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(Miniature) CDF masculine : Chaumont et Tourcoing veulent une première Coupe
Photo : Tourcoing Media/LNV
09/03/2018
CDF masculine : Chaumont et Tourcoing veulent une première Coupe
La finale de la Coupe de France masculine oppose samedi 10 mars au stade Pierre-de-Coubertin Chaumont à Tourcoing. Deux formations qui n’ont jamais inscrit l'épreuve à leur palmarès, malgré six tentatives pour le club nordiste.
Pour la troisième année consécutive, la finale de la Coupe de France proposera une affiche inédite entre deux formations qui auront l’occasion de remporter la compétition pour la première fois de leur histoire : vainqueur en demi-finale de Nantes (3-0), Chaumont dispute sa toute première finale de Coupe, tandis que pour Tourcoing, qui a été battre Poitiers en demi-finale (3-2), ce sera sa septième, les six précédentes ayant été... toutes perdues (1998, 1999, 2002, 2005, 2007, 2009) !

Dans les rangs du club nordiste, on espère bien évidemment vaincre une malédiction qui n’a que trop duré, même si, pour enlever la pression à ses joueurs et à son staff, le président Vincent Royer tente de faire fi de ce contexte historique défavorable : "C’est vrai que par le passé, il est arrivé à Tourcoing d’aller en finale et de ne pas gagner, mais moi, ce que je sais, c’est qu’en tant que président, j’ai gagné les deux finales sur lesquelles je me suis présenté ! Donc, même si ce ne sont pas les mêmes compétitions, que c’étaient deux finales de Ligue B, moins prestigieuses que la Coupe de France, on ne peut plus dire que Tourcoing perd en finale. Le chat noir est derrière nous, on ne se dit pas que c’est une énième finale à perdre, on se dit que c’est une nouvelle finale à gagner !"

Une finale à gagner pour un club qui, après deux ans en Ligue B, a bien négocié son retour dans l’élite, assuré de jouer les playoffs en Ligue A au printemps, ce qui était l’objectif affiché en début de saison, et donc qualifié pour la finale de la Coupe. Ce qui fait dire au président nordiste que "le TLM est en avance sur ses objectifs", qui, au moment de remonter en Ligue A, étaient "de retrouver l’Europe à horizon 2020". Une victoire en Coupe de France de la formation dirigée depuis la saison dernière par le Croate Igor Juricic et emmenée par le pointu cubain Ronald Jimenez, l’attaquant estonien Martti Juhkami et l’expérimenté libero Julien Lemay, permettrait effectivement à Tourcoing de renouer avec l’Europe plus vite que prévu et serait surtout une belle consécration et un premier « vrai » titre pour un club sacré deux fois en Ligue B, mais qui, en neuf finales (trois en Championnat, six en Coupe), n’a jamais touché le Graal…

Reste à passer l’obstacle Chaumont, ce qui n’a rien d’évident, tant le champion de France semble sûr de sa force cette saison. Sous la houlette de Silvano Prandi, l’équipe champenoise a réussi l’exploit le 28 février de se qualifier pour les playoffs de la Ligue des champions pour sa première participation à la reine des compétitions européennes, elle est par ailleurs en course pour l’une des deux premières places en Ligue A (qui donne l’avantage du terrain en playoffs jusqu’à la finale) et donc de retour à Coubertin, moins d’un an après son historique titre de champion, pour une première finale de Coupe.

"C’est assez remarquable, parce que le calendrier est hyper chargé, nous avons eu des semaines où nous nous entraînions plus trop à cause des déplacements, et malgré tout, l’équipe garde un niveau honorable", se félicite le réceptionneur-attaquant français Yacine Louati, l’un des fers de lance du CVB 52 avec le pointu de l’équipe de France Stephen Boyer, le central Jonas Aguenier, de retour à un très bon niveau après une année de blessures, et le passeur cubain Javier Gonzalez. Vainqueur à deux reprises de Tourcoing cette saison en Championnat, Chaumont se présente indiscutablement à Paris dans la peau du favori, mais dans les rangs nordistes, on veut croire à l’exploit : "Sur le papier, Chaumont est favori, mais dans le cadre d’une finale, sur un match, on remet les compteurs à zéro, c’est du 50/50, tout est possible", conclut Vincent Royer.