set de qualité (25-14).
Au début du troisième, on pensait que les Bleues allaient filer vers un succès sans accroc, dans le sillage de Lucille Gicquel, meilleure marqueuse de la rencontre avec 12 points. Mais il y aura toutefois ce petit passage à vide, de 9-5 à 10-13, sans conséquence à l’arrivée. Avec l’entrée d’Eva Elouga au centre, qui aura apporté 2 points, les Tricolores ont serré le jeu en signant un 8-1 (18-14) pour filer vers un succès en trois sets, en s’évitant ainsi des efforts supplémentaires. Une diagonale de Juliette Fidon (25-21) permettra au public de Belfort de se lever une dernière fois pour communier avec ses joueuses.
Les Bleues vont maintenant prendre la direction de Porto, où elles affronteront le Portugal, dimanche après-midi. Un Portugal qui, dans l’autre rencontre de ce groupe D, est allé l’emporter en Géorgie, avec autorité (0-3). Méfiance, donc.
Réaction d'Emile Rousseaux, sélectionneur de l'équipe de France: "On a fait ce qu’il fallait faire, le minimum syndical pour entrer dans la compétition. Comme entraîneur, je ne peux pas être pleinement satisfait de ce que j’ai vu. Mais on a fait ce qu’on devait faire. Ce qui était positif, c’était qu’on avait un bon « mix » entre quatre routinières, Christina Bauer, Juliette Fidon, Héléna Cazaute et Amandine Giardino, qui jouent beaucoup en club, et quatre autres jeunes filles, soit qui ne jouent pas au meilleur niveau ou qui jouent peu dans leur club. C’était bien de mettre ces filles dans le bain. De ce point de vue-là, je suis pleinement satisfait, comme d’avoir pu donner du temps de jeu à Pauline Martin qui revient d’une grave blessure ou à « Lulu » Gicquel, qui a joué comme pointue, et qui a eu de très bons moments dans ce match. Je suis très content d’avoir trouvé cet équilibre. Mais je le répète, j’aimerais plus. Et attendre plus, ce n’est pas difficile pour un entraîneur. Il faut déplacer le curseur à une vitesse qui soit compatible avec les possibilités d’évolution des personnes. D’où l’on part, si on est 40e mondiales, ce n’est pas pour rien. Mais depuis deux ans, des conditions dignes de ce nom ont été mises sur pied pour les programmes d’été. On a besoin de ça, on doit travailler."
Réaction de Lucille Gicquel: "C’était super pour un premier match, ça fait plaisir de rentrer dans la compétition comme ça. C’est une belle victoire, c’est prometteur pour la suite. On a eu un peu de mal à se mettre en place à chaque début de set, notamment au troisième, mais on s’est adaptées petit à petit. Collectivement, c’était très bien."