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01/06/2018
VNL : Un de chute pour les Bleus
L'équipe de France a subi vendredi sa première défaite en Volleyball Nations League, battue par la Pologne à Lodz (25-19, 25-20, 25-22). Elle affronte l'Allemagne samedi.
Pour cette quatrième rencontre de la Volleyball Nations League, Laurent Tillie a choisi de titulariser Antoine Brizard, Stephen Boyer, Julien Lyneel, Kevin Tillie, Kevin Le Roux, Nicolas Le Goff, tandis que Jérémie Mouiel débute pour la première fois en match officiel au poste de libero. Du côté polonais, on notera la présence et le bon début de match de Kurek, la tête rasée pour l’occasion, qui célèbre ses points sous les vivats du public polonais venu en nombre à Lodz.
Sous l’impulsion de leurs supporters, les locaux remportent le premier set avec une confortable avance, 25-19, en menant les débats tout au long du set. Mais, en l’absence de Toniutti laissé au repos, Antoine Brizard, qui évolue dans le championnat polonais depuis cette année avec l’équipe de Varsovie, trouve très bien ses attaquants et en particuliers ses centraux, Le Goff et Le Roux, ce qui permet aux Français d’avoir quatre points d’avance au deuxième temps mort technique (16-12). Hélas, les services de Bieniek font mal à la réception tricolore. Les Polonais, poussés par le service smashé-flottant de leur central et leur ligne de bloc, repassent devant (22-17), signant ainsi un 10-1 décisif. Les entrées de Patry et Corre n’y changeront rien, la France perd ce deuxième set 25-20 sur une faute de Boyer au service.
Pour sonner la révolte après deux manches perdues, le sélectionneur lance alors Jean Patry à la pointe et Barthélémy Chinenyeze, qui a fini sa saison à Resovia après l’avoir commencée à Toulouse, à la place de Stephen Boyer et Kevin Le Roux. Partis derrière, les Français recollent à 6-6 grâce à de bons services flottants de Kevin Tilile. Le set s’équilibre ensuite jusqu’à ce que les locaux creusent légèrement l’écart (11-9), moment choisi par Laurent Tillie pour faire entrer Thibault Rossard, un autre habitué de la PlusLiga polonaise (Resovia), à la place de Lyneel avant un double changement passeur-pointu.
Raphaël Corre, deuxième passeur des Bleus à Lodz, met alors en difficulté la réception adverse en servant smashé court et permet à la France de revenir à deux puis une longueurs après un bon service signé Kevin Tillie (15-16). Mais les Polonais se montrent aussi solides en défense qu'au bloc, gagnant la bataille service-réception pour finalement s’imposer 3-0 (25-19, 25-20, 25-22), soit une quatrième victoire en quatre matchs sur la Volleyball Nations League. Battue quant à elle pour la première fois, l’équipe de France aura l’occasion de se rattraper dès samedi contre l’Allemagne, un autre adversaire de taille.
La réaction de Laurent Tillie, entraîneur de l'équipe de France : "Je suis un peu amer. On est certes tombés contre une très, très bonne équipe polonaise, mais nous avons péché par de petites fautes, des relances moyennes, des passes trop courtes, des erreurs à l’attaque et au service. La Pologne a largement gagné la bataille service-récep, mais je suis surtout frustré car d’une part, il y a eu beaucoup de crispation – les nouveaux ont un peu abordé la rencontre en tremblant – et d’autre part, l’ensemble des petites fautes nous handicape. On est à zéro pour cent en contre-attaque après défense ; on ne peut pas compter que sur les aces. En règle générale, il faut qu’on soit plus performants à l’attaque. On va décortiquer ce match tranquillement à la vidéo et on verra si l’on rejoue cette équipe de Pologne pendant les Finales, on a encore le temps".
Sous l’impulsion de leurs supporters, les locaux remportent le premier set avec une confortable avance, 25-19, en menant les débats tout au long du set. Mais, en l’absence de Toniutti laissé au repos, Antoine Brizard, qui évolue dans le championnat polonais depuis cette année avec l’équipe de Varsovie, trouve très bien ses attaquants et en particuliers ses centraux, Le Goff et Le Roux, ce qui permet aux Français d’avoir quatre points d’avance au deuxième temps mort technique (16-12). Hélas, les services de Bieniek font mal à la réception tricolore. Les Polonais, poussés par le service smashé-flottant de leur central et leur ligne de bloc, repassent devant (22-17), signant ainsi un 10-1 décisif. Les entrées de Patry et Corre n’y changeront rien, la France perd ce deuxième set 25-20 sur une faute de Boyer au service.
Pour sonner la révolte après deux manches perdues, le sélectionneur lance alors Jean Patry à la pointe et Barthélémy Chinenyeze, qui a fini sa saison à Resovia après l’avoir commencée à Toulouse, à la place de Stephen Boyer et Kevin Le Roux. Partis derrière, les Français recollent à 6-6 grâce à de bons services flottants de Kevin Tilile. Le set s’équilibre ensuite jusqu’à ce que les locaux creusent légèrement l’écart (11-9), moment choisi par Laurent Tillie pour faire entrer Thibault Rossard, un autre habitué de la PlusLiga polonaise (Resovia), à la place de Lyneel avant un double changement passeur-pointu.
Raphaël Corre, deuxième passeur des Bleus à Lodz, met alors en difficulté la réception adverse en servant smashé court et permet à la France de revenir à deux puis une longueurs après un bon service signé Kevin Tillie (15-16). Mais les Polonais se montrent aussi solides en défense qu'au bloc, gagnant la bataille service-réception pour finalement s’imposer 3-0 (25-19, 25-20, 25-22), soit une quatrième victoire en quatre matchs sur la Volleyball Nations League. Battue quant à elle pour la première fois, l’équipe de France aura l’occasion de se rattraper dès samedi contre l’Allemagne, un autre adversaire de taille.
La réaction de Laurent Tillie, entraîneur de l'équipe de France : "Je suis un peu amer. On est certes tombés contre une très, très bonne équipe polonaise, mais nous avons péché par de petites fautes, des relances moyennes, des passes trop courtes, des erreurs à l’attaque et au service. La Pologne a largement gagné la bataille service-récep, mais je suis surtout frustré car d’une part, il y a eu beaucoup de crispation – les nouveaux ont un peu abordé la rencontre en tremblant – et d’autre part, l’ensemble des petites fautes nous handicape. On est à zéro pour cent en contre-attaque après défense ; on ne peut pas compter que sur les aces. En règle générale, il faut qu’on soit plus performants à l’attaque. On va décortiquer ce match tranquillement à la vidéo et on verra si l’on rejoue cette équipe de Pologne pendant les Finales, on a encore le temps".
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